The Eminence in Shadow Vol.11 - Manga

The Eminence in Shadow Vol.11 : Critiques

Kage no Jitsuryokusha ni Naritakute

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 09 Février 2024

Dans un abri secret de Shadow Garden, un débat animé a lieu entre certaines filles de l'organisation de l'ombre, qui demandent à Shadow son avis sur n°666. Alors que les demoiselles pensent que leur maître est fou de rage face à la possible "trahison" de l'incriminée, notre héros ne sait même pas qui est cette fameuse n°666 et a ses pensées tournées ailleurs: à Oriana, tout porte à croire que la princesse Rose va épouser Thomas Zoschist... et ça, Cid ne peut pas l'accepter ! Comment diable la princesse, qui semblait déterminée à s'emparer du trône d'Oriana, pourrait-elle accepter de se marier à quelqu'un comme Zoschist , Sentant qu'il y a anguille sous roche, il entreprend alors de s'infiltrer à Oriana, en étant d'emblée bien aidée par ses retrouvailles avec Epsilon, elle-même infiltrée sur place en tant que pianiste et toujours aussi désireuse de le séduire (en vain, ça va de soi). Tout en faisant connaissance avec la domestique Margaret qui semble un peu trop s'intéresser à lui, il lui faudra comprendre dans quelle situation est Rose, et pourquoi elle est sur le point d'épouser Thomas...

Installé dans la dernière partie du tome précédent, ce nouvel arc ancré dans les manigances pour le trône d'Oriana décolle réellement avec ce 11e volume. Et même si l'on sent toujours autant que l'adaptateur manga Anri Sakano va vite en besogne, tout reste clair, surtout quand il s'agit d'exploiter différents quiproquos qui sont peut-être plus présents que jamais: du rôle de l'anneau jusqu'au malentendu amoureux que Rose se fait toute seule dessus, en passant par la façon dont l'affaire n°666 et l'affaire à Oriana se rejoignent sans que Cid capte tout, il y a beaucoup de scènes assez amusantes à retenir. Mais ce n'est peut-être rien face à la nature des manigances pour le trône d'Oriana, le tout prenant quasiment des allures de tragédie shakespearienne par certains aspects, sur une tonalité très premier degré qui jure malicieusement avec la façon dont Cid/Shadow règle les choses, au gré de découvertes lui tombant parfois quasiment toutes cuites dans les mains.

On s'amuse alors assez à la lecture de ce tome, jusqu'à une dernière partie qui amène encore un intérêt supplémentaire via le retour de la menace persistante que représentent l'ordre de Diabolos et la Table Ronde. Ainsi, on attendra sans le moindre déplaisir la suite et probablement fin de cette partie assez mouvementée dans le prochain volume.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.75 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs