Jeux Video Test rétro - Wario Land 2
Grand classique de la GameBoy, Wario Land 2 est ressorti en 2012 en dématérialisé sur l'eShop de la 3DS. L'occasion pour notre chroniqueur Takato de revenir sur ce jeu qui, aujourd'hui encore, conserve de grandes qualités !
Wario a pris une pause de 5 ans entre 1994 et 1999, mais le voilà de retour dans Wario Land 2 pour la GameBoy Color (mais compatible avec la simple GameBoy). Roupillant dans son luxueux château gagné à la fin de l’opus précédent, notre anti-héros est victime d’un cambriolage et pas n’importe lequel : Captain Syrup et ses sbires reprennent leurs dus. Ni une, ni deux, Wario se lance à leur poursuite, une quête qui n’a qu’un seul but : récupérer son argent et dénicher par la même occasion de nombreux trésors !
Le moins que l’on puisse dire est que les 5 années qui séparent Wario Land 1 et 2 n’auront pas été veines tant les améliorations sont nombreuses. Pour faire simple, cette opus n’a plus grand-chose à voir avec les précédents et le surclasse même de loin. Il se permet différents paris risqués dans un seul but : proposer une aventure différente, au gameplay aux petits oignons.
Le gameplay est en effet le premier bouleversement opéré par la saga. Wario n’a plus de vies, il est même immortel. Quel intérêt alors ? A chaque contact nocif face à l’ennemi, Wario perd des pièces tout en sachant que cet argent est indispensable pour les mini-jeux dont nous parlerons aux paragraphes suivants, et ainsi finir le jeu à 100%. Ces piécettes, elles sont bien plus nombreuses à récolter que dans Wario Land premier du nom. Certaines immenses reliques permettent même d’en remporter une dizaine ou une vingtaine d’un coup. Immortel, oui, mais être touché à plusieurs reprises par l’ennemi peut s’avérer pire que perdre une vie. Néanmoins, contre les bosses, Wario ne perd plus de pièces : l’ennemi se contente simplement de l’expédier hors du terrain, obligeant le joueur à refaire une partie du chemin du niveau pour obtenir un nouveau combat.
La panoplie de coups de Wario a nettement évolué. Le bougre peut maintenant écrabouiller un ennemi ou une brique sans avoir recourt au chapeau à cornes de taureau. Oui, exit les bonus puisqu’étant immortel, Wario ne doit compter que sur sa propre force physique. Certains changements d’état ont lieu pour notre anti-héros et ceux-ci lui permettent de franchir certaines zones impraticables en temps normal. Pour parvenir à ces changements d’états, certains ennemis seront là : des dragons enflammant Wario pour que celui-ci détruise des briques jusqu’ici incassables, des magiciens réduisant la taille de Wario et le rendant plus agile… Les changements d’états sont présents de manière régulière… et sont hilarants ! A chacun d’entre eux, Wario a des réactions bien définies et prônent la dérision. Quel sadique le joueur fait en se plaisant à rire d’un Wario plat comme une crêpe ou bourré comme l’oncle Jean qui termine sa soirée de nouvelle an… Nintendo a ainsi énormément joué sur le côté grossier du personnage jusqu’à rendre l’aventure décalée au possible, que ce soit par les changements d’états de ce dernier ou l’avarice sans limite du personnage.
Puis, remarquons le changement total de l’interface de jeu. L’aventure s’ouvre sur une cinématique présentant les sbires de Captain Syrup procédant à leur cambriolage et mettant la demeure de Wario sans dessus dessous. La transition est brève entre la cinématique et le début du niveau, on ne pouvait qu’être dérouté à l’époque. La suite du jeu se présente comme une épopée découpée en différents chapitres : Nous n’évoluons plus sur une map comme l’ont fait Super Mario Land 2 et Wario Land premier du nom, mais nous poursuivons l’aventure de manière linéaire, sans pouvoir sélectionner son niveau ni revenir en arrière. Un tort ? Pas vraiment. Certains niveaux étant dotés d’un objectif particulier, les écrans de transitions permettent de détailler les buts à atteindre et, dans le même temps, légitimer le passage d’un environnement à un autre. Visiter les anciens niveaux est toutefois possible : Une fois le boss final vaincu, le jeu se présente comme un organigramme des niveaux, sur lequel le joueur découvre différents cheminements du soft. Wario Land 2 propose en effet des passages secrets menant à de nouveaux monde qui concluent différemment le jeu et permettent de conclure celui-ci à 100%. De plus, récupérer les trésors loupés dans les premiers niveaux n’est désormais plus impossible.
Nous en avons parlé précédemment mais, la récolte des trésors est une tâche importante, beaucoup plus longue que dans le premier opus. Chaque niveau dispose d’une relique à gagner dans un mini-jeu façon « Memory » où le joueur peut sélectionner le temps de vision des différentes cartes. Plus le joueur met de pièces, et plus de temps il aura pour visionner les cartes et avoir une chance de gagner. Mais attention à ne pas trop dépenser de monnaie car la fin de chaque niveau réserve un nouveau mini-jeu. Cette fois, il s’agit de deviner le chiffre représenté par un tableau découpé en différentes cases. Débloquer un case vous coûtera la modique somme de 50 piécettes, il est donc évident que plus tôt vous découvrirez le chiffre représenté, mieux ce sera pour les économies de Wario. Le gain de cette activité ? Un fragment d’un immense tableau que vous ne compléterez entièrement qu’en remportant le challenge bonus de chaque fin de niveau du jeu, y compris des niveaux cachés.
Les graphismes ont de nouveau fait un bond en avant et à ce titre, il est conseiller de savourer le jeu sur une GameBoy Color ou la beauté est à son paroxysme. Très coloré, le jeu propose de nombreux environnements : Le château de Wario, une virée dans la forêt, le parcours d’une rivière, la montée d’immeubles dans une ville… Nintendo a vraiment insisté dans l’évolution des environnements pour rendre l’aventure de Wario plus agréable. Les personnages, que ce soit Wario ou ses ennemis, ont été améliorés, en particulier dans leurs réactions où le souci du détail est évident.
Graphismes
L’avancée graphique de l’univers Wario Land est plus qu’une évidence : elle est inouïe ! Entre la beauté des décors, les environnements variés et le détail sur Wario et ses sbires, leur apparence et leurs réactions, Nintendo a vraiment fait fort. Le jeu s’avère très coloré, il est donc préférable de ne pas jouer sur une GameBoy classique.
Bande son
Contrairement au premier opus, Nintendo a doté le jeu d’une bande sonore très agréable si bien qu’on laissera volontiers le son activé lors de notre périple. Les musiques sont diversifiées : tantôt entrainantes, tantôt farfelues lorsque la situation l’exige.
Durée de vie
25 niveaux pour l’aventure d’une manière linéaire, 46 en accédant aux niveaux secrets. Autant dire que l’aventure est longue, surtout pour celui qui décortique soigneusement chaque niveau. En effet, les portes vers des salles anecdotiques mais remplies de pièces sont nombreuses et pour s’enrichir au possible ou découvrir les passages secrets, le joueur devra prendre le temps de visiter de fond en comble chaque recoin du jeu. Une fois celui-ci terminé de manière linéaire, un autre objectif attend le joueur : découvrir tous les niveaux secrets et récolter l’ensemble des bonus. La rejouabilité de Wario Land 2 est exemplaire et pour atteindre les 100%, il faudra s’armer de patience et de dextérité !
Scénario
Cette fois-ci, c’est Captain Syrup qui dérobes ses biens à Wario, et à l’anti-héros de récupérer son butin. L’intrigue est très simple mais appuyée par la présentation de l’aventure sous une forme d’épopée. Puis créer un antagoniste récurrent tend à donner une âme à l’univers, comme Mario et Bowser, ce qui est loin d’être un mal.
Jouabilité
Manier Wario se présente aucune difficulté. Et si celui-ci est privé de ses casquettes de pouvoirs, la large panoplie de coup et la possibilité de changer l’état de Wario via des interactions avec l’ennemi est réellement inventif en plus d’être hilarant. On notera que la finalité de certains niveaux ou de certains bosses est très variable : Dégommer quatre canards maléfiques, disputer un match de basket contre un lapin des villes… Le gameplay du jeu se renouvèle sans cesse.
En résumé
Après deux très bons Super Mario Land et un Wario Land plus que satisfaisant, ce Wario Land 2 semble être l’apogée de la saga. Le titre est un renouveau total de gameplay, dispose de graphismes exceptionnels pour l’époque et d’une durée de jeu inouïe. Le plaisir de jeu est immense et il est difficile de se dire que les deux volets suivants pourront égaliser ce chef d’œuvre du jeu de plateforme. Pour tous les possesseurs de GameBoy ou de 3DS qui visiteraient l’e-shop, Wario Land 2 est un indispensable !
18/20
Wario a pris une pause de 5 ans entre 1994 et 1999, mais le voilà de retour dans Wario Land 2 pour la GameBoy Color (mais compatible avec la simple GameBoy). Roupillant dans son luxueux château gagné à la fin de l’opus précédent, notre anti-héros est victime d’un cambriolage et pas n’importe lequel : Captain Syrup et ses sbires reprennent leurs dus. Ni une, ni deux, Wario se lance à leur poursuite, une quête qui n’a qu’un seul but : récupérer son argent et dénicher par la même occasion de nombreux trésors !
Le moins que l’on puisse dire est que les 5 années qui séparent Wario Land 1 et 2 n’auront pas été veines tant les améliorations sont nombreuses. Pour faire simple, cette opus n’a plus grand-chose à voir avec les précédents et le surclasse même de loin. Il se permet différents paris risqués dans un seul but : proposer une aventure différente, au gameplay aux petits oignons.
Le gameplay est en effet le premier bouleversement opéré par la saga. Wario n’a plus de vies, il est même immortel. Quel intérêt alors ? A chaque contact nocif face à l’ennemi, Wario perd des pièces tout en sachant que cet argent est indispensable pour les mini-jeux dont nous parlerons aux paragraphes suivants, et ainsi finir le jeu à 100%. Ces piécettes, elles sont bien plus nombreuses à récolter que dans Wario Land premier du nom. Certaines immenses reliques permettent même d’en remporter une dizaine ou une vingtaine d’un coup. Immortel, oui, mais être touché à plusieurs reprises par l’ennemi peut s’avérer pire que perdre une vie. Néanmoins, contre les bosses, Wario ne perd plus de pièces : l’ennemi se contente simplement de l’expédier hors du terrain, obligeant le joueur à refaire une partie du chemin du niveau pour obtenir un nouveau combat.
La panoplie de coups de Wario a nettement évolué. Le bougre peut maintenant écrabouiller un ennemi ou une brique sans avoir recourt au chapeau à cornes de taureau. Oui, exit les bonus puisqu’étant immortel, Wario ne doit compter que sur sa propre force physique. Certains changements d’état ont lieu pour notre anti-héros et ceux-ci lui permettent de franchir certaines zones impraticables en temps normal. Pour parvenir à ces changements d’états, certains ennemis seront là : des dragons enflammant Wario pour que celui-ci détruise des briques jusqu’ici incassables, des magiciens réduisant la taille de Wario et le rendant plus agile… Les changements d’états sont présents de manière régulière… et sont hilarants ! A chacun d’entre eux, Wario a des réactions bien définies et prônent la dérision. Quel sadique le joueur fait en se plaisant à rire d’un Wario plat comme une crêpe ou bourré comme l’oncle Jean qui termine sa soirée de nouvelle an… Nintendo a ainsi énormément joué sur le côté grossier du personnage jusqu’à rendre l’aventure décalée au possible, que ce soit par les changements d’états de ce dernier ou l’avarice sans limite du personnage.
Puis, remarquons le changement total de l’interface de jeu. L’aventure s’ouvre sur une cinématique présentant les sbires de Captain Syrup procédant à leur cambriolage et mettant la demeure de Wario sans dessus dessous. La transition est brève entre la cinématique et le début du niveau, on ne pouvait qu’être dérouté à l’époque. La suite du jeu se présente comme une épopée découpée en différents chapitres : Nous n’évoluons plus sur une map comme l’ont fait Super Mario Land 2 et Wario Land premier du nom, mais nous poursuivons l’aventure de manière linéaire, sans pouvoir sélectionner son niveau ni revenir en arrière. Un tort ? Pas vraiment. Certains niveaux étant dotés d’un objectif particulier, les écrans de transitions permettent de détailler les buts à atteindre et, dans le même temps, légitimer le passage d’un environnement à un autre. Visiter les anciens niveaux est toutefois possible : Une fois le boss final vaincu, le jeu se présente comme un organigramme des niveaux, sur lequel le joueur découvre différents cheminements du soft. Wario Land 2 propose en effet des passages secrets menant à de nouveaux monde qui concluent différemment le jeu et permettent de conclure celui-ci à 100%. De plus, récupérer les trésors loupés dans les premiers niveaux n’est désormais plus impossible.
Nous en avons parlé précédemment mais, la récolte des trésors est une tâche importante, beaucoup plus longue que dans le premier opus. Chaque niveau dispose d’une relique à gagner dans un mini-jeu façon « Memory » où le joueur peut sélectionner le temps de vision des différentes cartes. Plus le joueur met de pièces, et plus de temps il aura pour visionner les cartes et avoir une chance de gagner. Mais attention à ne pas trop dépenser de monnaie car la fin de chaque niveau réserve un nouveau mini-jeu. Cette fois, il s’agit de deviner le chiffre représenté par un tableau découpé en différentes cases. Débloquer un case vous coûtera la modique somme de 50 piécettes, il est donc évident que plus tôt vous découvrirez le chiffre représenté, mieux ce sera pour les économies de Wario. Le gain de cette activité ? Un fragment d’un immense tableau que vous ne compléterez entièrement qu’en remportant le challenge bonus de chaque fin de niveau du jeu, y compris des niveaux cachés.
Les graphismes ont de nouveau fait un bond en avant et à ce titre, il est conseiller de savourer le jeu sur une GameBoy Color ou la beauté est à son paroxysme. Très coloré, le jeu propose de nombreux environnements : Le château de Wario, une virée dans la forêt, le parcours d’une rivière, la montée d’immeubles dans une ville… Nintendo a vraiment insisté dans l’évolution des environnements pour rendre l’aventure de Wario plus agréable. Les personnages, que ce soit Wario ou ses ennemis, ont été améliorés, en particulier dans leurs réactions où le souci du détail est évident.
Graphismes
L’avancée graphique de l’univers Wario Land est plus qu’une évidence : elle est inouïe ! Entre la beauté des décors, les environnements variés et le détail sur Wario et ses sbires, leur apparence et leurs réactions, Nintendo a vraiment fait fort. Le jeu s’avère très coloré, il est donc préférable de ne pas jouer sur une GameBoy classique.
Bande son
Contrairement au premier opus, Nintendo a doté le jeu d’une bande sonore très agréable si bien qu’on laissera volontiers le son activé lors de notre périple. Les musiques sont diversifiées : tantôt entrainantes, tantôt farfelues lorsque la situation l’exige.
Durée de vie
25 niveaux pour l’aventure d’une manière linéaire, 46 en accédant aux niveaux secrets. Autant dire que l’aventure est longue, surtout pour celui qui décortique soigneusement chaque niveau. En effet, les portes vers des salles anecdotiques mais remplies de pièces sont nombreuses et pour s’enrichir au possible ou découvrir les passages secrets, le joueur devra prendre le temps de visiter de fond en comble chaque recoin du jeu. Une fois celui-ci terminé de manière linéaire, un autre objectif attend le joueur : découvrir tous les niveaux secrets et récolter l’ensemble des bonus. La rejouabilité de Wario Land 2 est exemplaire et pour atteindre les 100%, il faudra s’armer de patience et de dextérité !
Scénario
Cette fois-ci, c’est Captain Syrup qui dérobes ses biens à Wario, et à l’anti-héros de récupérer son butin. L’intrigue est très simple mais appuyée par la présentation de l’aventure sous une forme d’épopée. Puis créer un antagoniste récurrent tend à donner une âme à l’univers, comme Mario et Bowser, ce qui est loin d’être un mal.
Jouabilité
Manier Wario se présente aucune difficulté. Et si celui-ci est privé de ses casquettes de pouvoirs, la large panoplie de coup et la possibilité de changer l’état de Wario via des interactions avec l’ennemi est réellement inventif en plus d’être hilarant. On notera que la finalité de certains niveaux ou de certains bosses est très variable : Dégommer quatre canards maléfiques, disputer un match de basket contre un lapin des villes… Le gameplay du jeu se renouvèle sans cesse.
En résumé
Après deux très bons Super Mario Land et un Wario Land plus que satisfaisant, ce Wario Land 2 semble être l’apogée de la saga. Le titre est un renouveau total de gameplay, dispose de graphismes exceptionnels pour l’époque et d’une durée de jeu inouïe. Le plaisir de jeu est immense et il est difficile de se dire que les deux volets suivants pourront égaliser ce chef d’œuvre du jeu de plateforme. Pour tous les possesseurs de GameBoy ou de 3DS qui visiteraient l’e-shop, Wario Land 2 est un indispensable !
18/20
De bestShikamaru [1205 Pts], le 03 Février 2014 à 15h00
Je l'ai tellement saigné ce jeu