The Yakuza's Guide to Babysitting Vol.10 : Critiques

Le quotidien de baby-sitter n'est jamais vraiment de tout repos, encore moins dans un contexte yakuza ! Ainsi Kirishima et son entourage vont-ils encore vivre diverses petites situations rapides au fil de ce dixième volume. Ici, Kirishima joue au papa et à la maman avec Yaeka, Sarah et Kaede en incitant cette dernière à braver sa timidité, puis doit vite régler un guet-apens pour tenir une promesse faite à Yaeka et ne pas être "puni" par celle-ci (spoil: ce serait une punition bien trop mignonne, Yaeka oblige ! ). Là, Sugihara se prend un peu trop de passion pour la divination, avant de réclamer de l'aide à un vieil ami pour essayer de faire plaisir à Yaeka avec un beau cadeau et gagner des points auprès d'elle. Puis Yaeka et sa tante se lancent dans un relooking de Ayumu (et elle a beau se ficher royalement de la mode, la lycéenne est attendrissante dès qu'elle se demande ce qui pourrait plaire à son bien-aimé Kanehira). Enfin, pas mal de monde se retrouver réuni pour un mot chez Takamatsu qui risque d'avoir certaines conséquences.

Globalement, rien de bien neuf dans ce dixième tome: Tsukiya campe sur sa petite recette habituelle, à base de chapitres généralement indépendant et qui défilent vite, parfois trop vite, au risque de n'exploiter qu'en surface les idées. L'ensemble, à défaut de surprendre et malgré son côté un peu trop routinier, reste néanmoins assez sympathique pour trois raisons. Tout d'abord, la présence d'une grande partie du casting: de la tante de Yaeka aux copines de la fillette, en passant par Sugihara, Takeuchi, Kanehira, Ayumu, Rei, Ren, Masaya ou encore certaines nouvelles têtes pour l'instant très secondaires, Tsukiya ne s'y trompe pas sur ce plan-là. Ensuite, le cocktail entre le contexte yakuza et l'aspect plus axé tranche de vie, tendresse et légèreté, qui reste plutôt bien présent à défaut d'être très appuyé cette fois-ci. Et enfin, la toute dernière partie du volume qui, suite au pot chez Takamatsu, amène quelques nouvelles choses en termes d'alliances entre clans pour se préparer à lutter contre les éventuelles prochaines menaces.

Il reste avoir si ce dernier aspect amènera un peu de renouveau dans la série, et en attendant on reste ici sur une lecture agréable sans plus. Pour l'arrivée de l'œuvre dans les numéros à deux chiffres, Tsukiya campe parfois un peu trop sur ses acquis et livre certains passages trop brefs et lisses, cependant l'attachement pour certains personnages opère encore suffisamment.