Quand sonne la tempête

L’histoire d’un jeune adulte japonais, qui enchaîne les petits boulots, jusqu’au jour où un ami lui propose un job bien payé, qu’il accepte. Il se retrouve alors à devoir se débarasser d’un corps d’une jeune femme ! Évidemment il s’en débarrasse plutôt mal et le corps va être retrouvé.



Quelque part au Japon, dans une ville de province portant les stigmates d’un violent séisme... Quand Sakai a accepté, une unique fois, un petit boulot de “collecteur” pour la mafia locale, il n’imaginait pas dans quoi il s’embarquait. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, et tandis qu’un terrible typhon s’approche de la ville, le voilà impliqué dans une sombre histoire de meurtre, avec un téléphone portable greffé dans ses entrailles... Entre vengeances, secrets du passé, chantages et autres magouilles, ce “déchet de la société” arrivera-t-il à sauver sa peau ?

Avec un style graphique particulièrement maitrisé, jouant sur les ombrages et ne lésinant pas sur les décors, Masaki Enjoji pose une ambiance qui ne vous laissera pas indifférent. Quand sonne la tempête rejoindra donc nos seinen sociaux, ceux-là même qui mettent en scène des personnages malaxés par la société. Dans l’intimité de Marie, Kanon au bout du monde ou même En proie au silence. Tous ces ouvrages, avec la vision de leurs auteurs respectifs, décrivent bel et bien des êtres humains écrasés par le poids de la société.