Dvd Chronique - Digimon Coffret 6
Voici la chronique de Takato consacrée au 6ème coffret DVD de la série Digimon - Digital Monsters !
Takato, Henry et Rika sont des dompteurs de Digimon, des « Tamer » qui ont toujours cru que les monstres digitaux n’étaient que des produits de marchandising destinés à séduire la jeunesse. En rencontrant leurs partenaires, chaque Tamer a développé un état d’esprit différent. Mais malgré ce qui les sépare, le trio est destiné à se réunir à cause des apparitions nombreuses de Digimon dans la ville. Pour contrer ces menaces, une organisation nommée Hypnos veille à éradiquer le moindre monstre s’échappant du monde digital…
Après une excellente introduction de cette troisième saison dans le coffret précédent, faisant suite à la déception de Digimon Adventure 02, Digimon Tamers continue de se présenter et développer toutes ses qualités. Car le nouveau départ de la saga est entièrement bénéfique à Digimon et cette troisième série montre qu’elle déborde de qualités.
Ce que l’on constate au terme du visionnage de cet avant-dernier coffret, c’est le rythme de la série. Digimon Tamers est particulièrement lent si bien qu’en 23 épisodes, il ne se passe pas tant de choses que ça. Mais cette saison 3 est lente car elle a des choses à nous raconter, des personnages à présenter, des mécaniques à introduire et des enjeux à développer. L’histoire, telle qu’elle nous a été présentée dans les 5 premiers épisodes, peut se révéler basique. 3 enfants gagnent la compagnie de Digimon et affrontent d’innombrables monstres sévissant en ville, luttant parallèlement contre une organisation nommée Hypnos. Seulement, la série prend le temps de développer une thématique souvent survolée dans les saisons précédentes : le lien unissant le Tamer (ou le Digisauveur) à son Digimon. Et cette problématique, elle est traitée à travers les yeux de Takato, Henry et Rika, trois enfants « élus » aux mentalités bien différentes. Takato cherche à développer une amitié sincère et élève Guilmon comme il élèverait son Tamagochi, Henry est protecteur voir étouffant envers Terriermon, et Rika ne voit en Renamon qu’une arme de combat, le lien entre Tamer et Digimon étant basé selon elle sur la combativité. Mais on est habitués à force, et Digimon met une nouvelle fois l’accent sur les développements des personnages, mais aussi des Digimon, et elle le fait très bien. Encore une fois, Digimon ne prend pas le jeune public pour des débiles puisque tous ces développements sont menés avoir sérieux, sur un ton mature, sans virer systématiquement dans la niaiserie ou le larmoyant. Certains passages peuvent même s’avérer très dur et le simple principe qu’un Digimon se développe en tuant et en absorbant les données d’une autre entité digitale s’avère perturbant Et quitte à éviter les stéréotypes, les scénaristes sont allés jusqu’au bout. Hypnos se révèle ainsi comme une organisation ambiguë, finalement pas réellement méchante mais plutôt maladroite. L’opposition entre les Tamer et Hypnos révèle une seconde thématique de la série, ce conflit entre l’enfant et l’adulte, le rêve et l’espoir face à la rationalité et l’absence d’évasion.
Finalement, en 23 épisodes, les scénaristes n’ont pas chômé et ont appuyé plus que jamais la maturité de la saga sans toutefois oublier le scénario qui, bien que mettant du temps à se lancer, apparaît d’avantage au fil des épisodes. A ce stade de l’œuvre, l’histoire est loin de nous avoir présenté tout son potentiel mais arrivée à la dernière partie du coffret, la série opère un revirement scénaristique permettant d’apporter des enjeux plus graves et présenter de véritables antagonistes. C’est aussi le moyen habile trouvé par les scénaristes pour changer le rythme de la série et revenir à une aventure qui n’est pas sans rappeler les débuts de la première saison, à savoir un voyage dans le monde digitale et la rencontre avec une multitude de personnages et créatures.
D’une manière générale, Digimon Tamers montre qu’elle a des ambition scénaristique mais contrairement à Digimon Adventure 02, elle prend le temps de développer son histoire, traiter les différents axes de la série, apporter de la consistance aux personnages et accentuer le lien entre humain et Digimon qui semble être le cœur de la série. Il est évident que la série est à juger sur son ensemble car c’est au terme de celle-ci que nous verrons si sa démarche est réussie sur le long terme.
Techniquement, cette saison 3 reste dans la lignée de la seconde, avec quelques améliorations visuelles et en termes d’animation. Par exemple, les séquences de digivolution changent et garantissent la transition entre les deux premières séries formant un tout et cette nouvelle œuvre. Les combats n’étant jamais spectaculaires et les scénaristes privilégiant le développement de thématiques, le manque de moyens sur l’animation ne se fait pas tellement ressentir car avec Digimon Tamers, ce n’est pas du grand spectacle que nous recherchons.
Du côté des musiques, il est évident de rappeler que nous avons affaire à des compositions américaines et non les originales japonaises. Sans trop se fouler, Saban et 4Kids nous réservent les musiques des deux saisons précédentes. Seul le générique a droit à un petit remix en guise d’ending, mais rien de plus.
LCJ n’a pas fait d’effort quant à l’édition. Les visuels utilisés sont ceux de la saison 2 et n’ont ainsi aucun lien avec la série et les menus restent ceux à l’effigie de la saison 1. Le synopsis au dos du coffret a néanmoins changé pour être conforme à la nouvelle histoire, c’est déjà ça. Notons aussi que si seule la version française est présente et que le massacre de Saban et 4Kids persiste, force est de constater de Digimon Tamers est moins tourné en dérision, bien que des blagues vaseuses persistent ci et là.
Digimon Tamers se présente ainsi comme une série qui prend son temps en développant différents axes assurant la maturité de la série. Il ne faut pas chercher une avalanche d’affrontements dantesques lors du visionnage, mais bien le traitement de thématiques inédites à la licence. La présence de personnages passionnants et complexes ne fait que renforcer le plaisir de visionnage et si sur le dernier coffret l’œuvre accentue correctement son scénario, il se pourrait que nous ayons là la meilleure des séries Digimon diffusées en France.
Takato, Henry et Rika sont des dompteurs de Digimon, des « Tamer » qui ont toujours cru que les monstres digitaux n’étaient que des produits de marchandising destinés à séduire la jeunesse. En rencontrant leurs partenaires, chaque Tamer a développé un état d’esprit différent. Mais malgré ce qui les sépare, le trio est destiné à se réunir à cause des apparitions nombreuses de Digimon dans la ville. Pour contrer ces menaces, une organisation nommée Hypnos veille à éradiquer le moindre monstre s’échappant du monde digital…
Après une excellente introduction de cette troisième saison dans le coffret précédent, faisant suite à la déception de Digimon Adventure 02, Digimon Tamers continue de se présenter et développer toutes ses qualités. Car le nouveau départ de la saga est entièrement bénéfique à Digimon et cette troisième série montre qu’elle déborde de qualités.
Ce que l’on constate au terme du visionnage de cet avant-dernier coffret, c’est le rythme de la série. Digimon Tamers est particulièrement lent si bien qu’en 23 épisodes, il ne se passe pas tant de choses que ça. Mais cette saison 3 est lente car elle a des choses à nous raconter, des personnages à présenter, des mécaniques à introduire et des enjeux à développer. L’histoire, telle qu’elle nous a été présentée dans les 5 premiers épisodes, peut se révéler basique. 3 enfants gagnent la compagnie de Digimon et affrontent d’innombrables monstres sévissant en ville, luttant parallèlement contre une organisation nommée Hypnos. Seulement, la série prend le temps de développer une thématique souvent survolée dans les saisons précédentes : le lien unissant le Tamer (ou le Digisauveur) à son Digimon. Et cette problématique, elle est traitée à travers les yeux de Takato, Henry et Rika, trois enfants « élus » aux mentalités bien différentes. Takato cherche à développer une amitié sincère et élève Guilmon comme il élèverait son Tamagochi, Henry est protecteur voir étouffant envers Terriermon, et Rika ne voit en Renamon qu’une arme de combat, le lien entre Tamer et Digimon étant basé selon elle sur la combativité. Mais on est habitués à force, et Digimon met une nouvelle fois l’accent sur les développements des personnages, mais aussi des Digimon, et elle le fait très bien. Encore une fois, Digimon ne prend pas le jeune public pour des débiles puisque tous ces développements sont menés avoir sérieux, sur un ton mature, sans virer systématiquement dans la niaiserie ou le larmoyant. Certains passages peuvent même s’avérer très dur et le simple principe qu’un Digimon se développe en tuant et en absorbant les données d’une autre entité digitale s’avère perturbant Et quitte à éviter les stéréotypes, les scénaristes sont allés jusqu’au bout. Hypnos se révèle ainsi comme une organisation ambiguë, finalement pas réellement méchante mais plutôt maladroite. L’opposition entre les Tamer et Hypnos révèle une seconde thématique de la série, ce conflit entre l’enfant et l’adulte, le rêve et l’espoir face à la rationalité et l’absence d’évasion.
Finalement, en 23 épisodes, les scénaristes n’ont pas chômé et ont appuyé plus que jamais la maturité de la saga sans toutefois oublier le scénario qui, bien que mettant du temps à se lancer, apparaît d’avantage au fil des épisodes. A ce stade de l’œuvre, l’histoire est loin de nous avoir présenté tout son potentiel mais arrivée à la dernière partie du coffret, la série opère un revirement scénaristique permettant d’apporter des enjeux plus graves et présenter de véritables antagonistes. C’est aussi le moyen habile trouvé par les scénaristes pour changer le rythme de la série et revenir à une aventure qui n’est pas sans rappeler les débuts de la première saison, à savoir un voyage dans le monde digitale et la rencontre avec une multitude de personnages et créatures.
D’une manière générale, Digimon Tamers montre qu’elle a des ambition scénaristique mais contrairement à Digimon Adventure 02, elle prend le temps de développer son histoire, traiter les différents axes de la série, apporter de la consistance aux personnages et accentuer le lien entre humain et Digimon qui semble être le cœur de la série. Il est évident que la série est à juger sur son ensemble car c’est au terme de celle-ci que nous verrons si sa démarche est réussie sur le long terme.
Techniquement, cette saison 3 reste dans la lignée de la seconde, avec quelques améliorations visuelles et en termes d’animation. Par exemple, les séquences de digivolution changent et garantissent la transition entre les deux premières séries formant un tout et cette nouvelle œuvre. Les combats n’étant jamais spectaculaires et les scénaristes privilégiant le développement de thématiques, le manque de moyens sur l’animation ne se fait pas tellement ressentir car avec Digimon Tamers, ce n’est pas du grand spectacle que nous recherchons.
Du côté des musiques, il est évident de rappeler que nous avons affaire à des compositions américaines et non les originales japonaises. Sans trop se fouler, Saban et 4Kids nous réservent les musiques des deux saisons précédentes. Seul le générique a droit à un petit remix en guise d’ending, mais rien de plus.
LCJ n’a pas fait d’effort quant à l’édition. Les visuels utilisés sont ceux de la saison 2 et n’ont ainsi aucun lien avec la série et les menus restent ceux à l’effigie de la saison 1. Le synopsis au dos du coffret a néanmoins changé pour être conforme à la nouvelle histoire, c’est déjà ça. Notons aussi que si seule la version française est présente et que le massacre de Saban et 4Kids persiste, force est de constater de Digimon Tamers est moins tourné en dérision, bien que des blagues vaseuses persistent ci et là.
Digimon Tamers se présente ainsi comme une série qui prend son temps en développant différents axes assurant la maturité de la série. Il ne faut pas chercher une avalanche d’affrontements dantesques lors du visionnage, mais bien le traitement de thématiques inédites à la licence. La présence de personnages passionnants et complexes ne fait que renforcer le plaisir de visionnage et si sur le dernier coffret l’œuvre accentue correctement son scénario, il se pourrait que nous ayons là la meilleure des séries Digimon diffusées en France.
De tsubasadow [4303 Pts], le 15 Janvier 2014 à 23h43
Bonne critique. Je suis d'accord pour dire que la saison 3 est surement la meilleur saison en terme de scénario. Les 3 digisauveurs principaux sont intéressants et son bien développés (préférence pour le duo Reika/Renamon). Les méchants qui représentent les 12 signes zodiacaux chinois sont pas mal et on arrive à la partie de l'aventure où ils se rendent enfin dans le Digimonde (la partie que je n'ai jamais vu^^). Que du bon, hâte de lire la dernière critique de la série.
De Pandora [2493 Pts], le 15 Janvier 2014 à 21h16
Tiens, je n'ai jamais regardé cette saison...
Il faudrait que je m'y mette ! :)