Six half Vol.5 - Actualité manga
Six half Vol.5 - Manga

Six half Vol.5 : Critiques

Six half

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 09 Juin 2015

Akio révèle à Mizuki, sa petite amie, qu’il n’a en réalité aucun lien de parenté avec Shiori. Akio est né du premier mariage de leur père et Shiori est né, de son côté, du premier mariage de sa mère. Ils sont donc frère et sœur par alliance. Pendant ce temps, Shiori se lance cette fois pleinement dans le mannequinat. Mais, à un moment donné, notre héroïne sera confrontée à un dilemme. Pour lancer sa carrière de mannequin, devra-t-elle poser pour des images plus sensuelles ?


« Dis, Akio... Ca ne t’est jamais arrivé, même une seule fois, de considérer Shiori en tant que ‘femme’ ? »


Le quotidien de la famille Kikuwa poursuit son cours, entre légèreté et complication. A chaque tome, on en découvre un peu plus sur le passé qui gangrène cette famille aussi unie que désunie. Nous en apprenons suffisamment que pour commencer à comprendre ce qui a construit le Akio d’aujourd’hui, pour comprendre les conséquences d’un passé qui se manifestent aujourd’hui. Néanmoins, Ricaco Iketani n’en révèle pas assez pour que l’on comprenne définitivement Akio. Il va sans dire qu’il est l’un des personnages les plus difficiles à cerner, notamment en ce qui concerne les sentiments qu’il éprouve pour sa ‘sœur’. La considère-t-il réellement comme sa sœur ou est-ce que ces sentiments sont plus complexes que cela ? Il est évident que l’auteure n’a pas son pareil pour nous mettre l’eau à la bouche, d’approfondir merveilleusement bien ses protagonistes et de savoir distiller quand il faut les révélations chocs.


Shiori, de son côté, est toujours tenaillé par les sentiments qu’elle éprouve pour un frère dont elle n’a plus vraiment de souvenirs. C’est dans cette solitude et ce secret qu’elle se tourne, sans en prendre conscience, de plus en plus du côté de Kai, qui représente ce qu’on pourrait appeler un meilleur ami pour elle. Mais Kai n’est pas près de renoncer à la conquête de la mannequin en herbe, sauf si quelque chose vient le troubler. Notre héroïne semble donc tout doucement, mais sûrement prendre sa vie en main. Cependant, sa décision de prendre part à un shooting de photos plus sensuel risque à un moment de lui être préjudiciable.


Encore une fois, Ricaco Iketani nous régale dans un shojo qui ne nous a jusqu’ici jamais déçus, bien au contraire. Même si ce cinquième volume ne sera peut-être pas le plus marquant, il n’en reste pas moins de très bonne qualité. Et comme les très bons shojos se font rares, autant en profiter jusqu’au bout.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs