A la recherche du temps perdu

Titre VO: 失われた時を求めて
Titre traduit: Ushinawareta Toki wo Motomete
Dessin : : Variety Artworks / Team BANMIKAS
Scénario :: PROUST Marcel
Traducteur: LEFEBVRE-PAQUET Julien
Editeur VF : Soleil
Collection: Classique
Type: Seinen
Genre: Social, Tranche-de-vie
Editeur VO: East Press
Illustration: n&b
Origine: Japon - 2009

Age conseillé

Résumé

À l’instant où je mis en bouche la madeleine, je fus pris d’une étrange sensation : les souvenirs de mon enfance ressuscitèrent. En même temps que je me revoyais grandir, se présentait devant mes yeux une fresque de la haute société d’avant et d’après la Première Guerre Mondiale. C’était le début d’un long voyage à la recherche de mon temps perdu...

Thèmes

social tranche-de-vie

Les points forts de la série:

Découvrez en manga cet immense chef-d’œuvre littéraire, par lequel l’auteur, grâce à son interprétation particulière du temps et sa thèse sur les souvenirs, a marqué en profondeur la littérature et la philosophie du 20e siècle.

Si vous avez aimé ... vous aimerez

Manifeste du parti communiste (le) | Capital (le) - Soleil

Derniers commentaires

De vincesquall [1109], le 31 Mars 2017 à 08h52

16/20

Excellente adaptation d'une oeuvre classique de la littérature française! Le dessin est très agréable malgré un trait très prononcé (le cas été déjà surprenant dans Les Misérables) et la narration extraordinairement douce pour une histoire couvrant autant de temps et de personnages.
Bravo à Soleil Manga pour cette nouvelle iniatiative qui porte une nouvelle fois ses fruits!

Répondre

De Mistigris, le 07 Novembre 2015 à 14h22

17/20

J'ai apprécié le côté très abordable de ce manga qui permet de découvrir les grandes lignes de cette œuvre impressionnante qui est la recherche du temps perdu. Comme indiqué au tout début de ce manga, il n'a pas vocation à remplacer la lecture de l’œuvre originale mais à donne envie de la lire. Pari réussi!

Répondre

De Psychogun79 [109], le 05 Juillet 2015 à 10h33

17/20

Surpris quand j'ai vu cette couverture et tandis que j'adore l'écriture subtile de Proust, je ne pouvais pas résister à l'envie de cette lecture aussi rapide que délicieuse. Les dessins, bien qu'ils suivent les codes habituels du manga, ne sont pas d'une qualité irréprochable. Ils ne sont pas signés de la plume d'un mangaka, mais plutôt du studio qui les a réalisés. Alors, autant le dire d'emblée, on ne verra pas la mer et encore moins les mers à Balbec, juste un ou deux traits qui la suggèrent. Le côté de chez Swann et celui de Guermantes sont coupés à la serpe et leur réunion catapultée sous les traits pailletés d'une Mademoiselle de Saint Loup d'opérette. La description puis l'évolution du Baron de Charlus est tellement résumée qu'on évite de hurler de rire parfois. Les scènes d'amour sont bien loin des Catleyas. Mais il réussit tout de même à boucler la boucle du temps proustien ce qui n'est pas une mince affaire en si peu de pages et avec si peu de mots.

Proust, à travers cette œuvre multiple, a redéfini le temps et l'identité, mais ici on se propose plutôt de raconter les événements. C'est un peu comme si vous avez déjà eu la chance d'approcher dans la vie réelle un tableau de Francis Bacon et qu'on vous donne à voir un Polaroid de l’œuvre, photographie instantanée, partielle, partiale et forcément tronquée, vidée de sa substance. Un cliché de l'éternité.

C'est justement là où les choses deviennent intéressantes, Soleil Manga le précise dès le début, ce livre ne se substitue pas au roman de Marcel Proust mais il a pour seul but de donner envie de le lire ou de le relire. Et je dois bien avouer que cela a fonctionné. Après l'avoir refermé, j'ai eu une envie folle de reprendre, de nouveau, comme on peut le faire à tous les âges de la vie, l'original.

Répondre