Worst Vol.8 - Manga

Worst Vol.8 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 15 Avril 2013

Il ne fait pas bon traîner en ville ces derniers temps… Les hommes du Boucher en ont fait les frais et se sont fait rétamer par un petit gang notoire : Le Jet Black Scorpion. Avide de revanche, Yoshikatsu Kambe s’en va cogner quelques têtes dans les ruelles sombres… Ce qu’il ne sait pas, c’est que les petits gars du Scorpion sont très bien organisés. Le Boucher l’apprendra donc à ses dépens...

Le précédent volume faisait office de transition suite aux péripéties de Chiharu Ogawa. Avec ce huitième volume Hiroshi Takahashi se recentre uniquement sur l’action et met en avant le gang du Jet Black Scorpion, intronisé à la fin du précédent tome. Il n’est pas question pour le mangaka de faire avancer l’intrigue de son récit mais bel et bien de permettre à ses protagonistes de balancer des tatanes dans la figure de leurs adversaires.

Et dès les premières pages les coups commenceront à pleuvoir… Qu’on se le dise, les amateurs d’action seront aux anges, les tensions entre le Scorpion et leurs adversaires monteront crescendo dans la violence tout au long de la lecture. Le petit plus apporté par Hiroshi Takahashi avec ce nouveau volume est que cette fois-ci, Suzuran est touché de plein fouet par les agissements du Scorpion. Et ce n’est pas tout, Hana et Guriko sont eux aussi concernés. Le Jet Black Scorpion aura donc fort à faire face à leurs agresseurs, ces derniers s’étant divisées en quatre équipes, bien distinctes l’une de l’autre et ayant chacunes un objectif bien différent.

Si ce huitième volume de Worst est un véritable concentré d’action pure, l’auteur n’oublie pas d’apporter dans ce déluge de fureur sa petite touche humoristique habituelle par le biais de ses deux personnages fétiches : Hana Tsukishima et Guriko Hanaki. Une petite patte très appréciée mais si l’on aimerait que le mangaka change de protagonistes par moments. Enfin, Hiroshi Takahashi inculque toujours des valeurs qui lui sont chères et qu’il avait déjà transmis auparavant comme le respect et le sens du devoir. Il en résultera un long monologue très éloquent de la part d’Hana, le locataire de la pension Umehoshi n’hésitant pas à insister sur des points cruciaux afin de déstabiliser son adversaire.

Enfin, on pourra reprocher à Hiroshi Takahashi de ne pas faire évoluer son coup de crayon, ce dernier restant toujours très immersif mais manquant de piquant à la longue.

Ce huitième volume de Worst ne fait donc pas dans l'originalité mais le tout se laisse suivre sans souci. On pourra souligner quelques défauts notamment en terme de nouveautés et au niveau visuel, Hiroshi Takahashi ayant tendance à se reposer sur ses lauriers. Néanmoins, le mangaka a toujours le chic pour nous tenir en haleine dans les toutes dernières pages du tome et l’on attend donc le prochain volume de pied ferme.


Kimi


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Kimi
14 20
Note de la rédaction
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