Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 13 Juin 2012
Durant son combat contre Ankaizer, Shûto ne contrôle plus son pouvoir et se transforme en un Ratman monstrueux. Il perd connaissance et est sauvé de l’incendie par Ryo. Suite à cet évènement, le président de l’association des super-héros décide de retirer la prime sur Ratman, afin de confier sa capture à des héros de rang A+. Plus que jamais, Ratman est vu comme un élément nuisible, mais Shûto essaie de se convaincre qu’il peut faire le bien autour de lui.
Le début de ce volume de Ratman conclut donc rapidement ce qui avait été commencé lors du tome précédent. Ainsi, le rôle de Ratman devient de plus en plus central dans le monde des super-héros. C’est après l’occasion pour l’auteur d’étoffer sa galerie de personnages sympathiques, avec un trio de maid-girls super-héroïnes et un justicier débonnaire, emblème d’une pizzeria. Le petit problème avec tout ce beau monde, c’est que finalement, seul Ankaizer est pour l’instant l’incarnation de l’héroïsme corrompu. On attend peut-être l’apparition d’autres personnages de ce genre pour donner du crédit à l’idée du système pourri. De plus, les histoires courtes dédiées à ces nouveaux personnages sont plutôt simplistes et la narration est parfois maladroite, avec des sauts de conversations trop fréquents et quelques incohérences au niveau de l’intrigue.
Reste que l’ambiance moderne, l’humour des Jackys et le rôle des personnages principaux dans l’histoire sont des éléments toujours aussi plaisants. L’univers de Ratman est décidément pétillant et arrive à le distinguer de la masse des shônens actuels, même si ça ne saute pas aux yeux directement. En plus, la fin de ce tome trois fait avancer l’intrigue : enfin Ratman se lance pour retourner un quiproquo en sa faveur.
Enfin, après Spiderman et les super-sentais dans les tomes précédents, notons qu’Inui s’amuse encore à faire des clins d’œil à l’univers des super-héros avec une référence à la série Heroes.
Après un démarrage en trombe, l’auteur pose ici un peu son intrigue pour développer encore son univers. Malgré tout, c’est toujours aussi divertissant, alors pourquoi s’en priver ?