Test rétro - Street Fighter Alpha 3- Actus manga
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Jeux Video Test rétro - Street Fighter Alpha 3

Lundi, 16 Janvier 2012 à 11h00

En ce début de semaine, nous vous proposons de découvrir notre test de la version PS1 de Street Fighter Alpha 3, sortie dans nos contrées en 1999.




Le troisième opus de la saga Street Fighter Alpha, était, comme ses prédécesseurs, d’abord un jeu d’arcade. Il fut décliné sur les consoles de l’époque, notamment la Psone en 1999, objet du présent test. Par rapport aux opus précédents, peu de choses changent, si ce n’est des techniques de combat plus variées et un plus grand nombre de personnages jouables.

On y retrouve les traditionnels modes des jeux de versus fight. Premièrement, un mode arcade. Il s’agit de sélectionner un personnage, et après une courte introduction en anglais, l’ordinateur choisit aléatoirement un adversaire sur la mappemonde, le but étant d’en battre dix. La construction du mode est très simple, mais il n’empêche que le fait d’aller aux quatre coins du monde affronter des adversaires de différentes nationalités à un goût d’aventure loin d’être désagréable. Mais ce n’est pas propre à cet opus, et donc pas foncièrement novateur. Dans le même genre, le mode Tournée mondiale présente un intérêt supérieur pour ceux qui souhaitent explorer au maximum les offres du jeu. Le but de ce mode de jeu est d’augmenter les capacités de son personnage à travers l’expérience acquise dans ce mode. Par la suite, il sera possible de conserver l’évolution des personnages pour d’autres modes grâce au mode Entry. Pour cela, il faut franchir tous les stages d’un pays afin d’en débloquer d’autres. Les deux autres modes sont résolument plus classiques mais indispensables pour ce type de jeu : mode duel et mode entrainement. Ces deux modes sont d’ailleurs très bien faits de par la diversité des réglages pouvant être effectués. C’est notamment très utile dans le mode entrainement, car comme dans tout Street Fighter, il faut beaucoup s’entrainer pour parvenir à déclencher proprement les combos.

Venons-en donc au cœur du jeu, qui n’est pas vraiment le scénario, comme vous l’aurez deviné. Le déroulement des duels eux-mêmes. Tous les boutons de la manette servent à déclencher un type de coup ou de prise, mais il est surtout intéressant de sortir de combos. Le problème, vous vous en apercevez en lisant le manuel, c’est que ces combos sont très complexes, et les nouveaux-venus auront bien du mal à appréhender de prime abord la technicité des combos. Par ailleurs, le jeu étant vieux, il est impossible d’utiliser le joystick pour ceux qui possèdent des manettes plus récentes qu’à l’époque de la sortie du jeu, ce qui accroit la difficulté à sortir les combos comprenant des flèches en diagonale. Pour autant, c’est belle et bien la force du jeu. On peut s’entrainer seul des heures durant et pouvoir se vanter d’être devenu très fort à un jeu très technique, et par la suite faire des duels avec des amis. Street Fighter, à la différence d’autres jeux, n’est pas un simple spectacle, c’est tout un savoir-faire. Cela dit, cet aspect n’est pas parfait, si un joueur décide de bloquer le jeu en exécutant toujours la même combinaison, il peut assez facilement le faire, et l’amusement s’envole.

Concernant l’aspect artistique du jeu, ce jeu possède un sacré charme à l’heure actuelle. La 2D est typique de l’époque et n’a pas beaucoup vieillie. Jouer à Street Fighter vous fera vous replonger dans les années 1990. Le design typé manga des personnages est élaboré, il y en a pour tous les goûts, et la qualité est à peu près homogène, tout comme les décors. L’animation peut cependant parfois paraitre un tantinet rigide, défaut sans doute dû à un nombre de trames peu élevé pour décrire les actions des personnages. Les musiques sont quant à elles dynamiques et ont l’énorme qualité d’aller de pair avec les décors. Pour certaines arènes se situant en Chine par exemple, le joueur aura droit à une musique, mixée certes, mais qui comporte des sons caractéristiques inspirés de la musique de ce pays.

Notons par contre qu’aucun changement n’a été opéré sur la version européenne du jeu par une équipe francophone. Le jeu est intégralement en anglais.




Graphismes :
Beaucoup de couleur, de variété, que ce soit dans le design des personnages ou des décors. Les personnages sont absolument rayonnants et expressifs. De plus, de nos yeux actuels, les graphismes présentent un aspect rétro très sympathique.

Bande-son :
L’OST est parfaitement cohérente avec l’ambiance voulue du jeu, et fait honneur à la Playstation, première du nom. Elle aussi est typique de l’ambiance des jeux des années 1990.

Durée de vie :
La particularité de ce type de jeu de combat, c’est que l’accent est encore moins mis sur le scénario que d’habitude, mais vraiment sur l’aspect technique. En partant de ce principe, vous pouvez, comme le testeur qui vous parle à travers ces lignes, encore jouer régulièrement à ce jeu après plus de dix ans. Peaufinez ses techniques, tenter dix victoires d’affilée dans le mode arcade pour y voir le dialogue final, faire grimper l’expérience de ses personnages, débuter une partie improvisée au beau milieu de l’après-midi avec ces amis, les raisons d’y jouer sont aussi multiples que le jeu est indémodable.

Scénario :
La série des Street Fighter possède une intrigue récurrente aux travers des personnages, mais n’ayant pas de mode scénario digne de ce nom, ni aucune séquences cinématiques pour la mettre en valeur, cet aspect pourra vous échapperer quelque peu ici.

Jouabilité :
Tout l’intérêt du jeu est porté sur la technique. Il faudra un certain temps avant de pouvoir jouer correctement. Mais clairement, le système de combat est fin, et peut plaire aux plus exigeants. Les combos sont en revanche difficiles à déclencher, notamment ceux nécessitant une diagonale directionnelle. Par expérience, je peux vous dire qu’il y a quelques risques physiques. Reprendre le jeu après de longs mois d’inactivité et tenter des Hadoken en masse, c’est la garantie d’attraper des cloques sur le pouce gauche.

En résumé :
Street Fighter Alpha 3 est tout simplement un bon jeu de baston de rétro. Il est caractéristique d’une époque d’un point de vue ambiance, et n’est pas des plus faciles. C’est à vous de choisir ce qui vous sied le plus : quelques heures de temps en temps pour s’évader l’esprit, des après-midi entiers pour devenir le meilleur, ou des parties entre amis des plus conviviales. Le seul réel défaut du jeu, c’est le scénario, présent, mais mal présenté. Le portage sur Psone aurait gagné, par exemple, à y voir s’ajouter des cinématiques d’animation spectaculaires, comme cela a été fait pour d’autres jeux.


L'avis du chroniqueur
Raimaru

Lundi, 16 Janvier 2012
17 20

commentaires

tsubasadow

De tsubasadow [4303 Pts], le 16 Janvier 2012 à 22h53

J'ai ce jeu et je me souviens qu'il était super dur pour moi à l'époque, pourtant je me débrouillais bien sur les autres épisodes mais celui là je galérais depuis je n'y ai pas rejoué. Va falloir que je le réésaye maintenant que le temps à passé.

Par contre je ne suis pas d'accord avec toi Kimi, les Street Fighter sont quasiment mieux que les Tekken sur pas mal de points (de mon point de vue)

Kimi

De Kimi [3395 Pts], le 16 Janvier 2012 à 12h35

En accord avec la critique de Rai'. Tekken est par contre largement supérieur!

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