Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 19 Mars 2013

Le vice-président de la famille Zenya étant intervenu pour calmer les esprits suite aux intentions maladroites de Chiharu, l’affrontement entre Suzuran, Hôsen et le Front de l’Armement n’a pas eu lieu. À la suite de cette intervention divine, Chiharu décida alors de se retirer de la famille et est devenu un homme libre de tout contrôle. Mais avant de rentrer chez lui, Chiharu Ogawa décida de se mesurer à Hana. Si notre ami chauve avait remporté ses précédents duels haut la main, Hana apprendra que chaque affrontement est loin d’être gagné d’avance.

Avec ce septième volume, Hiroshi Takahashi fait une petite transition entre les rebondissements du tome précédents et les péripéties à venir, tout comme il l’avait fait dernièrement avec le troisième volume.

La première partie du volume se concentrera donc sur le duel entre ces deux forces de la nature que sont Hana Tsukishima et Chiharu Ogawa. Le style visuel d’Hiroshi Takahashi n’est plus à prouver, le mangaka ayant offert des planches impressionnantes lors des précédentes lectures. Il n’hésitera pas à enfoncer davantage le clou en nous offrant un affrontement encore plus détaillé qu’à l’accoutumée, le coup de crayon étant très dynamique et endurant. Par ailleurs, le sort du Front de l’Armement sera scellé par le biais du duel entre Tesshô Kawachi et Kiyohiro Yoshimi, l’affrontement entre ces deux personnes désignant le leader de la sixième génération.

La majeure partie de ce septième tome sera consacré ensuite aux péripéties de trois lycéens voulant, par tous les moyens, assouvir leur domination ou tester leurs forces respectives envers un adversaire de taille. Ce sera l’occasion pour le lecteur d’entrapercevoir les talents cachés de Takumi Fujishiro, le petit bonhomme de la chambre n°1 de la pension Umehoshi étant très discret pour le moment. Cette partie est plutôt plaisante même si elle a tendance à trainer en longueur. Elle permet aussi au mangaka d’incorporer sa petite touche d’humour habituelle grâce à Guriko Hanaki et ses multiples conquêtes.

Si les ¾ de cette lecture sont loin d’être passionnant, le dernier chapitre a le mérite de contrebalancer tout cela, Hiroshi Takahashi faisant bouger son histoire à la vitesse grand V. Les dernières pages du volume, quants à elle, laissent entrevoir une suite des plus plaisantes. Espérons que le prochain volume soit à la hauteur de nos attentes.

Ce volume 7 de Worst n’est pas forcément une mauvaise lecture, il est même dans un sens capital pour le devenir de la série. Mais forcé de constater que cette lecture fait pâle figure face aux précédentes. Vivement le prochain volume pour plus d’action et de rebondissements.


Kimi


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Kimi
13 20
Note de la rédaction