Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 22 Mai 2013

Le Jet Black Scorpion a cessé d’agiter son dard suite à l’intervention de Suzuran. Le calme est revenu en ville mais la tension reste présente dans aux sein des esprits, le Scorpion ayant frappé un grand coup. Hana et ses camarades retournent donc vaquer à leurs occupations respectives tandis qu’Hisashi Amachi prépare sa contre-attaque…

Ce neuvième tome de Worst n’est donc pas donc pas très avare en action, le mangaka préparant le terrain avant une succession d’affrontements qui sera, à coup sûr, passionnante. Comme à son habitude, Hiroshi Takahashi ne se focalisera pas son récit sur un seul et unique groupe de protagonistes, le lecteur suivra donc le quotidien des corbeaux de Suzuran, des crânes rasés d’Hôsen, des hommes à la tête de mort du Front de l’Armement et de la bande de chiens galeux d’Hisashi Amachi.

La narration d’Hiroshi Takahashi est toujours aussi vive, le lecteur partagera les doutes, les joies, les peines des protagonistes face à des éléments venant troubler leurs habitudes respectives. Cet élément perturbateur n’est autre qu’Hisashi Amachi, ce rejeton s’est approprié le lycée Rindow en une fraction de seconde et souhaite déosrmais étendre son pouvoir sur les lycées voisins. Pour assouvir son projet, il s’est allié à plusieurs raclures, deux d’entre elles retiendront l’attention du lecteur : les frères Muroto. Le lecteur avait déjà fait la connaissance de Kômei Muroto à la fin du septième tome, il découvrira avec ce nouveau volume Zemnei, un déchet de la pire espèce, petit gangsta flirtant avec le danger à chaque instant. Hiroshi Takahashi manie donc avec facilité ses protagonistes, en incluant de nouvelles têtes qui joueront, à l’avenir, un rôle important.

Visuellement, il n’y a aucune nouveauté à souligner. Le mangaka fait preuve, comme toujours, d’une étonnante sobriété mais, à contrario c’est cette sobriété qui fait ressortir à merveille le côté poisseux de l’environnement dans lequel évolue Hana et de sa bande. Le contexte urbain est très saisissant et Hiroshi Takahashi en fait ressortir les moindres détails grâce à une précision on ne peut plus draconienne.

Les péripéties survenant dans chaque organisation/lycée sont, d’une manière générale, bien amenées par le mangaka et même si ces dernières restent très basiques (duels, vengeances…), Hiroshi Takahashi arrive toujours à donner du punch à ses intrigues par le biais de ses personnages très charismatiques. Les embrouilles de Shôgo Murata du Front de l’Armement sont le parfait exemple de ce dynamisme prononcé. L’ami d’enfance de Takumi Fujishiro perdra son sang froid en apprenant qu’un ancien ami a été victime d’un tabassage collectif. Cette petite embrouille pourtant mineure aura pourtant des retombées assez lourdes étant donné que les personnes à l’origine de cette maltraitance font parti du gang Mad House, organisation qui avait conclue par le passé un pacte de non-agression avec le Front de l’Armement. La fin du volume nous laissera sur un suspense pesant : Tesshô Kawachi et Shôgo Murata se rendant en territoire ennemi pour rendre des comptes. On a donc hâte de voir le dénouement de toute cette histoire dans le prochain tome.

Au final, il ressort de ce neuvième volume un bon moment passé en la compagnie des protagonistes de Worst, on prend constamment plaisir à suivre le quotidien de ces élèves bagarreurs dont le cœur est égal à la taille de leur poing. Hiroshi Takahashi fait le nécessaire pour nous divertir, nous surprendre, nous faire rire et c’est l’essentiel après tout.


Kimi


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Kimi
15 20
Note de la rédaction