Reign of the Seven Spellblades Vol.4 : Critiques

Oliver est tombé sur Darius Glenville dans les tréfonds du labyrinthe, et dès lors la part la plus sombre de notre héros se dévoile: cet homme est l'une des personnes qui a assassiné sa mère dans une profonde douleur sept ans auparavant, et il compte bien assouvir sa vengeance de façon implacable. S'en suit un petit affrontement qui est surtout l'occasion de voir quelle redoutable épée Oliver a héritée de sa mère, quel est son pouvoir (même si les explications dessus sont franchement foutraques), et jusqu'à quelle extrémités notre héros est prêt à aller pour accomplir sa quête vengeresse. une quête vengeresse dont on découvre un peu plus les tenant et aboutissants, entre l'aide apporter par ses cousins de la famille Sherwood, sa jeune sbire Teresa, l'obligation pour lui de garder son identité secrète et de ne pas être démasqué en tant que meurtrier de Darius, et l'identité des six autres personnes qu'il cherche à éliminer et qui montent jusqu'à très haut dans la hiérarchie de l'académie.

Après ce début de tome mouvementé, quatre mois s'écoulent et le quotidien à l'académie reprend, entre les cours de balais où Nanao brille en attirant toujours plus l'attention, les leçons d'ingénierie mécanique très bizarres (les auteurs en font décidément trop sur le côté fêlé de certains personnage, en l'occurrence le prof ici) et les portes ouvertes des clubs. Dans ce climat, pourtant, bien des choses continuent de se jouer et d'avancer à leur rythme en filigranes. D'un côté, les alliés de Darius doivent prendre en compte sa possible mort et devront essayer de comprendre qui l'a éliminé. De l'autre côté, une bien surprenante transformation a lieu du côté de Pete, ce qui permet d'installer le concept de reversi (reste à voir à quoi ça servira concrètement) et d'offrir à ce personnage se sentant si bon à rien une valeur nouvelle qui pourrait l'aider à mieux s'intégrer. Ensuite, un étrange avertissement de Salvadori a de quoi titiller Oliver. Et enfin, avec un "tournoi des élèves de première année" initié par un certain Tullio Rossi et auquel participent Chela, Nanao et Oliver, ce dernier risque rapidement de tomber face à de nouvelles manigances ennemies dont, pour le moment, on ne voit pas trop le véritable intérêt.

Ce tome a au moins le mérite d'intriguer sur plusieurs plans, mais dans l'immédiat le récit reste avare en réelles informations là-dessus. Et à côté de ça, quand il y a des petites révélations sur d'autres plans, elles restent plutôt lisses et peu palpitantes, la faute à un ensemble plus mal rythme et mal écrit. A l'arrivée, Reign of the Seven Spellblades a toujours des éléments intrigants, et ce tome est tout de même déjà un poil plus intéressant que son prédécesseur, mais le fait est que la plupart des nombreux personnages peinent à accrocher, et qu'il y a beaucoup mieux dans le genre.