Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 13 Juin 2019
A l'époque de leur mobilisation en Irak, le soldat Ôkura et le sergent Yamaguchi ont rencontre un petit garçon, fils de réfugiés. Dans ce climat de guerre, ils ont sympathisé avec cet enfant, ont parlé de tout et de rien, lui ont fait découvrir des chose,s ont joué avec lui... Malgré la situation, pas d'hostilité entre eux, mais simplement des échanges et une envie de partager. Du moins, c'est ce qu'ils croyaient, jusqu'à un terrible drame ayant plongé Ôkura pensant des années dans la drogue, comme si'l cherchait à fuir constamment ses regrets de cette époque. Mais aujourd'hui, plus de ténèbres en Ôkura, ni en son ami de toujours Yamagichi. Le deuxième est prêt à mourir pour que l'autre se batte, jusqu'à trouver sa Lumière... Cette Lumière, les autres Alice la verront-elles ?
Travaillant vite et bien le sacrifice annoncé d'Ôkura, Uru Okabe offre un début de volume assez fort, mais cela n'est que le présage d'une suite encore plus intense. Maintenant que la cinquième nuit et demi est achevée, tout se met en place pour la dernière nuit, face au sixième Démon de l'univers, le Roi de Maze en personne. Avant cet ultime combat qu'elle serait apparemment la seule à pouvoir gagner, Azuma a le sentiment que l'heure est venue pour elle de retourner chez elle, dans la maison de cette famille adoptive qui l'a tant brisée, pour se confronte rune dernière fois au "père" qui l'a battue et violée et dont elle a déjà brisé la vie. Sur place, ce qu'elle découvrira la surprendra... et la soulagera ?! Pendant plusieurs pages quasiment muettes, l'auteur régale alors pour l'ambiance qu'il installe, une ambiance où Azuma, pour la première fois, profite de la maison et de petits riens sans craintes, sans avoir peur d'être rouée de coups... Elle semble heureuse et apaisée, alors même que deux morts sont à côté d'elle. Mais cet apaisement à l'ambiance particulière ne peut dure,r car la mort de son père signifie aussi autre chose: si elle livre l'ultime combat pour sauver le monde, qui donc servira de "réservoir" et mourra ? La réponse est à la fois évidente et, une nouvelle fois, cruelle pour cette enfant à qui le bonheur semble toujours se refuser. Seki en a bien conscience, il a la volonté de protéger la fillette quitte à s'attirer les foudres des Cheshire et à abandonner le monde à son sort, mais le destin du "bébé moineau" pourrait prendre, finalement, une tournure encore différente...
A l'heure où le Roi apparaît enfin, la situation semble donc plus que critique... Est-il seulement possible, si Azuma n'intervient pas, de l'arrêter ? Dans un chaos de plus en plus présent, un chaos au fort parfum de mort, les têtes tombent brutalement les unes après les autres, mais une figure qui était devenue plus discrète récemment se dresse: Adachi, porté par des valeurs mais aussi par des ténèbres qu'ils ne semble pas loin de transcender. Pourra-t-il faire quelque chose ? Et s'il y parvient, quelle réponse encore plus inquiétante attend nos héros derrière ?
Ôkura, Azuma, Seki, Adachi... Le mangaka exploite très bien ces différents personnages ici, mais il utilise tout aussi bien le Roi, un être que pendant un petit moment on peine encore à cerner, jusqu'à ce qu'il révèle ses abyssales et intégrales ténèbres... Là aussi, Uru Okabe parvient à approfondir vite et bien cet antagoniste, ses origines, le secret de sa naissance, manière dont il a rejeté aussi bien les ténèbres que la Lumière...
Travaillant vite et bien le sacrifice annoncé d'Ôkura, Uru Okabe offre un début de volume assez fort, mais cela n'est que le présage d'une suite encore plus intense. Maintenant que la cinquième nuit et demi est achevée, tout se met en place pour la dernière nuit, face au sixième Démon de l'univers, le Roi de Maze en personne. Avant cet ultime combat qu'elle serait apparemment la seule à pouvoir gagner, Azuma a le sentiment que l'heure est venue pour elle de retourner chez elle, dans la maison de cette famille adoptive qui l'a tant brisée, pour se confronte rune dernière fois au "père" qui l'a battue et violée et dont elle a déjà brisé la vie. Sur place, ce qu'elle découvrira la surprendra... et la soulagera ?! Pendant plusieurs pages quasiment muettes, l'auteur régale alors pour l'ambiance qu'il installe, une ambiance où Azuma, pour la première fois, profite de la maison et de petits riens sans craintes, sans avoir peur d'être rouée de coups... Elle semble heureuse et apaisée, alors même que deux morts sont à côté d'elle. Mais cet apaisement à l'ambiance particulière ne peut dure,r car la mort de son père signifie aussi autre chose: si elle livre l'ultime combat pour sauver le monde, qui donc servira de "réservoir" et mourra ? La réponse est à la fois évidente et, une nouvelle fois, cruelle pour cette enfant à qui le bonheur semble toujours se refuser. Seki en a bien conscience, il a la volonté de protéger la fillette quitte à s'attirer les foudres des Cheshire et à abandonner le monde à son sort, mais le destin du "bébé moineau" pourrait prendre, finalement, une tournure encore différente...
A l'heure où le Roi apparaît enfin, la situation semble donc plus que critique... Est-il seulement possible, si Azuma n'intervient pas, de l'arrêter ? Dans un chaos de plus en plus présent, un chaos au fort parfum de mort, les têtes tombent brutalement les unes après les autres, mais une figure qui était devenue plus discrète récemment se dresse: Adachi, porté par des valeurs mais aussi par des ténèbres qu'ils ne semble pas loin de transcender. Pourra-t-il faire quelque chose ? Et s'il y parvient, quelle réponse encore plus inquiétante attend nos héros derrière ?
Ôkura, Azuma, Seki, Adachi... Le mangaka exploite très bien ces différents personnages ici, mais il utilise tout aussi bien le Roi, un être que pendant un petit moment on peine encore à cerner, jusqu'à ce qu'il révèle ses abyssales et intégrales ténèbres... Là aussi, Uru Okabe parvient à approfondir vite et bien cet antagoniste, ses origines, le secret de sa naissance, manière dont il a rejeté aussi bien les ténèbres que la Lumière...
Tout au long du volume, l'auteur parvient à offrir un sacré lot de rebondissements, de retournements de situation, de surprises, mais ce que l'on retient le plus de tout ceci est sûrement son portrait non-idéal de chacun de ses camps, que ce soit les humains, les Cheshire ou le Roi: chacun, à divers degrés, montre selon les cas de l'égoïsme, une volonté de s'en sortir quitte à sacrifier tout le reste/tout ce qui ne le concerne pas... mais malgré tout, il y a des espoirs. Alors, comment tout ceci se finira ? Après ce dixième tome très bien mené, on a plutôt hâte de le découvrir dans le onzième et dernier volume !
12/09/2019 