Princesse et la Bête (la) Vol.8 - Actualité manga
Princesse et la Bête (la) Vol.8 - Manga

Princesse et la Bête (la) Vol.8 : Critiques

Niehime to Kemono no Oh

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 19 Décembre 2019

Sire Brown, le futur nouveau seigneur de Marsya, vient de subir une agression, et même s'il s'en est sorti vivant, l'identité de son agresseur reste entière... C'est alors que les regards de plusieurs gardes aux ordres du capitaine Giran se tournent vers une personne: Lantbert, le nouveau capitaine de la garde de Salifie ! Après tout, il était introuvable ces dernières heures, et, surtout, il s'agit d'une hyène, espèce crainte et méprisée de tous... Le "coupable idéal" a beau clamer son innocence, il est arrêté, mais Salifie s'interpose: à partir du moment où Lant a déclaré être innocent, elle veut le croire... Accompagnée du Giran, trouvera-t-elle le coupable et pourra-t-elle innocente Lantbert ?

Etonnamment, cette affaire s'achève vite en occupant seulement le premier tiers du volume, et ainsi l'épreuve de notre chère reine de substitution à Marsya tourne plutôt court. Néanmoins, le principal intérêt de cette partie vient bien d'ailleurs et se trouve en un personnage: le nouveau venu du tome précédent, Lantbert. Car à partir du moment où il se retrouve accusé et enfermé et que Salifie décide de lui faire confiance envers et contre tout, du fond de sa cellule on a l'occasion de découvrir les plus douloureux souvenirs de la jeune hyène. Une enfance misérable, marquée par le racisme et les préjugés envers les hyènes, par l'état de santé de sa mère, par ses efforts jamais reconnus par les autres qui ont tout bonnement décidé de ne jamais lui faire confiance simplement parce qu'il est une hyène, et que les hyènes là-bas ont une image négative due à leur passif... Yu Tomofuji, vite et bien, parvient ainsi à rendre Lant attachant, et même à expliquer pourquoi il a un caractère si arrogant et quelle sont les origines dramatiques de son ambitieuse quête de pouvoir. Surtout, on sent bien qu'en Salifie, il a enfin trouvé celle qu'il cherchait, la personne acceptant de lui accorder sa confiance et donc de la valeur, et cette partie permet alors de très bien consolider sa place de garde du corps auprès de notre héroïne.

"Que je sois en bas de l'échelle, que je sois un gamin ou que je sois une hyène, je voulais tout simplement être crédible, aux yeux de quelqu'un comme toi..."

Après cela, la suite du volume se veut un peu plus calme, mais non moins intéressante. A l'heure de revoir enfin Leo, Salifie se sent troublée, et son amour paraît alors se renforcer encore, si bien qu'Amito et même Tetra, arrivée pour visiter le château, décident d'être aux petits soins pour leur amie en la poussant un peu plus auprès du roi. On a alors à nouveau droit à l'une de ces petites scènes tendres entre Leo et Salifie, ponctuée d'une jolie petite jalousie du monarque qui témoigne bien de tout l'amour qu'il prote à sa future reine humaine. Mais pendant ce temps-là, on ne peut également qu'être assez intrigué par ce qui se passe du côté de la petite Tetra, que ce soit son comportement vis-à-vis d'Anubis qui ne semble pas la laisser indifférente, où les agissements nocturnes d'une certaine silhouette...

Le dernier tiers du tome, lui, revient sur un jeune homme que l'on n'avait pas vu depuis le tome 3: Iriya. Tandis que Salifie continue de voir à quel point les démons ne sont pas tous mauvais, le garçon, lui, conserver sa haine farouche pour les être démoniaques, qu'il continue de traquer. Pourtant, sa rencontre avec un tout jeune démon kidnappée, Marlow, pourrait commencer à changer un petit peu sa vision des choses... La petite affaire proposée ici est très classique, néanmoins elle est prenante pour ce qu'elle montre d'Iriya, dont le désir de justice et le passé douloureux prennent heureusement le dessus sur sa haine des démons, dans une situation où certains humains sont tout aussi horribles que peuvent l'être certains démons. Rien n'est tout blanc ou tout noir... et puis, le petit Marlow amuse et touche facilement avec son côté naïf !

Tomofuji sait développer vite et bien Lant et renforcer sa place dans le récit, amène encore quelques nouveaux éléments intrigants, nous fait plutôt plaisir en revenant un peu sur le cas Iriya même si au premier coup d'oeil ça aurait pu paraître un peu hors-sujet... La lecture reste ici très plaisante.
   

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.25 20
Note de la rédaction