Ciné-Asie Critique - Shaolin Basket
Un peu de basket, ça vous tente ? Alors en attendant de dribbler sur les parquets, n'hésitez pas à lire la critique de Shaolin Basket rédigée par Kimi !
Stephen Chow nous avait offert, par le biais de Shaolin Soccer, une perception pour le moins décapante du football. Le succès fut au rendez-vous, ce qui permit au cinéaste chinois de se faire connaitre dans nos contrées. Shaolin Soccer étant un véritable tremplin pour Stephen Chow, il décida avec ses compères Kevin Chu & Chu Yen-Ping, de s’attaquer à un autre sport : le basket-ball. Bénéficiant d’un budget astronomique d’une dizaine de millions de dollars, ce film arrivera-t-il à la cheville de son ainé?
Le synopsis de cette nouvelle alliance entre le basket-ball et le kung-fu reste est très léger : il nous narre les péripéties de Shi-Jie, orphelin ayant grandi dans une école d’arts martiaux et mordu de basket-ball. La précision et les exploits de ce dernier impressionnent Chen-Li, une vieille croute qui n’hésite pas à le prendre sous son aile pour en faire un joueur professionnel. Shi-Jie deviendra donc, au fur et à mesure, une véritable star du ballon orange. Rien de bien original donc mais malheureusement le film ne nous offrira jamais de moments savoureux.
L’introduction éclair du film confirme cette hypothèse, étant très rapide, elle ne permet pas de s’attacher au personnage principal et le spectateur n’est en aucun cas concerné par ce qu’il se passe à l’écran. Nous suivons donc le chemin de Shi-Jie, de sa rencontre avec Chen-Li jusqu’à ses premiers pas sur le terrain, c‘est aussi simple que cela. Le film se laisse suivre mais il manque beaucoup de surprises, de rythme et de panache.
La touche délirante de Stephen Chow dans Shaolin Soccer est complètement inexistante au sein de Shaolin Basket. Où est passé l’humour burlesque du cinéaste chinois? Il a complètement disparu, éradiqué par le classicisme prononcé du film. Shaolin Basket comporte néanmoins quelques gags, portés par le personnage de Chen-Li, très loufoque, mais cela ne va pas plus loin. Pire encore, le kung-fu est aux abonnés absents : la majorité des matchs se résumant en un seul mot : dunker. Hormis la notion de dunk qui, à défaut de ne pas être très approfondie reste assez plaisante, il n'y a aucun semblant de kung-fu durant tout le reste des rencontres. Le film est donc très plat, manquant beaucoup de piquant, en un mot : soporifique.
« Celui qui contrôle le ballon, contrôle le match. »
Les rencontres en elles-mêmes ne surviendront que dans la dernière partie du film. Ces dernières sont assez classiques, manquant encore une fois d’originalité, de force et même de cohérence : la dernière épreuve en est le parfait exemple tellement elle est tirée par les cheveux. Soulignons également un autre point : elles ne se comptent même pas sur les doigts d’une main, une grosse déception pour celles et ceux qui s‘attendaient à de l‘action non-stop. A côté de tout cela, nous avons le droit à de longues scènes, pour la plupart inutiles, entre les personnages. A titre personnel, je me suis même demandé si le but du film était le basket ou les protagonistes. Car il faut l’avouer, développer les protagonistes n’apporte finalement que peu de profondeur dans ce genre de films, c’est avant tout l’action qui prime. Sauf que dans Shaolin Basket, c’est l’effet inverse qui se produit et cela est vraiment ennuyant au bout du compte.
Côté acteurs, Jay Chou, troque son statut d’homme aux multiples facettes pour celui de basketteur aguerri. Eric Tsang reste assez amusant dans le rôle de Chen-Li mais implication est trop restreinte. Quant aux personnages secondaires, ils font juste acte de présence, ni plus ni moins. Par ailleurs, le jeu d’acteur reste assez stéréotypé et convenu : le coup du personnage principal qui en pince pour la petite sœur du capitaine de son équipe aurait pu-être évité. Aucun protagoniste n’arrive d’ailleurs à tirer son épingle du jeu, chaque comédien nous livrant une prestation passable, un point c‘est tout.
Côté musique, nous avons le droit au thème principal de Shaolin Basket : « Zhou Da Xia » interprété par Jay Chou lui-même. Assez entrainant et rythmé, il apporte un tant soit peu de dynamisme aux matches. A contrario, il en deviendra répétitif et lassant à force de l’avoir dans les oreilles. Nous avons également droit à de superbes mélodies au piano ainsi qu’au violon pour les moments plus calmes, intimistes, renforçant cet aspect niais et idiot qui s’avère être présent tout au long du film.
L’édition de Metropolitan FilmExport est très maigre : un making-of de quinze minutes est présent mais il se révèle assez mince et son contenu reste très ordinaire. Il n’y a rien d’autre à se mettre sous la dent à part quelques bandes-annonces largement dispensables.
Shaolin Basket est donc un film d’une qualité plus que moyenne, qui se laisse regarder d'un œil endormi mais qui ne marquera pas les esprits. Il manque à Shaolin Basket une véritable identité ainsi qu’une force authentique qui lui aurait permit d’atteindre les sommets. Un film « corbeille » comme on dit, sitôt vu, sitôt oublié.
Stephen Chow nous avait offert, par le biais de Shaolin Soccer, une perception pour le moins décapante du football. Le succès fut au rendez-vous, ce qui permit au cinéaste chinois de se faire connaitre dans nos contrées. Shaolin Soccer étant un véritable tremplin pour Stephen Chow, il décida avec ses compères Kevin Chu & Chu Yen-Ping, de s’attaquer à un autre sport : le basket-ball. Bénéficiant d’un budget astronomique d’une dizaine de millions de dollars, ce film arrivera-t-il à la cheville de son ainé?
Le synopsis de cette nouvelle alliance entre le basket-ball et le kung-fu reste est très léger : il nous narre les péripéties de Shi-Jie, orphelin ayant grandi dans une école d’arts martiaux et mordu de basket-ball. La précision et les exploits de ce dernier impressionnent Chen-Li, une vieille croute qui n’hésite pas à le prendre sous son aile pour en faire un joueur professionnel. Shi-Jie deviendra donc, au fur et à mesure, une véritable star du ballon orange. Rien de bien original donc mais malheureusement le film ne nous offrira jamais de moments savoureux.
L’introduction éclair du film confirme cette hypothèse, étant très rapide, elle ne permet pas de s’attacher au personnage principal et le spectateur n’est en aucun cas concerné par ce qu’il se passe à l’écran. Nous suivons donc le chemin de Shi-Jie, de sa rencontre avec Chen-Li jusqu’à ses premiers pas sur le terrain, c‘est aussi simple que cela. Le film se laisse suivre mais il manque beaucoup de surprises, de rythme et de panache.
La touche délirante de Stephen Chow dans Shaolin Soccer est complètement inexistante au sein de Shaolin Basket. Où est passé l’humour burlesque du cinéaste chinois? Il a complètement disparu, éradiqué par le classicisme prononcé du film. Shaolin Basket comporte néanmoins quelques gags, portés par le personnage de Chen-Li, très loufoque, mais cela ne va pas plus loin. Pire encore, le kung-fu est aux abonnés absents : la majorité des matchs se résumant en un seul mot : dunker. Hormis la notion de dunk qui, à défaut de ne pas être très approfondie reste assez plaisante, il n'y a aucun semblant de kung-fu durant tout le reste des rencontres. Le film est donc très plat, manquant beaucoup de piquant, en un mot : soporifique.
« Celui qui contrôle le ballon, contrôle le match. »
Les rencontres en elles-mêmes ne surviendront que dans la dernière partie du film. Ces dernières sont assez classiques, manquant encore une fois d’originalité, de force et même de cohérence : la dernière épreuve en est le parfait exemple tellement elle est tirée par les cheveux. Soulignons également un autre point : elles ne se comptent même pas sur les doigts d’une main, une grosse déception pour celles et ceux qui s‘attendaient à de l‘action non-stop. A côté de tout cela, nous avons le droit à de longues scènes, pour la plupart inutiles, entre les personnages. A titre personnel, je me suis même demandé si le but du film était le basket ou les protagonistes. Car il faut l’avouer, développer les protagonistes n’apporte finalement que peu de profondeur dans ce genre de films, c’est avant tout l’action qui prime. Sauf que dans Shaolin Basket, c’est l’effet inverse qui se produit et cela est vraiment ennuyant au bout du compte.
Côté acteurs, Jay Chou, troque son statut d’homme aux multiples facettes pour celui de basketteur aguerri. Eric Tsang reste assez amusant dans le rôle de Chen-Li mais implication est trop restreinte. Quant aux personnages secondaires, ils font juste acte de présence, ni plus ni moins. Par ailleurs, le jeu d’acteur reste assez stéréotypé et convenu : le coup du personnage principal qui en pince pour la petite sœur du capitaine de son équipe aurait pu-être évité. Aucun protagoniste n’arrive d’ailleurs à tirer son épingle du jeu, chaque comédien nous livrant une prestation passable, un point c‘est tout.
Côté musique, nous avons le droit au thème principal de Shaolin Basket : « Zhou Da Xia » interprété par Jay Chou lui-même. Assez entrainant et rythmé, il apporte un tant soit peu de dynamisme aux matches. A contrario, il en deviendra répétitif et lassant à force de l’avoir dans les oreilles. Nous avons également droit à de superbes mélodies au piano ainsi qu’au violon pour les moments plus calmes, intimistes, renforçant cet aspect niais et idiot qui s’avère être présent tout au long du film.
L’édition de Metropolitan FilmExport est très maigre : un making-of de quinze minutes est présent mais il se révèle assez mince et son contenu reste très ordinaire. Il n’y a rien d’autre à se mettre sous la dent à part quelques bandes-annonces largement dispensables.
Shaolin Basket est donc un film d’une qualité plus que moyenne, qui se laisse regarder d'un œil endormi mais qui ne marquera pas les esprits. Il manque à Shaolin Basket une véritable identité ainsi qu’une force authentique qui lui aurait permit d’atteindre les sommets. Un film « corbeille » comme on dit, sitôt vu, sitôt oublié.
De Kimi [3391 Pts], le 09 Septembre 2012 à 13h34
@Dingoo: Ne jamais se fier à Wikipédia! ^^ Si tu regardes sur Allociné, Stephen Chow est bien le réalisateur de Shaolin Basket. ;) Le king-fu est juste le point commun entre Shaolin Basket & Shaolin Soccer mais ça ne va pas plus loin que cela.
De Mimosa [439 Pts], le 08 Septembre 2012 à 00h40
c'est une grosse daube... j'ai détesté
De dkrevenge [2696 Pts], le 05 Septembre 2012 à 10h21
j avais adoré shaolin soccer mais la ... je suis pas tenté
ils ont joué sur le nom pour vendre
De Dingoo [132 Pts], le 03 Septembre 2012 à 22h45
D'après IMDB et Wikipedia, ce film n'a absolument aucune relation avec Shaolin Soccer. Stephen Chow n'était pas impliqué dans sa production.
De Koiwai [12806 Pts], le 03 Septembre 2012 à 18h20
Jamais vu, mais étant donné que j'avais déjà eu beaucoup de mal avec Shaolin Soccer (vu il y a plusieurs années, faudrait peut-être que je réessaie de le voir)...
De Txeng [2137 Pts], le 03 Septembre 2012 à 11h10
Il est assez sympa ;)
De shinob [127 Pts], le 03 Septembre 2012 à 10h07
J'ai vu ce film une fois il y a trèèèès longtemps... Cl'air qu'il est clairement moins bon que Shaolin Soccer.