Jeux Video Test rétro - Dragon Ball Final Bout
Parmi la jungle de jeux estampillé Dragon Ball, notre chroniqueur Takato a choisi cette semaine de revenir sur un jeu de baston sorti en 1997 sur PlayStation : Dragon Ball - Final Bout, qui laisse peut-être quelques souvenirs à certains, et pas forcément des bons...
Les jeux estampillés Dragon Ball sont nombreux, et ces adaptations ne s’estompent toujours pas et parviennent à toucher les consoles de nouvelle génération. Pourtant, ces montures vidéo-ludiques à l’effigie du manga d’Akira Toriyama ne datent pas d’hier et alors que la série était diffusée sur le Club Dorothée, ces jeux ont frappé aussi bien les consoles Nintendo que les machines de chez Sony. Dragon Ball Final Bout, sorti en 1997 au Japon sur la première Playstation, faisait mine de rien partie des premiers jeux de la saga, bien que ce ne soit pas une monture restée gravée dans les mémoires…
Le jeu s’ouvre par un énième opening chanté par Hinorobu Kageyama. Rapidement, on a l’eau à la bouche : Musicalement épique, techniquement réussie, cette animation présente les combattants principaux de Dragon Ball Z et… Dragon Ball GT, un choix peu anodin puisque le jeu couvre le début de la séquelle à Dragon Ball Z… Inédit à l’époque ! L’introduction vidéo terminée, le menu se présente au joueur, et tout l’enthousiasme engendré par le générique retombe. Le menu est affreusement vide et annonce le fiasco du jeu : Seuls sont disponibles un mode « Combats » et un mode « Tournoi » en plus des options. Ce dernier menu, censé permettre de régler les paramètres du jeu, abrite étrangement le mode d’entraînement, destiné à exercer les différentes techniques des combattants. Vous l’aurez compris, Final Bout se présente d’ors et déjà comme une vaste plaisanterie.
Le mode « Combats », le premier proposé est joueur, n’a rien d’un mode « Histoire ». Celui-ci est simplement absent du jeu, et ce Final Bout est voué à ne proposer qu’une succession d’affrontements, sans réelle cohérence entre eux. Moins Une dizaine de personnages sont disponibles dès le départ des jeux, et on aura plaisir de retrouver les principaux Saiyen comme Goku, Vegeta, ou Trunks, mais aussi les grands antagonistes que sont Freezer, Cell et Boo. Les combats défilants proposent principalement d’affronter de nouveaux personnages qui deviendront disponibles au fil de vos victoires. Enfin, « nouveaux personnages » est un terme bien ambitieux car hormis Gogeta, les autres nouvelles figures ne sont autre que les versions Super Saiyen des combattants déjà accessibles. Et la plaisanterie est d’autant plus grande lorsqu’on sait que Baby Vegeta, le boss de fin de ce mode combat, n’est pas proposé au joueur en tant que personnage jouable… Aussi, Goku sous sa quatrième forme de Super Saiyen est disponible, mais uniquement par le biais d’un code qu’il vous faudra chercher sur la toile, alors qu’il représente clairement un élément majeur de la saga « GT »…
Le mode « Tournoi » ne concernera que les joueurs souhaitant profiter du soft à plusieurs. Gamer solitaire, passez votre chemin. Quant aux autres, le mode permet de créer un Tenkaichi Budokai, en tous points similaires à ceux de la saga, en sélectionnant vos combattants. Amusant, mais le nombre de combattants possibles est grandement réduit.
L’énorme point faible du jeu réside dans son Gameplay. Les combattants sont lourds à manier et il existe une latence énorme sur l’exécution des techniques. Concernant la liste des capacités des personnages, elles sont assez peu nombreuses mais on le mérite d’apporter au soft deux initiatives intéressantes, le renvoi de vagues d’énergies ainsi qu’un mode combo permettant de rouer de coups votre adversaire en reprenant la dynamique des affrontements dantesques de Dragon Ball Z. Néanmoins, activer certains coups et renvoyer la bourrasque de votre adversaire tiendra souvent du hasard plus que de la chance. Au final, certains préfèreront coincer l’ennemi dans un coin et utiliser les coups classiques pour en finir au plus vite avec le mode Combats.
Techniquement, le bilan est mitigé. Le jeu prenait le risque d’introduire une modélisation entièrement en 3D, un pari dont Bandai aurait dû s’abstenir. Les personnages, bien que reconnaissables, ne sont qu’un ensemble de polygones et les décors s’avèrent affreusement vides et figés. Néanmoins, ils ont le mérite de reprendre des lieux clefs des sagas « Z » et « GT », notamment une Namek en voie d’explosion ou encore la nouvelle planète Tsuful.
La bande musicale du jeu reprend des thèmes déjà utilisés dans Ultimate Battle 22 ou dans les montures Super Nintendo. Les plus anciens joueurs se situeront en terrain connus de ce côté-là, et on retrouve avec grand plaisir « Hikari no Will Poser », la piste assignée à Trunks Adulte. On saluera aussi la présence des voix japonaises. Au début de tout affrontement, chaque combattant exprime quelques mots ou phrases cultes, des paroles qui ne bénéficient malheureusement pas de traduction. Et cette adaptation française est d’autant plus alarmante quand on remarque la traduction bancale de certains noms de personnages : Freezer devient ainsi "Friseur", et Baby Vegeta est simplement nommé Vegeta Bébé. Autant dire que ça se passe de commentaires...
Graphismes :
Final Bout fait le pari risqué de mélanger 2D et 3D. Le constat est mitigé : La modélisation des personnages, bien que maladroite, est finalement correcte pour l’époqueet si les terrains s’inspirent de lieux récurrents de la série, ils ont leur limites tant ils s’avèrent vide et il est impossible d’interagir avec le décor. On appréciera néanmoins la présence de l’opening du jeu, un générique reflétant tout le dynamisme de la série.
Bande son :
Les thèmes musicaux ne sont pas issus des séries animées mais sont des reprises d’anciennes musiques entendues sur les opus Super Nintendo ou encore Ultimate Battle 22, pour la plupart. Ces thèmes restent agréables pour l’ensemble, en particulier le générique de fin, une très belle composition piano qui permet d’apaiser la purge subie par le mode Combats.
Durée de vie :
Les modes de jeu souvent axé sur le combat multijoueur limitent ce Final Bout pour ceux qui seraient seuls face à leur console. Le mode Campagne est le seul mode de jeu accessible au challenger solitaire et se conclut en une vingtaine de minutes, tout au plus. Reste la curiosité et le plaisir de tester les nouveaux combattants, déblocables après un unique tour de Campagne, mais qui ne permettront pas la découverte de nouveaux ajouts du jeu…
Sous ses modes multijoueurs, le soft propose de plus amples possibilités, notamment le mode Tournoi, mais la maniabilité est trop laborieuse pour qu’on y prenne plaisir des heures durant.
Scénario :
La présence d’un mode Histoire fait cruellement défaut au jeu. Le mode principal n’est ainsi qu’une succession de combats sans vraie cohérence, jusqu’à aboutir au duel contre Baby Vegeta. Un joli zéro pointé pour le scénario, donc.
Jouabilité :
Quel gameplay laborieux que celui proposé par Final Bout… Les combattant sont lourds, lents, et disposent d’un panel de coups peu variés. Manipuler durant des heures les héros de Final Bout est une purge pure et simple. Fort heureusement, quelques points forts subsistent dans cette maniabilité : Notamment la possibilité de contrer une technique spéciale d’un adversaire par une autre, et l’activation d’enchaînements de coups rappelant les plus grands moments de Dragon Ball Z.
En résumé :
Prenant certains risques, Dragon Ball : Final Bout rate son essai. Pire, il s’écrase pitoyablement de par son contenu presque inexistant, sa maniabilité désastreuse et une bande sonore faiblarde. Au final, le jeu est conseillé uniquement aux plus grands adeptes de la saga d’Akira Toriyama désireux de découvrir toutes les montures vidéo-ludiques de la franchise, mais mieux vaut se rabattre sur des adaptations plus modernes.
7/20
Les jeux estampillés Dragon Ball sont nombreux, et ces adaptations ne s’estompent toujours pas et parviennent à toucher les consoles de nouvelle génération. Pourtant, ces montures vidéo-ludiques à l’effigie du manga d’Akira Toriyama ne datent pas d’hier et alors que la série était diffusée sur le Club Dorothée, ces jeux ont frappé aussi bien les consoles Nintendo que les machines de chez Sony. Dragon Ball Final Bout, sorti en 1997 au Japon sur la première Playstation, faisait mine de rien partie des premiers jeux de la saga, bien que ce ne soit pas une monture restée gravée dans les mémoires…
Le jeu s’ouvre par un énième opening chanté par Hinorobu Kageyama. Rapidement, on a l’eau à la bouche : Musicalement épique, techniquement réussie, cette animation présente les combattants principaux de Dragon Ball Z et… Dragon Ball GT, un choix peu anodin puisque le jeu couvre le début de la séquelle à Dragon Ball Z… Inédit à l’époque ! L’introduction vidéo terminée, le menu se présente au joueur, et tout l’enthousiasme engendré par le générique retombe. Le menu est affreusement vide et annonce le fiasco du jeu : Seuls sont disponibles un mode « Combats » et un mode « Tournoi » en plus des options. Ce dernier menu, censé permettre de régler les paramètres du jeu, abrite étrangement le mode d’entraînement, destiné à exercer les différentes techniques des combattants. Vous l’aurez compris, Final Bout se présente d’ors et déjà comme une vaste plaisanterie.
Le mode « Combats », le premier proposé est joueur, n’a rien d’un mode « Histoire ». Celui-ci est simplement absent du jeu, et ce Final Bout est voué à ne proposer qu’une succession d’affrontements, sans réelle cohérence entre eux. Moins Une dizaine de personnages sont disponibles dès le départ des jeux, et on aura plaisir de retrouver les principaux Saiyen comme Goku, Vegeta, ou Trunks, mais aussi les grands antagonistes que sont Freezer, Cell et Boo. Les combats défilants proposent principalement d’affronter de nouveaux personnages qui deviendront disponibles au fil de vos victoires. Enfin, « nouveaux personnages » est un terme bien ambitieux car hormis Gogeta, les autres nouvelles figures ne sont autre que les versions Super Saiyen des combattants déjà accessibles. Et la plaisanterie est d’autant plus grande lorsqu’on sait que Baby Vegeta, le boss de fin de ce mode combat, n’est pas proposé au joueur en tant que personnage jouable… Aussi, Goku sous sa quatrième forme de Super Saiyen est disponible, mais uniquement par le biais d’un code qu’il vous faudra chercher sur la toile, alors qu’il représente clairement un élément majeur de la saga « GT »…
Le mode « Tournoi » ne concernera que les joueurs souhaitant profiter du soft à plusieurs. Gamer solitaire, passez votre chemin. Quant aux autres, le mode permet de créer un Tenkaichi Budokai, en tous points similaires à ceux de la saga, en sélectionnant vos combattants. Amusant, mais le nombre de combattants possibles est grandement réduit.
L’énorme point faible du jeu réside dans son Gameplay. Les combattants sont lourds à manier et il existe une latence énorme sur l’exécution des techniques. Concernant la liste des capacités des personnages, elles sont assez peu nombreuses mais on le mérite d’apporter au soft deux initiatives intéressantes, le renvoi de vagues d’énergies ainsi qu’un mode combo permettant de rouer de coups votre adversaire en reprenant la dynamique des affrontements dantesques de Dragon Ball Z. Néanmoins, activer certains coups et renvoyer la bourrasque de votre adversaire tiendra souvent du hasard plus que de la chance. Au final, certains préfèreront coincer l’ennemi dans un coin et utiliser les coups classiques pour en finir au plus vite avec le mode Combats.
Techniquement, le bilan est mitigé. Le jeu prenait le risque d’introduire une modélisation entièrement en 3D, un pari dont Bandai aurait dû s’abstenir. Les personnages, bien que reconnaissables, ne sont qu’un ensemble de polygones et les décors s’avèrent affreusement vides et figés. Néanmoins, ils ont le mérite de reprendre des lieux clefs des sagas « Z » et « GT », notamment une Namek en voie d’explosion ou encore la nouvelle planète Tsuful.
La bande musicale du jeu reprend des thèmes déjà utilisés dans Ultimate Battle 22 ou dans les montures Super Nintendo. Les plus anciens joueurs se situeront en terrain connus de ce côté-là, et on retrouve avec grand plaisir « Hikari no Will Poser », la piste assignée à Trunks Adulte. On saluera aussi la présence des voix japonaises. Au début de tout affrontement, chaque combattant exprime quelques mots ou phrases cultes, des paroles qui ne bénéficient malheureusement pas de traduction. Et cette adaptation française est d’autant plus alarmante quand on remarque la traduction bancale de certains noms de personnages : Freezer devient ainsi "Friseur", et Baby Vegeta est simplement nommé Vegeta Bébé. Autant dire que ça se passe de commentaires...
Graphismes :
Final Bout fait le pari risqué de mélanger 2D et 3D. Le constat est mitigé : La modélisation des personnages, bien que maladroite, est finalement correcte pour l’époqueet si les terrains s’inspirent de lieux récurrents de la série, ils ont leur limites tant ils s’avèrent vide et il est impossible d’interagir avec le décor. On appréciera néanmoins la présence de l’opening du jeu, un générique reflétant tout le dynamisme de la série.
Bande son :
Les thèmes musicaux ne sont pas issus des séries animées mais sont des reprises d’anciennes musiques entendues sur les opus Super Nintendo ou encore Ultimate Battle 22, pour la plupart. Ces thèmes restent agréables pour l’ensemble, en particulier le générique de fin, une très belle composition piano qui permet d’apaiser la purge subie par le mode Combats.
Durée de vie :
Les modes de jeu souvent axé sur le combat multijoueur limitent ce Final Bout pour ceux qui seraient seuls face à leur console. Le mode Campagne est le seul mode de jeu accessible au challenger solitaire et se conclut en une vingtaine de minutes, tout au plus. Reste la curiosité et le plaisir de tester les nouveaux combattants, déblocables après un unique tour de Campagne, mais qui ne permettront pas la découverte de nouveaux ajouts du jeu…
Sous ses modes multijoueurs, le soft propose de plus amples possibilités, notamment le mode Tournoi, mais la maniabilité est trop laborieuse pour qu’on y prenne plaisir des heures durant.
Scénario :
La présence d’un mode Histoire fait cruellement défaut au jeu. Le mode principal n’est ainsi qu’une succession de combats sans vraie cohérence, jusqu’à aboutir au duel contre Baby Vegeta. Un joli zéro pointé pour le scénario, donc.
Jouabilité :
Quel gameplay laborieux que celui proposé par Final Bout… Les combattant sont lourds, lents, et disposent d’un panel de coups peu variés. Manipuler durant des heures les héros de Final Bout est une purge pure et simple. Fort heureusement, quelques points forts subsistent dans cette maniabilité : Notamment la possibilité de contrer une technique spéciale d’un adversaire par une autre, et l’activation d’enchaînements de coups rappelant les plus grands moments de Dragon Ball Z.
En résumé :
Prenant certains risques, Dragon Ball : Final Bout rate son essai. Pire, il s’écrase pitoyablement de par son contenu presque inexistant, sa maniabilité désastreuse et une bande sonore faiblarde. Au final, le jeu est conseillé uniquement aux plus grands adeptes de la saga d’Akira Toriyama désireux de découvrir toutes les montures vidéo-ludiques de la franchise, mais mieux vaut se rabattre sur des adaptations plus modernes.
7/20
De Francis, le 26 Mai 2013 à 08h29
Goku ssj4 est disponible sans le code il suffit de battre baby vegeta sans se faire infliger de dommage
De tsubasadow [4303 Pts], le 15 Mai 2013 à 22h32
Bon test dans l'ensemble j'ai trouvé.
A l'époque j'avais pas mal aimé car on pouvait y jouer Pan et Gogeta (car dans mes souvenirs aucun autre jeu DBZ de l'époque ne les proposaient). Comme tu dis le gameplay était sont gros point faible mais je pense quand y rejouant je serais aussi décu que toi Takato. Par contre la qualité de l'intro avec la musique me plairait toujours autant.
De naru34140 [798 Pts], le 15 Mai 2013 à 19h27
j'adorer ces jeux a l'epoque il sont meilleur que ce de maintenant
De lhine [294 Pts], le 15 Mai 2013 à 14h02
J'adorais ce jeu à l'époque. J'ai trouvé qu'au contraire le gameplay était facile, car on arrivait à faire leurs techniques ultimes facilement... J'aime bien l'opening d'intro aussi. Par contre la durée de vie laissait à désirer, ça passait trop vite. J'aurais mis un simple 10/20, car pas assez de personnages et de techniques, à part l'intro, les musiques de fond sont moyens. :D
De Kehidja [1965 Pts], le 15 Mai 2013 à 11h50
Après un opus Super Nes qui a fait sensation.Eh oui, s'amuser à diriger des Saiyens et s'envoyer des Kaméhaméhas dans la figure était jouissif en 1993 pour des fans de DBZ.
Puis Final Bout m'a laissé un gout d'amertume, l'ensemble n'est pas mauvais et c'est vrai que le passage a la 3D était risqué à l'époque. Le plus gros défaut est le gameplay effectivement, caractéristique la plus importante pour ce genre de jeu. Je m'y suis quand meme amusé.
Heureusement que les portages PS2-Game Cube furent à la hauteur.
Bon test mais je mets 12/20.