Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 19 Février 2019
A cause de sa maladie héréditaire, Misaki n'a plus qu'un an à vivre au grand maximum, et durant ce court temps qui lui reste elle compte bien ne pas se laisser dicter sa conduite et profiter au mieux de chaque instant. Un caractère qui lui a valu d'attendrir et conquérir le coeur de Rei le "roi démon" du collège, mais c'est le gentil Yôta que la jeune fille a choisi. A côté de ce dernier, elle pensait avoir enfin trouvé le garçon apte à rester auprès d'elle et à la chérir pendant ses derniers mois sur Terre... mais hélas, elle ne s'attendait pas à ce que Yôta vient de lui annoncer: il en aime une autre, et rester avec notre héroïne semble alors trop malhonnête à ses yeux...
A peine mise en couple avec Yôta, Mizuki se voit donc déjà contrainte de se séparer de lui. Et là où le blondinet aurait pu irriter, il se révèle finalement assez juste dans sa démarche, en préférant avouer tout de suite la vérité à notre héroïne avant de la faire souffrir, quand bien même il sait que son véritable amour est totalement impossible, quand on le découvre ici. Par ailleurs, on découvre avec un certain intérêt, vite et assez bien, le personnage de Rika Mikuni, la belle, gentille et élégante jeune fille dont Yôta est amoureux.
Cette séparation soudaine, elle pourrait alors bien profiter à l'autre garçon de la série, Rei, dont l'amour pour Mizuki est désormais certain, encore plus après ce que le jeune garçon apprend sur l'état de santé de l'élue de son coeur... Si, au départ, Mizuki le prenait simplement pour un tyran puis pour un beau parleur, elle ne peut désormais, tout au long de ce volume, que constater toute la sincérité de son prétendant, qui ne va cesser à plusieurs reprises de lui démontrer son amour, parfois presque avec une abnégation bien éloignée de l'image qu'il pouvait renvoyer au tout début de la série.
Tout ceci est assez beau, d'autant que la maladie de Mizuki amène une touche dramatique pouvant éventuellement toucher les coeurs les plus sensibles. Néanmoins, il reste quelques grosses limites à la lecture. Tout d'abord la rapidité avec laquelle tout s'enchaîne au niveau des relations sentimentales de Mizuki, qui donne souvent l'impression que les sentiments sont dans le fond trop lisses. Puis le ton très naïf et facile de la plupart des événements (comme quand Mizuki tombe dans l'eau en voulant aller récupérer son collier seule en pleine tempête... elle est quand même un peu cruche). Enfin, les différentes facettes de l'oeuvre sont un peu mal équilibrées, par exemple ici les questionnements autour de la bague sont complètement occultés.
A peine mise en couple avec Yôta, Mizuki se voit donc déjà contrainte de se séparer de lui. Et là où le blondinet aurait pu irriter, il se révèle finalement assez juste dans sa démarche, en préférant avouer tout de suite la vérité à notre héroïne avant de la faire souffrir, quand bien même il sait que son véritable amour est totalement impossible, quand on le découvre ici. Par ailleurs, on découvre avec un certain intérêt, vite et assez bien, le personnage de Rika Mikuni, la belle, gentille et élégante jeune fille dont Yôta est amoureux.
Cette séparation soudaine, elle pourrait alors bien profiter à l'autre garçon de la série, Rei, dont l'amour pour Mizuki est désormais certain, encore plus après ce que le jeune garçon apprend sur l'état de santé de l'élue de son coeur... Si, au départ, Mizuki le prenait simplement pour un tyran puis pour un beau parleur, elle ne peut désormais, tout au long de ce volume, que constater toute la sincérité de son prétendant, qui ne va cesser à plusieurs reprises de lui démontrer son amour, parfois presque avec une abnégation bien éloignée de l'image qu'il pouvait renvoyer au tout début de la série.
Tout ceci est assez beau, d'autant que la maladie de Mizuki amène une touche dramatique pouvant éventuellement toucher les coeurs les plus sensibles. Néanmoins, il reste quelques grosses limites à la lecture. Tout d'abord la rapidité avec laquelle tout s'enchaîne au niveau des relations sentimentales de Mizuki, qui donne souvent l'impression que les sentiments sont dans le fond trop lisses. Puis le ton très naïf et facile de la plupart des événements (comme quand Mizuki tombe dans l'eau en voulant aller récupérer son collier seule en pleine tempête... elle est quand même un peu cruche). Enfin, les différentes facettes de l'oeuvre sont un peu mal équilibrées, par exemple ici les questionnements autour de la bague sont complètement occultés.
La lecture souffre un peu de ces limites, mais reste globalement jolie, et peut émouvoir principalement un assez jeune public.
24/06/2020 