Suikoden V - Actualité manga

Suikoden V : Critiques

Gensou Suikoden V - Reimei no shiro

Critique de la série manga

Publiée le Lundi, 16 Décembre 2013

Après plusieurs adaptations de jeux vidéos plus ou moins réussis (et malheureusement cela tend plus souvent vers le « moins » que le « plus ») nous est arrivé une petite série que l’on attendait pas forcément mais qui s’est avérée d’une très grande qualité : l’adaptation de l’excellent Suikoden V, quelque temps après celle de Suikoden III.

Pour ceux qui l’ignorent, Suikoden est une série de RPG produit par Konami où on joue un jeune héros qui se retrouve malgré lui leader d’une une armée de libération dans une grande guerre qui le dépasse, et ce dans chaque épisode…bien évidemment épisode après épisode, le monde de Suikoden s’amplifie et devient de plus en plus vaste et passionnant (si l’on fait exception du quatrième opus raté), par conséquent le cinquième et dernier opus en date se veut être le plus riche.
Mais se pose alors toujours la même question: l’adaptation tiendra t-elle la route et fera t-elle honneur au jeu ? La question paraît d’autant plus légitime que le cinquième épisode de la série est le plus vaste et le plus long alors que l’adaptation ne tient qu’en quatre tomes (alors que celle du troisième épisode comptait onze volumes).

On découvre donc le jeune prince Ardil (baptisé ainsi pour l’occasion puisque le jeu permet de nommer le personnage comme on le souhaite, il s’agit donc d’un choix de l’auteur, choix que lui a laissé Konami) qui mène une triste vie dans un royaume où la couronne se transmet de mère en fille et où les princes n’ont aucun pouvoir. Mais il est aimé de sa mère la reine et de son père le chef des chevaliers de la garde, honneur qui revient au grand vainqueur des jeux sacrés qui désignent celui qui deviendra l’époux de la reine…Mais les complexités politiques échappent encore au jeune prince…

L’aventure commence doucement et prend très rapidement de l’ampleur jusqu’à un final grandiose…final qui n’est autre que la fin de l’introduction ! En effet, ces quatre tomes sont bien loin de raconter la grande aventure de Suikoden V dans son intégralité, en quatre tome cela aurait été catastrophique, l’auteur ne s’attarde donc que sur la première partie du jeu, celle qui voit les complots conduirent notre jeune héros à devenir un seigneur de guerre bien malgré lui, à devenir le symbole de la rébellion et de la justice. Cela peut apparaître frustrant (et en toute franchise ça l’est), mais de cette façon le peu qui est adapté l’est fait de manière remarquable ! Après tout, cette introduction est une aventure en soi, tous les évènements complexes qui suivront découlent de ces évènements

On sort de cette lecture totalement séduit par l’ambiance et les personnages. Le dessin est vraiment accrocheur, bien que demeurant classique. Le trait est fin et soigné. On reconnaît aisément les personnages du jeu et les fans ne pourront que s’en réjouir.
L’auteur de Suikoden III s’était efforcée d’intégrer les 108 étoiles du destin dans son adaptation, et bien qu’on n’ait droit qu’au début de l’histoire, l’auteur de cette courte série essaie d’en placer également un maximum.

Au fil des tomes, en fin de volume nous auront également l’occasion de découvrir des histoires courtes mettant en scène les héros du jeu à divers moments de l’aventure, soit après les évènements racontés dans les quatre tomes. C’est indéniablement un plus pour le lecteur ainsi que pour le fan. Il est juste dommage que ces histoires courtes n’aient pas été condensées en fin du dernier tome afin de nous donner un aperçu une fois l’introduction terminée, et non pas en plein milieu, alors que tous les lecteurs n’auront sans doute pas joué au jeu.

Les fans du jeu seront ravis et les autres y trouveront également leur compte malgré une légère frustration, mais se satisferont d’une fin ouverte largement convenable.


erkael


Note de la rédaction

Evolution des notes des volumes selon les chroniques:

16.00,15.00,17.00,18.00

Les critiques des volumes de la série