Quand Takagi Me Taquine Vol.17 : Critiques

Voici déjà 17 volumes que la tranche de vie de Soichiro Yamamoto dure, au gré des échecs de Nishikata et des taquineries de notre chère Takagi qui, derrière sa malice, cache plus ou moins ses sentiments pour son benêt de camarade de classe. Et concrètement, la recette ne change pas avec, une nouvelle fois, une salve de chapitres indépendants où toutes les occasions sont bonnes pour que ces deux-là se lancent leurs petits défis.

Ainsi, certains moments sont de purs petits jeux que les deux collégiens se lancent: deviner à quoi pense l'autre, éviter de prononcer un mot interdit secret déterminé par l'autre, Nishikata qui doit porter ce que Takagi choisira... mais dans bien d'autres occasions, tout part d'une petite situation anodine se transformant naturellement en une sorte de défi, que ce soit quand Nishikata envisage de retrouver la base secrète de son enfance, quand un bouton de son uniforme se découd, ou encore quand il se promène tout simplement avec la jeune fille parce qu'il n'a pas envie de rentrer.

Les petites situations restent toujours aussi variées après tant de tomes, et le charme opère toujours aussi bien dès lors que Takagi trouve le moyen de taquiner son cher Nishikata, avec nombre de situations où elle laisse possiblement deviner ses vrais sentiments tandis que le jeune garçon, toujours aussi lourdaud sur ce point précis, fait mine de rien ou se dit qu'elle est juste en train de la taquiner. Ca reste mignon tout plein, plus encore quand nos deux personnages principaux ont l'occasion de s'ouvrir un petit peu plus sur certains aspects, par exemple la gentillesse de Nishikata.

Ces deux-là continuent donc de former un binôme attachant, complice dans son genre, et que l'on apprécie toujours de retrouver pour de nouveaux instants aussi anodins qu'agréables. Et en prime, on aimera constater que Yamamoto n'oublie pas ses personnages secondaires, avec un joli chapitre consacré à Hôjô et Hamaguchi, ou même le petit bonus nous faisant retrouver le groupe de Mina, un peu trop discret ces derniers temps.