Voleur aux cent visages (le) - Actualité manga
Voleur aux cent visages (le) - Manga

Voleur aux cent visages (le) : Critiques

20 Menshou Onegai!

Critique de la série manga

Publiée le Samedi, 14 Octobre 2017

« On le veut !!!!! »


Sortie en 1990, Le voleur aux cent visages, série en deux volumes inaugure la trilogie « délire » des Clamp, alors que celles-ci publient RG Veda, une épopée sombre et tragique. Les deux autres œuvres sont Clamp School Detectives et Dukalyon, liées par un trio de jeunes garçons.


 
Ijuuin Akira est un jeune garçon de 9 ans. Elevé par ses mamans, des jumelles, il est en vérité l'acrobate, un voleur de génie qui échappe à la police. Il a hérité ce titre de son père qu'il ne connaît pas. Habile, tels les Cat's Eye, il envoie un mot (ou plutôt ses mères) au propriétaire de l'objet qu'il convoite. Un soir, au détour d'un vol, il trouve refuge chez la jeune Oukawa Utako, une fillette de 6 ans avec qui il se lie d'amitié et bien plus.
Akira est tellement adorable qu'on a de la peine pour lui, ses mères ne semblant absolument pas responsables. Le pauvre garçonnet s'occupe de tout, malgré un luxe fortement apparent qui pourrait leur faire embaucher du personnel de maison. Sans compter qu'il ne décide jamais de ses sorties nocturnes.


Ce sont systématiquement elles qui choisissent un objet dont elles ont envie en le voyant. Que ce soit une tapisserie, une statue de glace ou un plat.
On pourrait dire que son style est un mélange entre celui d'Arsène Lupin et Kid l’insaisissable. Gentleman cambrioleur qui humilie la police avec des échappées rocambolesques.
Et on peut dire qu'il est bien entouré pour permettre au manga de rester sur un ton comique.
Son oncle et infirmier de l'école, Akechi Shigetaka, squatte les scènes du délit à venir pour mieux s'ingérer et faire capoter l'intervention de la police, quand ce n'est pas pour tenir le rôle de moralisateur.
Son voisin, un lycéen de 16 ans du nom de Kobayashi Ryuusuke, s'échine à l'attraper, comme s'il faisait déjà partie de la police.


Ses mères, elles, manquent de se faire capturer en cherchant à l'aider.
Concernant sa relation avec Utako, elle est mignonne, mais bizarrement pas tellement drôle, dans le sens qu'il n'y a que quelques gags lors de leurs discussions pour adoucir leurs rapports. On est plutôt souvent dans de grands élans philosophiques sur l'amour et sur l'appréciation de chacun au sujet de ce sentiment. D'ailleurs, on peut être gêné par la maturité dont fait preuve la petite fille. Déjà, elle ne croit pas à l'amour éternel, mais en plus son niveau de langage est très avancé. Il y a de quoi dérouter.


Le dessin entre les deux volumes évolue, comme c'est le cas dans la série RG Veda. Au début, les visages des enfants sont poupins et le trait de plume plutôt mince. Ensuite, il devient plus épais, bien que les visages quant à eux conservent une certaine rondeur. Par contre, il faut s'accrocher pour lire un manga dont le dessin date quasiment de 30 ans. Si on n'a pas connu cette période des Clamp, ça peut paraître étrange.


Bien que l'histoire se termine sur l'avenir des deux enfants, on regrette que les auteures aient encore fait leurs cachottières en ne révélant pas certains mystères. Qui ne seront pas plus révélés ici non plus.

A lire si vous aimez le manga X/1999, histoire d'y retrouver certains personnages.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Persmegas

13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs
12/20

Evolution des notes des volumes selon les chroniques:

6.00,4.00

Les critiques des volumes de la série