Violence Action Vol.5 - Manga

Violence Action Vol.5 : Critiques

Violence Action

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 23 Mai 2023

En forêt, la mission de protection de l'agent de police "ripou" Kuwai s'est largement envenimée: tandis que Kei, vaincue par un groupe de chasseurs, a été jetée à l'eau, l'étonnant duo Michitaka/Iwaya, venu aider, se retrouver face à un chien de chasse dressé, ce qui fait comprendre aux deux hommes qu'ils sont sûrement, ce moment-même, sous la menace de tireurs camouflés. Quant à Kuwai lui-même, il peut certes compter sur l'aide du repenti Imaoka pour l'aider, mais dès lors que ce dernier n'a plus de munitions, le duo semble totalement à la merci du cruel Usui...

Alors, comment s'en sortiront ces deux-là ? Michitaka et Iwaya sauront-ils déjouer le piège des chasseurs pour s'en sortir vivants ? Et dans quel état est Kei ? Au vu des différents personnages en scène, des difficultés rencontrées par Kei et de la dangerosité des ennemis, on aurait pu s'attendre à une dernière ligne droite d'affrontement assez tendue et compliquée, et pourtant il n'en est étonnamment rien: tandis que le duo Michitaka/Iwaya s'en sort franchement facilement au vu de la situation dans laquelle ils étaient, Usui prend bêtement son temps pour parvenir à ses fins, et Kei se contente de ressurgir presque comme si de rien n'était, pour un résultat qui finalement manque cruellement de difficultés. Tout ceci apparaît bien facile en décevant forcément un peu... Et cela, même si l'on pourra facilement apprécier le rendu assez clair (mais un peu basique) de l'action, le très bref focus sur les remords de Kuwai, et surtout les petites notes d'humour et de décalage, notamment quand Kei fait de glands des projectiles redoutables, quand elle part dans un petit délire de bromance, ou quand elle ne pense qu'à prendre un bon bain chaud sitôt la mission finie.

Après la fin cette affaire occupant les 80 premières pages du tome, ce sont des moments plus légers et un peu plus éloignés des missions qui nous attendent.
Tout d'abord, un séjour de Kei dans un complexe sportif nous permet d'entrevoir mieux que jamais sa part de naïveté/crédulité, dès lors qu'elle se fait escroquer par une femme vendant un soi-disant produit miracle. On s'amusera alors tout simplement de voir les personnes âgées du centre vouloir protéger cette gentille étudiante qu'ils considèrent comme un petit ange (si seulement ils connaissaient son petit boulot !), et une certaine "invitée surprise" se mêler de tout ça pour récupérer "sa" Kei.
Puis on retrouve notre héroïne dans son quotidien normal, où l'on voit, via sa découverte de certains films d'un goût douteux, à quel point elle n'a pas eu un passé comme les autres vu qu'elle ne connaît absolument rien en films, séries, livres et autres divertissements. Ca a de quoi intriguer encore un petit peu l'énigme du passé de Kei, mais il faudra encore attendre pour en découvrir réellement plus de ce côté-là. Le tout baignant également toujours dans une petite pointe d'humour, surtout au vu de l'initiation au boy's love que l'amie de Kei veut lui prodiguer.

Enfin, la dernière partie du tome revient sur le cas de Daria, avec l'arrivée d'une lettre de duel la replaçant face à un moment précis de son passé. On aurait alors pu s'attendre à un affrontement important et à une découverte un peu plus minutieuse du passé de cette fille et de celui qui fut en quelque sorte un professeur pour elle, mais en réalité il n'y a rien de tout ça: tandis que l'aspect action dans la neige reste lise et expéditif, aucun approfondissement des personnages n'est proposé, ce qui est franchement frustrant.

A l'arrivée, ce 5e volume de Violence Action oscille entre le sympathique (surtout grâce aux notes d'humour et de décalage), le basique et le plutôt décevant, en en faisant sûrement le tome le moins prenant de la série à ce jour. Après 4 premiers volumes où la petite recette fonctionnait bien, on commence à ressentir des limites dans ce que les auteurs proposent, donc espérons qu'ils sauront vite redonner un coup de fouet à leur oeuvre.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs