Overlord Vol.13 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 30 Mars 2021

En compagnie de Nabe, mais aussi d'Evileye qui a flashé sur lui (au point de susciter un peu de jalousie chez Nabe), Ainz, sous les traits de l'aventurier Momon, continue de se frotter aux plans de Démiurge pour mieux s'immiscer dans la société humaine et l'observer. Mais Jaldabaoth est puissant, ses démons voient leur force augmenter, alors quelle chance les humains ont-ils de l'emporter ?

Cette phase vaguement orientée action dure encore quelque temps dans ce 13e tome d'Overlord, et elle est surtout l'occasion de montrer diverses petites choses. La présence de Stronoff, Brain ou encore Climb qui se battent toujours aussi vaillamment, mais aussi l'arrivée de Rampose III le monarque du Royaume de Re-estize, sans oublier des détails comme la vérité sur ce qui est arrivé au gens de la maison de passe que Climb avait sauvés, ou encore les petites manigances toujours aussi opaques de la sournoise princesse Renner... Mais dans les faits, c'est surtout une autre question qui nous vient à l'esprit : tout ça pour ça ? En effet, après avoir posé des bases prometteuses avec l'infiltration d'Aiz/Momon dans la société humaine, et après l'irruption de quelques visages prometteurs (Evileye en tête), la dernière ligne droite de cette lutte contre Jaldabaoth est franchement diluée, par rapport à ce qu'elle a à apporter... L'action est plutôt lisse, les enjeux ne sont pas assez forts, et c'est alors le côté "infiltration en société humaine" de notre anti-héros qui en pâtit aussi. Peut-être que le mangaka n'a pas fait les bons choix d'adaptation ?

Reste, heureusement, que la suite est un tout petit peu plus intéressante, dès lors que les personnages reviennent à Nazarick pour faire le point. On notera quelques vagues notes d'humour (notamment autour d'Albedo et de son statut de succube vierge vu qu'elle n'a d'yeux que pour Ainz, un comble), mais le plus intéressant est ailleurs, notamment entre quelques petites mises en avant de personnages secondaires (Titus Annaeus Secundus, Entoma et sa haine envers Evileye...), diverses nouvelles petites donnes (une nouvelle soubrette à Nazarick comme souhaité par Sebas, le fait que les hauts placés de la pègre sont désormais assujettis)... En somme, différents détails faisant un peu office de bilan pour Démiurge, tandis que celui-ci évoque la suite à donner à tout ça pour ses nouvelles ambitions, dans un désir de conquête du monde qu'Ainz n'avait pas vraiment prévu mais qu'il ne peut ignorer.

On a alors, en quelque sorte, un volume de transition, pas inintéressant, mais parfois trop lent, trop long, trop maladroit, surtout dans sa première partie, tant on se dit que tout ce qui est proposé ici aurait pu tenir en une moitié voire un quart de tome. On reste néanmoins confiant pour la suite: les ambitions sont là, nombre d'éléments continuent d'intriguer sur la longueur (comme les manigances de Renner ou les questions autour de ceux qui s'en étaient pris à Shalltear), et il ne tient alors qu'aux auteurs de faire bouger un peu plus les choses.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11.75 20
Note de la rédaction