Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 12 Décembre 2019
Akira se frotte à la team Kings, au cours d'un affrontement qu'il n'est pas sûr de remporter. C'est alors que Rocabot évolue en Lougaroc, mais le pokémon n'en fait qu'à sa tête, devenant incontrôlable... Pourtant, un certain miracle se produit ! Suite à ça, Akira et Mana décide de se confronter directement à la team Kings pour stopper ses desseins obscurs...
Si le premier tome de Pokémon Horizon était un début d'aventure intéressant, Tenya Yabuno conclut déjà son manga avec ce second opus. L'intrigue était simplement lancée, et celle-ci doit déjà se terminer. Forcément, cela implique une accélération du rythme qui va marquer l'ensemble du tome, peu avare en enchaînement de péripéties.
Ainsi, l'auteur n'a guère le temps de se concentrer sur le Tour des Îles d'Akira, rapidement éclipsé en quelques cases. L'enjeu du tome est uniquement l'affrontement contre la team Kings qui va se révéler plein de rebondissements, notamment parce que l'auteur doit conclure toute son histoire en une poignée de chapitres à peine.
En terme de rythme, difficile de bouder alors son plaisir : tout s'enchaîne à un tel rythme que nous n'avons jamais vraiment le temps de nous ennuyer, notamment parce que le mangaka n'est pas avare en pirouettes scénaristiques. Des plans de la team ennemie jusqu'à l'implication des pokémon légendaires de cette génération, ce climax passe par plusieurs étapes classiques d'une intrigue Pokémon, rendant le tout aussi effréné qu'intense.
Cette sorte de démesure, l'auteur parvient à l'appuyer efficacement par son style. Si quelques pans de sa mise en scène manquent un poil d'impact, Tenya Yabuno nous offre quelques belles planches, notamment des doubles pages assez spectaculaires qui font totalement leur office sur ce scénario qui a redoublé d'intensité. C'est visuellement plaisant, et un poil plus ambitieux que sur le premier tome.
Néanmoins, cela n'empêche pas le volume d'avoir ses faiblesses, et son côté expéditif en est un. L'intrigue a beau être rythmée, elle n'en demeure pas moins vite survolée. Les rebondissements s'enchainent à vitesse grand V, si bien que le récit doit survolé certains aspects de scénario pourtant prometteurs. Il en va de même pour l'implication très limitée des pokémon légendaires qui ne font que de la figuration, de quoi faire regretter le teasing instauré par l'auteur dans le premier tome. Soyons clair : le scénario est très sympathique à suivre, mais aurait pu être bien plus prenant s'il avait été développé sur une série plus longue.
Au final, Pokémon Horizon se présente comme un court manga Pokémon sans grandes ambitions, qui aura permis à Tenya Yabuno de s'exprimer sur la franchise des monstres de poche, et qui n'a sans doute été pensé que comme un apéritif lors de sa parution japonaise, au moment de la sortie des versions Soleil et Lune. S'il est toujours sympathique de pouvoir découvrir un manga Pokémon, on peut refermer ce deuxième et dernier opus avec une certaine frustration, celle de ne pas avoir pu suivre ces sympathiques personnages sur une aventures plus longue. Une fin de courte série sympathique et dynamique, pour un manga qui avait un potentiel plus grand que ça.
Si le premier tome de Pokémon Horizon était un début d'aventure intéressant, Tenya Yabuno conclut déjà son manga avec ce second opus. L'intrigue était simplement lancée, et celle-ci doit déjà se terminer. Forcément, cela implique une accélération du rythme qui va marquer l'ensemble du tome, peu avare en enchaînement de péripéties.
Ainsi, l'auteur n'a guère le temps de se concentrer sur le Tour des Îles d'Akira, rapidement éclipsé en quelques cases. L'enjeu du tome est uniquement l'affrontement contre la team Kings qui va se révéler plein de rebondissements, notamment parce que l'auteur doit conclure toute son histoire en une poignée de chapitres à peine.
En terme de rythme, difficile de bouder alors son plaisir : tout s'enchaîne à un tel rythme que nous n'avons jamais vraiment le temps de nous ennuyer, notamment parce que le mangaka n'est pas avare en pirouettes scénaristiques. Des plans de la team ennemie jusqu'à l'implication des pokémon légendaires de cette génération, ce climax passe par plusieurs étapes classiques d'une intrigue Pokémon, rendant le tout aussi effréné qu'intense.
Cette sorte de démesure, l'auteur parvient à l'appuyer efficacement par son style. Si quelques pans de sa mise en scène manquent un poil d'impact, Tenya Yabuno nous offre quelques belles planches, notamment des doubles pages assez spectaculaires qui font totalement leur office sur ce scénario qui a redoublé d'intensité. C'est visuellement plaisant, et un poil plus ambitieux que sur le premier tome.
Néanmoins, cela n'empêche pas le volume d'avoir ses faiblesses, et son côté expéditif en est un. L'intrigue a beau être rythmée, elle n'en demeure pas moins vite survolée. Les rebondissements s'enchainent à vitesse grand V, si bien que le récit doit survolé certains aspects de scénario pourtant prometteurs. Il en va de même pour l'implication très limitée des pokémon légendaires qui ne font que de la figuration, de quoi faire regretter le teasing instauré par l'auteur dans le premier tome. Soyons clair : le scénario est très sympathique à suivre, mais aurait pu être bien plus prenant s'il avait été développé sur une série plus longue.
Au final, Pokémon Horizon se présente comme un court manga Pokémon sans grandes ambitions, qui aura permis à Tenya Yabuno de s'exprimer sur la franchise des monstres de poche, et qui n'a sans doute été pensé que comme un apéritif lors de sa parution japonaise, au moment de la sortie des versions Soleil et Lune. S'il est toujours sympathique de pouvoir découvrir un manga Pokémon, on peut refermer ce deuxième et dernier opus avec une certaine frustration, celle de ne pas avoir pu suivre ces sympathiques personnages sur une aventures plus longue. Une fin de courte série sympathique et dynamique, pour un manga qui avait un potentiel plus grand que ça.