Critique - Dragon Ball GT Coffret 4- Actus manga
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Dvd Critique - Dragon Ball GT Coffret 4

Mardi, 30 Avril 2013 à 12h00

En route pour le 4ème coffret de Dragon Ball GT cette semaine avec une nouvelle chronique de Takato !

Voulant réparer les dégâts causés par Baby et Super C-17, nos héros ont réunis les 7 boules de cristal. Celles-ci, fissurées, laissent apparaitre un dragon hostile avant que les boules ne s’éparpillent aux quatre coins de la planète. A force d’invoquer Shenron, les boules se sont remplies d’énergie négative qui a donné naissance à des dragons puissants et maléfiques… Goku et Pan entament alors leur dernière quête pour éliminer ces sept dragons.

Nous y voilà, ce quatrième coffret marque la fin de Dragon Ball GT, et par la même occasion le point final à la saga animée Dragon Ball… ou presque.
La série n’a pas toujours su convaincre, il fallait donc que cet ultime arc puisse apporter une conclusion convenable à la série. Il faut dire que revenir sur les Dragon Ball et étoffer leur concept en imposant la limite de l’énergie négative est une bonne idée. L’épopée commença par la quête de Goku et Bulma pour retrouver les sept reliques, il est normal qu’elle s’achève par un arc qui leur est exclusivement consacré. Au terme de cette partie, nos héros ne pourront certainement plus invoquer Shenron, la boucle sera bouclée.

Et pour cette ultime partie, il semblait normal d’intégrer des ennemis particulièrement redoutables. Au nombre de sept, on pense en avoir pour notre argent grâce à une succession de combats dantesques… Oui et non. Les premiers dragons se révèlent très peu convaincants et, dans une optique de revenir aux origines de Dragon Ball, les combats tournent rapidement aux pitreries. L’idée est louable mais malheureusement, pour la dernière saga de l’histoire, la sauce ne prend pas. Passés les quatre premiers dragons, des adversaires plus redoutables, et surtout plus charismatiques, font leur entrée. Nous retrouvons alors certains éléments qui ont faire le charme de Dragon Ball, à savoir des rebondissements, des interventions de personnages, des montées en puissance inattendues et même des fusions ! Si la transformation de Vegeta en Super Saiyen de niveau 4 peut paraître grossière, sa fusion avec Goku constitue l’ultime fan-service qui pouvait rendre justice à cette série. Le fan-service touche même la dernière attaque sur Li Shenron, une technique que nous avons vu à maintes et maintes reprises depuis le cycle « Z », mais permet de revoir une dernière fois brièvement les personnages rencontrés dans cette série. Tout est mis en scène pour que la boucle soit bouclée, l’hommage est honorable. En réalité, le seul défaut à faire au dernier combat serait qu’il s’étire trop en longueur… Mais bâcler le dernier affrontement de Dragon Ball serait inacceptable, une telle longueur permet ainsi d’apprécier justement le duel ultime.

Vient alors la conclusion, une séquence à ne pas louper tant elle constitue la conclusion de toute la saga. Dans un premier temps, le sort de Goku est des plus étranges et apporte une dimension plus mystique à l’œuvre. On aurait pensé à une vie auprès des siens pour le Saiyen, on ressort alors du visionnage après une impression d’inachevé, comme si certaines explications manquaient à l’appel… La série se termine néanmoins par une projection intéressante, celle des descendants de Goku et Vegeta. Comme si leur rivalité durerait éternellement à travers leurs héritiers, intégrés au peuple terriens et vivant dans la paix, c’est ce que nous laissent croire les scénaristes de Dragon Ball GT. Difficile de parler d’une fin ouverte car après tant de combats, tout laisse croire que nos héros ont vécu dans la paix jusqu’à leur dernier souffle…

Il convient ainsi d’apporter un bilan à Dragon Ball GT. La série, boudée par beaucoup de fans de la saga, possède des défauts indéniables, notamment un début de série difficile, prenant son temps pour mettre en place l’intrigue, et certains éléments de l’histoire très peu développés, rendant les évènements parfois confus voir incohérents. Néanmoins, le fait de revenir sur certaines mythologies de la saga, notamment les Saiyen et les effets négatifs des Dragon Ball, étaient de très bonnes idées. Les scénaristes ont eu de bonnes intentions, notamment celle de mélanger les ambiances de Dragon Ball et Dragon Ball Z, afin d’apporter un souffle nouveau à la saga. Le pari est réussi car Dragon Ball GT est une série bien différentes de ses deux grandes sœurs, tant dans les évènements que dans le ton instauré. La controverse vis-à-vis de la série vient aussi de ce changement radical, qui plait néanmoins à quelques spectateurs. Dans tous les cas, Dragon Ball GT est une série qui prend de gros risques mais n’est pas forcément l’abomination que les fans condamnent. Le titre a ses qualités, comme ses défauts, il est indéniable que la sauce ne prendra pas pour tous. Libre à chacun de se forger son propre avis, mais retrouver l’ami Goku pour de nouvelles aventures est toujours choses appréciables.

Il est dommage que l’édition française ne rende pas justice à la série. Le coffret, sobre et joli, ne contient qu’un doublage français qui peut facilement figurer parmi les plus mauvais en matière d’animation japonaise. Très décevants jusqu’ici, les comédiens sur la quasi-totalité des personnages ayant été changé et l’impression que 5 ou 6 comédiens se partageaient les rôles subsistant, on atteint ici des sommets de non professionnalisme. Jugez la voix française de Gogeta qui supprime au personnage tout son charisme…

Dragon Ball GT tire ainsi sa révérence. Néanmoins, pour ceux qui souhaiteraient prolonger le plaisir, il reste le TV spécial « 100 ans après » qui se focalise sur Goku Junior, à moins de prendre son mal en patience et attendre le très prometteur film « Battle of Gods », associé à Dragon Ball Z !
 

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