Vie en Doll (la) Vol.4 - Manga

Vie en Doll (la) Vol.4 : Critiques

La Vie en Doll

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 11 Septembre 2017

A l'heure d'aller prendre l'avion pour Miraberg en Europe, Kasumi, Rebecca et Samuel, aidés à distance par Michael, sont pris à parti par deux Vierges chargées de les éliminer : Jeremy, dotée d'un pouvoir de "téléportation" dangereux, et Elizabeta, considérée comme la plus puissante des porteuses de bijoux de la Reine. L'action continue de battre son plein et au bout du compte, le trio pourra-t-il embarquer indemne pour Miraberg, où Kasumi espère retrouver son père ?


D'abord annoncé comme la fin de la série, le tome 4 de La Vie en Doll ne marque en réalité que la fin d'une première partie, la deuxième partie n'ayant pas encore donné signe de vie au Japon. De ce fait, ne soyez pas surpris, en arrivant au bout de la lecture, de constater qu'absolument rien n'est réglé, hormis la naissance d'une certaine force psychologique en Kasumi, décidée à ne plus se reposer sur Kusumi et à affronter le danger par elle-même. Malheureusement, cette volonté de devenir forte, Jun'ya Inoue l'illustre de façon très pataude et clichée dans un tout dernier chapitre pas bien passionnant, où elle se retrouve confrontée à des "ennemis" d'un genre bien différent.


Avant d'en arriver là, à ce dernier chapitre un peu inutile, l'auteur choisit de rallonger la sauce à l'aéroport autour du combat contre Jeremy et Elizabeta. Si l'on regrettait, dans la dernière partie du tome 3, le fait que l'auteur s'arrangeait bien avec une facilité comme le fait que l'aéroport se vide comme par magie au moment du combat, ici il rectifie le tir, mais c'est un peu trop tard. Comme s'il y avait pensé après coup... L'affrontement, lui, a le mérite d'être très dynamique, mais il reste en réalité assez limité. A plus d'une reprise, le pouvoir de Jeremy est bien utilisé, en poussant nos héroïnes autant que l'adversaire à employer quelques petites stratégies. En revanche, c'est raté concernant Elizabeta. Elle est censée être la plus forte des Vierges, mais le traitement lisse qu'Inoue offre à l'action fait que ça ne se ressent jamais. Et à quelques reprises, on est assez désespéré de voir le traitement que l'auteur offre à cette ennemie, qui se fait copieusement insulter à cause de sa corpulence, et qui au final se fait avoir de façon ridicule à cause de ça. Enfin, l'autre déception vient de la mort d'un personnage important, une disparition qui est mal préparée et arrive sans émotion sur le coup, même si Jun'ya Inoue rattrape le coup juste après en s'intéressant de façon lisse, mais suffisante à la relation qu'avaient bâtie les deux personnages concernés.


En attendant patiemment une deuxième partie pas encore lancée au Japon, La vie en Doll s'offre une fin de première partie ni bonne ni mauvaise, qui se laisse lire, mais qui n'offre aucun panache. Cela dit, le principal problème du volume vient surtout de l'édition de Glénat, qui souffre d'un bug très étrange : dans le résumé du début de tome, toutes les syllabes "ci" sont remplacées par le signe "¥", et, pire, ils sont remplacés dans le volume même par des "â". Ça donne lieu à quelques phrases... bizarres, et ça témoigne surtout d'un gros problème de relecture, que l'on espère corrigé au prochain tirage. En attendant, les premiers lecteurs ne pourront que sourire ou s'exaspérer de ce couac plutôt indigne d'un éditeur aussi important.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
9.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs