Dragon Ball Super - Partie 1 - Edition Collector - Coffret A4 Blu-ray - Actualité anime
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Dragon Ball Super - Partie 1 - Edition Collector - Coffret A4 Blu-ray : Critiques

Critique du dvd : Dragon Ball Super - Partie 1 - Edition Collector - Coffret A4 Blu-ray

Publiée le Lundi, 29 Octobre 2018

S'il y a un anime qui a énormément fait parler de lui depuis 2015, en bien comme en mal, c'est Dragon Ball Super. Suite directe à l'arc Majin Boo du manga original d'Akira Toriyama, ce projet lancé il y a un peu plus de trois ans s'est caractérisé par le manga de Toyotaro, publié en France depuis l'année dernière, mais surtout par la série animée produite par Toei Animation depuis juillet 2015, qui s'est terminée en mars dernier après 131 épisodes.
Il aura fallu attendre un certain temps, inhabituel même pour une série japonaise, pour arriver chez nous. Toei Animation étant du genre papy grincheux très stricte avec son poulain, une diffusion télévisée fut d'abord exigée, avant la parution de DVD et Blu-Ray. La bonne surprise, c'est que l'attente en valait la chandelle : Si le retour d'AB sur la saga a fait grincer des dents, l'éditeur a eu la bonne idée de s'associer à IDP pour la fabrication d'un premier coffret collector A4, trois coffrets étant prévus pour couvrir la série.

Pour ce début de série, Dragon Ball Super réécrit purement et simplement les films Battle of Gods et La Résurrection de 'F', respectivement sortis en 2013 et 2015. L'histoire se déroule alors quelques mois après la mort de Majin Boo et, tandis que Gokû et les siens profitent d'un peu de répit, une nouvelle menace apparaît en la personne de Beerus, dieu de la destruction qui s'est réveillé d'un long sommeil et part en quête d'un fabuleux adversaire qui lui est apparu en rêve : le Super Saiyen Divin. Forcément, il aura rapidement Gokû et Vegeta dans le collimateur...



Dragon Ball Super est une série assez bâtarde, qui gagne en qualité au fil du temps mais qui a souffert de débuts très, très compliqués. Outre la surprise négative de revoir deux intrigues que l'on connait déjà sous forme de presque 30 épisodes, ce sont les défauts techniques de ces premiers épisodes qui font déchanter lors du visionnage.

Certes, la version ci-présente est « retouchée », les défauts n'en restent pas moins évidents : Les deux premiers arcs sont laborieux techniquement, extrêmement mollasson concernant l'action et les chorégraphie de combat, et l'aspect visuel bien souvent aux fraises. On retrouve difficilement la patte nerveuse des deux séries animes originelles qui, même quand elles s'égaraient sur des rallonges scénaristiques interminables, restaient quand même plus dynamiques en terme d'action, ce qui ne l'empêchait pas non plus d'avoir son lot d'épisodes visuellement ratés.

Pourtant, des efforts sont faits au fil des épisodes, notamment vers les climax de chaque arc. Quelques fulgurances ont alors lieu sur certains épisodes qui nous permettent de retrouver le Dragon Ball qu'on aime : parfois dramatique, mais aussi intense et épique.



Du côté du scénario, chacun sera juge. A l'instar du manga, l'anime Dragon Ball Super se contente d'adapter, à sa sauce, l'intrigue globale écrite par Akira Toriyama. Ce dernier a le mérite de chercher à approfondir son monde, ici avec différentes notions divines (amenant des power-up sortis du chapeau mais pas inintéressants), ainsi que l'existence de différents univers qui prend un peu plus d'importance sur le troisième arc de l'anime, celui du tournoi des univers 6 et 7.
A côté de ça, il faudra accepter la volonté de l'auteur et de Toei Animation de revenir sur une hybridité très caractéristique des débuts de Dragon Ball, à savoir un mélange entre l'absurde et l'épique. Les grands combats se marient souvent à des gags et différentes situations burlesques, un peu comme l'arc Majin Boo finalement, mais qui cause parfois du tort à la série tant cette association n'est pas toujours bien gérée. Gokû, héros qui a marqué le cœur de plusieurs générations d'enfants à travers le monde, change littéralement de psychologie et passe du héros brave mais naïf à un profond crétin qui, parfois, montre un peu de sérieux. Soit Toriyama ne se souvenait plus de son personnage, soit les équipes de Toei Animation n'ont pas compris Son Gokû. Et sachant que Toyotaro s'est un peu mieux débrouillé de son côté, on penche vers la seconde option.



Néanmoins, aussi délicate soit cette première partie de série (mais qui se bonifie sur son troisième arc), on apprécie avoir entre les mains un véritable bel objet avec ce premier coffret collector. Après des éditions ultra minimalistes du côté de Kazé, un vrai coffret de qualité rend honneur à cette saga légendaire. Aussi, le coffret ne déçoit pas : fourreau A4 sobre mais efficace, deux digipack très classes visuellement, quelques ex-libris appréciables et un artbook qui recueille de très belles illustrations autour des trois arcs concernés par ce premier volume. Si on est maintenant habitué à cette recette avec les autres coffrets de ce format, jamais l'anime Dragon Ball n'aura eu une si belle édition en France, sauf peut-être avec les deux coffrets DVD des films autrefois édités par AB. Une très belle pièce, aussi les versions unitaires font bien pâle figure à côté, et on ne pourrait que recommander aux intéressés de se pencher sur cette version.



Un bilan logiquement mitigé pour cette première box : Si le coffret est d'excellente qualité et mérite de figurer dans les collections des fans, on ne peut pas autant se réjouir de ces premiers épisodes de Dragon Ball Super, pour tous les défauts évoqués précédemment. Reste que les deux arcs à venir s'annoncent bien meilleur, et le teasing de l'ultime épisode du coffret a de quoi faire trépigner d'impatience tant il présente le retour du légendaire Trunks du futur, aux prises avec une nouvelle menace. Forcement, l'attente du second coffret se fait avec impatience afin de profiter dans de bonnes conditions du très acclamé arc Trunks du futur, et pourquoi pas du début de l'arc de la survie de l'univers, selon le découpage du prochain volume.
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato

12 20
Note de la rédaction