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Dvd Chronique - Shakugan no Shana Coffret VOVF

Jeudi, 25 Octobre 2012 à 09h55

Voici la chronique de Takato portant sur le premier coffret VOVF de la série Shakugan no Shana, licencié en France par Dybex.
 

 
 
Dans ce monde semblable au notre, les Rinne sont des créatures venant du Royaume Pourpre et entrent dans la dimension humaine pour se nourrir d’énergie vitale. Pour les contrer, il existe certains êtres extraordinaires épaulés par un Seigneur Pourpre, les Flame Haze. C’est un jour comme un autre, après une journée de cours, que le jeune Yuji Sakai va apprendre cette vérité. Le monde semble se figer autour de lui quand un Rinne attaque les humains, et se trouve alors sauvé par Shana, une Flame Haze épaulée par le seigneur Alastor. Mais pour Yuji, il semble déjà trop tard et celui-ci est déjà à l’état de Torche, un substitut de corps humain après que celui-ci ait été dévoré par un Rinne, voué à s'éteindre dans les jours qui suivent. Bien assez tôt, notre héros se rend compte qu’il possède en lui un bien curieux trésor faisant de lui un Mystes : Chaque soir, à minuit, son énergie vitale se recharge comme une batterie. C’est conscient de sa faculté qu’il va aider Shana dans son combat face aux Tomogara, les maléfiques Seigneurs du Royaume Pourpre…

Après une première édition en DVD unitaires en 2008, la première saison de Shakugan no Shana revient à travers deux coffrets, chacun réunissant une moitié de série, et incluant cette fois un doublage français ! Voilà donc un excellent prétexte pour découvrir les débuts de cette série produite par J.C. Staff…

Sur ses débuts, Shakugan no Shana demande un certain effort d’attention. Les premiers épisodes mettent tout l’univers de la saga en place, et celui-ci implique une multitude de notions et termes assez techniques. On se trouve parfois perdus lors des premières scènes, mais tout n’est question de temps. Une fois tous ces termes digérés et intégrés, l’univers nous paraît comme un acquis, et on peut tranquillement plonger dans les péripéties de Yuji et Shana !

Un peu à la manière d’un shônen, Shakugan no Shana bénéficie d’un découpage très linéaire : A chaque arc scénaristique son ennemi, un Tomogara que nos héros devront défaire. Seulement, la linéarité est rompue par de nombreux passages de la vie quotidienne, ou l’intervention de nouveaux protagonistes… Car finalement, la série mise beaucoup plus sur les développements des personnages et les liens entre eux plutôt que sur l’intrigue coup de poing. Plus que la lutte face à l’ennemi, on se sent d’avantage intéressés par l’évolution de Shana au contact des humains et de Yuji, la manière dont les différents camarades de nos héros vont s’affirmer et trouver leur place dans l’intrigue… Les combats, bien que spectaculaires, ne brillant pas d’originalité, c’est bien cet aspect qui nous captive d’avantage sur ces 12 premiers épisodes ! Shakugan no Shana tente de briser les clichés des mentalités de personnages souvent vu et revus dans l’animation japonaise. Yuji a beau être faible, il va sans cesse se démarquer et ne pas rester le boulet que Shana doit protéger. Cette dernière, Tsundere de prime abord, va petit à petit montrer son côté humain… Chaque personnage bénéficie de son traitement, si bien qu’on finit par s’attacher toujours plus à eux !

Graphiquement, le chara-design est très « moe ». Les silhouettes sont lisses, les yeux grands et les visages ronds, les personnages paraissent bien moins âgés qu’ils ne le sont réellement. Finalement, si ce chara-design apporte un contraste avec le sérieux de la psychologie des personnages, c’est tout ce côté mignonnet qui nous aide à nous attacher à eux. Techniquement, le travail s’avère des plus remarquables : Le travail des couleurs est parfaitement maîtrisé et l’animation de qualité. Même si nous n’avons pas droit à un combat par épisode, ceux-ci s’avèrent très appréciables. La bande originale, même si elle n’est pas transcendante, s’accorde avec l’ambiance souvent étrange de la série. Du côté des génériques, il faudra accrocher à la J-Pop, sans quoi on serait tenté de zapper opening et ending…

Sur cette édition, Dybex nous propose deux boitiers slims contenant les 3 premiers DVD, tout ceci réuni dans un coffret au carton fin. La présentation est réussie et le format affiné du coffret le rend agréable. On remarquera que les visuels présents sont les même que ceux de l’édition unitaires et ne sont autres que les artworks officiels de la série, un très bon point donc. Mais le plus intéressant sur cette édition, c’est le doublage français qui s’avère une réussite ! Dans le rôle de Shana, nous retrouvons Frédérique Marlot, une comédienne déjà entendue dans Gundam SEED dont la voix et le jeu s’accordent à merveille avec la jeune fille. Les autres personnages ne sont pas en reste et chacun trouve une voix qui lui correspond, sans oublier le travail remarquable des comédiens. Aucun ne semble à côté de la plaque et a su s’approprier le personnage, faisant de cette version française un quasi sans fautes.

On notera que ce coffret se termine en plein cœur du second arc scénaristique, alors que la vraie bataille semble se profiler… Le suspens est à son comble, difficile de ne pas craquer sur le second coffret pour connaître le fin mot de cette première saison ! Prenante, Shakugan no Shana s’avère, sur ces 12 premiers épisodes, un excellent divertissement, intelligent et bien mené.
 

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