Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 30 Mars 2020
Afin d'éviter cet avenir d'éternelle célibataire vierge rapporté par la elle du futur, Kayo décide de se prendre en main et de tenter le tout pour le tout avec Shinnosuke, son ami d'enfance qu'elle aime en secret. Elle prend alors une décision : lui avouer ses sentiments, une fois les examens scolaires terminés. Mais un trouble-fête se joint à l'équation en la personne de Taki, bourreau des cœurs qui a jeté son dévolu sur Kayo. Plus étonnant encore, le dom juan ne semble pas être n'importe qui...
Après une très bonne amorce, SOS Love devait montrer ce qu'il a dans le ventre, et poursuivre sur ses qualités. Pourtant, malgré la présence du pitch lié à l'histoire de voyage dans le temps, Yasuko choisit de poursuivre sur le registre de la comédie sentimentale plutôt classique, se servant des sauts temporels comme simple prétexte à créer d'importants dilemmes. Une déception au départ, toutefois corrigée sur la fin du tome qui promet une suite qui assume beaucoup plus les enjeux de la série. La mangaka ne semble donc pas avoir oublié ses idées, et c'est tant mieux.
Alors, l'ensemble de ce second opus joue essentiellement avec le triangle amoureux formé par Kayo, Shinnosuke et Taki. Le seul vrai bémol de cette suite vient essentiellement du don qu'a la mangaka pour jouer avec quelques quiproquos clichés, sachant que nombre d'entre-eux pourraient être résolus avec un peu de sincérité. Un point frustrant, mais qui permet à l'autrice de développer le personnage de Taki, qu'on aurait tort de juger avec les premières pages de ce second volume. Le bougre est d'abord agaçant, mais finit par évoluer de manière très rapide vers une figure ambigüe et pas si mauvaise que ça. Ca peut sembler classique dans l'approche, mais le résultat est plutôt appréciable, et il y a de quoi être curieux de voir ce que Yasuko fera du personnage à terme.
Des quiproquos, des sentiments inavoués, des mélimélos amoureux... Dans sa direction, cette suite prend parfois la direction opposée du premier volume, ce qui va de paire avec la petite mise de côté de l'intrigue du voyage dans le temps. C'est bien simple : Si celui-ci n'était pas évoqué ça et là, on aurait l'impression d'avoir affaire à une romance lycéenne particulièrement clichée. Pourtant, même si ce second tome est ce qu'il est, impossible de juger tout le potentiel de l’œuvre pour le moment. Car c'est subtilement que la mangaka rappelle que le côté SF de la série a un rôle à jouer, ce qui se ressent notamment sur la toute fin de volume qui créé une véritable hâte de lire la suite.
Il convient alors de ne pas juger SOS Love trop rapidement, pour le moment. Le tome en lui-même se révèle classique, tant au niveau des quiproquos que des caractères des personnages, mais pointe la bonne marge de progression du titre. Et sachant qu'il reste encore cinq volumes, la série de Yasuko a largement de quoi nous surprendre et faire preuve d'audace à l'avenir.
Après une très bonne amorce, SOS Love devait montrer ce qu'il a dans le ventre, et poursuivre sur ses qualités. Pourtant, malgré la présence du pitch lié à l'histoire de voyage dans le temps, Yasuko choisit de poursuivre sur le registre de la comédie sentimentale plutôt classique, se servant des sauts temporels comme simple prétexte à créer d'importants dilemmes. Une déception au départ, toutefois corrigée sur la fin du tome qui promet une suite qui assume beaucoup plus les enjeux de la série. La mangaka ne semble donc pas avoir oublié ses idées, et c'est tant mieux.
Alors, l'ensemble de ce second opus joue essentiellement avec le triangle amoureux formé par Kayo, Shinnosuke et Taki. Le seul vrai bémol de cette suite vient essentiellement du don qu'a la mangaka pour jouer avec quelques quiproquos clichés, sachant que nombre d'entre-eux pourraient être résolus avec un peu de sincérité. Un point frustrant, mais qui permet à l'autrice de développer le personnage de Taki, qu'on aurait tort de juger avec les premières pages de ce second volume. Le bougre est d'abord agaçant, mais finit par évoluer de manière très rapide vers une figure ambigüe et pas si mauvaise que ça. Ca peut sembler classique dans l'approche, mais le résultat est plutôt appréciable, et il y a de quoi être curieux de voir ce que Yasuko fera du personnage à terme.
Des quiproquos, des sentiments inavoués, des mélimélos amoureux... Dans sa direction, cette suite prend parfois la direction opposée du premier volume, ce qui va de paire avec la petite mise de côté de l'intrigue du voyage dans le temps. C'est bien simple : Si celui-ci n'était pas évoqué ça et là, on aurait l'impression d'avoir affaire à une romance lycéenne particulièrement clichée. Pourtant, même si ce second tome est ce qu'il est, impossible de juger tout le potentiel de l’œuvre pour le moment. Car c'est subtilement que la mangaka rappelle que le côté SF de la série a un rôle à jouer, ce qui se ressent notamment sur la toute fin de volume qui créé une véritable hâte de lire la suite.
Il convient alors de ne pas juger SOS Love trop rapidement, pour le moment. Le tome en lui-même se révèle classique, tant au niveau des quiproquos que des caractères des personnages, mais pointe la bonne marge de progression du titre. Et sachant qu'il reste encore cinq volumes, la série de Yasuko a largement de quoi nous surprendre et faire preuve d'audace à l'avenir.