Même si Mixim 11 reste, scénaristiquement, en dessous de Mär, avec ses deus ex machina à répétition et les stéréotypes qui s'enchaînent, je ne peux pas tout à fait adhérer à l'avis général sur ce titre. Je m'explique:
Pour avoir lu les trois premiers volumes en anglais et les avoir achetés suite à un coup de coeur, je peux affirmer que le centre du problème est la traduction proposée par Glénat.
Le tome 1 est bourré d'humour à l'origine (je vous assure...), mais la traductrice semble n'avoir pas compris l'humour geek de Anzai, et s'être contentée de traduire littéralement, en se disant que le lecteur, lui, comprendrait bien ce que l'auteur a voulu dire.
La traduction s'améliore quelque peu par la suite, mais elle reste peu habile. Si après le premier volume elle ne gêne plus à la comprégension du manga, elle ne permet néanmoins pas de l'apprécier.
Ce qui est certain, c'est que le premier volume (excellent à mon goût, et pourtant j'ai lu de nombreux mangas) est totalement ruiné par cette mauvaise traduction! Certaines phrases sont grammaticalement incorrectes, les contresens sont nombreux, et tous les traits d'esprits des personnages passent à la poubelle.
Si je devais noter la série en elle-même, je lui donnerais 13/20. Mais je ne peux pas conseiller à qui que ce soit d'acheter la version proposée par Glénat, à laquelle l'on ne peut décemment pas mettre la moyenne.
Dommage que ce titre ait été sacrifié. La mauvaise publicité dont il a été victime est justifiée, mais pas forcément pour les bonnes raisons. Cela dit, il était légitime de croire que le mauvais travail venait de Nobuyuki Anzai, étant donné que Glénat est d'ordinnaire une maison d'édition sérieuse et appliquée.
De SkyLagger [166 Pts], le 27 Octobre 2014 à 10h29
Même si Mixim 11 reste, scénaristiquement, en dessous de Mär, avec ses deus ex machina à répétition et les stéréotypes qui s'enchaînent, je ne peux pas tout à fait adhérer à l'avis général sur ce titre. Je m'explique:
Pour avoir lu les trois premiers volumes en anglais et les avoir achetés suite à un coup de coeur, je peux affirmer que le centre du problème est la traduction proposée par Glénat.
Le tome 1 est bourré d'humour à l'origine (je vous assure...), mais la traductrice semble n'avoir pas compris l'humour geek de Anzai, et s'être contentée de traduire littéralement, en se disant que le lecteur, lui, comprendrait bien ce que l'auteur a voulu dire.
La traduction s'améliore quelque peu par la suite, mais elle reste peu habile. Si après le premier volume elle ne gêne plus à la comprégension du manga, elle ne permet néanmoins pas de l'apprécier.
Ce qui est certain, c'est que le premier volume (excellent à mon goût, et pourtant j'ai lu de nombreux mangas) est totalement ruiné par cette mauvaise traduction! Certaines phrases sont grammaticalement incorrectes, les contresens sont nombreux, et tous les traits d'esprits des personnages passent à la poubelle.
Si je devais noter la série en elle-même, je lui donnerais 13/20. Mais je ne peux pas conseiller à qui que ce soit d'acheter la version proposée par Glénat, à laquelle l'on ne peut décemment pas mettre la moyenne.
Dommage que ce titre ait été sacrifié. La mauvaise publicité dont il a été victime est justifiée, mais pas forcément pour les bonnes raisons. Cela dit, il était légitime de croire que le mauvais travail venait de Nobuyuki Anzai, étant donné que Glénat est d'ordinnaire une maison d'édition sérieuse et appliquée.