Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 02 Avril 2019
Première série d'Akihito Tomi à paraître chez nous, Stravaganza a pris fin avec son sixième tome, en ce qui concerne l'histoire principale. Pourtant, le mangaka semblait ne pas vouloir dire adieu à ses personnages et son univers. C'est pourquoi en octobre 2017, il rempile avec un gaiden, composé d'histoires courtes autour de ses personnages. 8 chapitres composent ce dérivé qui prend finalement la forme d'un septième et ultime opus. Ainsi, le dernier tome de Stravaganza n'est pas la fin de l'histoire à proprement parler, mais un supplément voué à développer les personnages, et profiter un peu plus du style tantôt chaleureux, tantôt coquin, d'Akihito Tomi.
Si on s'y attendait un peu, le fait que Casterman propose ce tome spécial a de quoi ravir, tant la série principale s'est montrée extrêmement sympathique sur sa durée. Alors, pourquoi refuser une dernière plongée dans l'univers de la reine Viviane ? Ainsi, le mangaka s'intéresse à une poignée de personnages, et pas forcément ceux auxquels on s'attendait. C'est une surprise qui sera bonne ou mauvaise selon chacun, mais il était plutôt inattendu que l'auteur s'intéresse au clan des loup-garous, ainsi qu'à la princesse Tytyl. Des personnages qui n'ont pas forcément eu le temps de marquer dans le récit principal, dense et qui jouait avec énormément de figures différentes, si bien que certains de ces chapitres sonnent comme un aveu de l'auteur de ne pas avoir pu accorder à chacun les développements nécessaires. Pour ce type d'histoires, si elles ne présentent pas d'enjeux particulier, retrouver le petit univers de la série constitue un plaisir particulier. Et, justement, cette connaissance approfondie avec les personnages peut occasionner l'envie d'une relecture, afin de faire plus attention à ce petit monde lors d'une nouvelle découverte de l'histoire.
Mais les loup-garous que sont Fury et Maow, comme la princesse Tytyl, ne sont pas les seuls à avoir leurs petits moments de gloire dans le tome. Ce septième opus s'ouvre ainsi avec le récit de la rencontre entre Viviane et Olavie, un chapitre adorable par son ambiance et et sa dose de bons sentiments. Et cette douceur de ton, elle sera aussi abordée dans une histoire, anecdotique en apparence, autour d'un nouveau né et du bourru capitaine Dorn, un des rares chapitres à proposer de la nudité avec une vocation plus pure que la simple grivoiserie.
Car le côté racoleur de la série sera, bien sûr, présent dans cet ultime volume. On sent même qu'Akihito Tomi profite du fait d'être en dehors de l'histoire principale de Stravaganza pour tenter certaines choses... et pas toujours du meilleur goût d'ailleurs. Ainsi, le chapitre autour de la famille Sandorossa, servantes de Viviane, propose sans broncher une scène entre inceste et pédophilie, ou les trois sœurs dénudées montre leur adoration à leur petit-frère lui aussi en tenue d'Adam. Si l'auteur cache volontairement le côté explicite des actes, un grand malaise ressort de cette histoire toute particulière... Heureusement que les deux derniers chapitres réconfortent avec la nudité de l’œuvre puisqu'on y retrouve cette ambiance légère, comique, innocente et érotique de Stravaganza, sans que le mangaka se prenne au sérieux.
Si on s'y attendait un peu, le fait que Casterman propose ce tome spécial a de quoi ravir, tant la série principale s'est montrée extrêmement sympathique sur sa durée. Alors, pourquoi refuser une dernière plongée dans l'univers de la reine Viviane ? Ainsi, le mangaka s'intéresse à une poignée de personnages, et pas forcément ceux auxquels on s'attendait. C'est une surprise qui sera bonne ou mauvaise selon chacun, mais il était plutôt inattendu que l'auteur s'intéresse au clan des loup-garous, ainsi qu'à la princesse Tytyl. Des personnages qui n'ont pas forcément eu le temps de marquer dans le récit principal, dense et qui jouait avec énormément de figures différentes, si bien que certains de ces chapitres sonnent comme un aveu de l'auteur de ne pas avoir pu accorder à chacun les développements nécessaires. Pour ce type d'histoires, si elles ne présentent pas d'enjeux particulier, retrouver le petit univers de la série constitue un plaisir particulier. Et, justement, cette connaissance approfondie avec les personnages peut occasionner l'envie d'une relecture, afin de faire plus attention à ce petit monde lors d'une nouvelle découverte de l'histoire.
Mais les loup-garous que sont Fury et Maow, comme la princesse Tytyl, ne sont pas les seuls à avoir leurs petits moments de gloire dans le tome. Ce septième opus s'ouvre ainsi avec le récit de la rencontre entre Viviane et Olavie, un chapitre adorable par son ambiance et et sa dose de bons sentiments. Et cette douceur de ton, elle sera aussi abordée dans une histoire, anecdotique en apparence, autour d'un nouveau né et du bourru capitaine Dorn, un des rares chapitres à proposer de la nudité avec une vocation plus pure que la simple grivoiserie.
Car le côté racoleur de la série sera, bien sûr, présent dans cet ultime volume. On sent même qu'Akihito Tomi profite du fait d'être en dehors de l'histoire principale de Stravaganza pour tenter certaines choses... et pas toujours du meilleur goût d'ailleurs. Ainsi, le chapitre autour de la famille Sandorossa, servantes de Viviane, propose sans broncher une scène entre inceste et pédophilie, ou les trois sœurs dénudées montre leur adoration à leur petit-frère lui aussi en tenue d'Adam. Si l'auteur cache volontairement le côté explicite des actes, un grand malaise ressort de cette histoire toute particulière... Heureusement que les deux derniers chapitres réconfortent avec la nudité de l’œuvre puisqu'on y retrouve cette ambiance légère, comique, innocente et érotique de Stravaganza, sans que le mangaka se prenne au sérieux.
Il faudra donc faire abstraction de ce chapitre particulier qui pourra provoquer quelques remontées d'estomac, pour apprécier ce dernier volume. Globalement, les histoires proposées sont intéressantes, quand elles ne partent pas dans le très mauvais goût bien-sûr, et fait office de complément sympathique à Stravaganza. On espère tout de même revoir Akihito Tomi prochainement en France, ne serait-ce pour son style particulièrement chaleureux.