Otomen Vol.18 : Critiques

La mère d’Asuka a fini par arriver à ses fins en remettant son fils sur le droit chemin, à savoir sur la voie de l’homme viril et véritable. Toutefois, bien que ses amis aient été mis chaos par celle-ci, ceux-ci n’ont pas encore dit leur dernier mot et sont prêts à faire revenir le véritable Asuka qu’ils ont toujours connu, l’otomen le simple, le vrai.

Nous voilà enfin arrivé au dernier opus de la série d’Otomen, qui se sera fait attendre pendant quelques temps. La fin d’une aventure qui donnera une drôle d’impression pour les lecteurs du début, ayant réussi à rester fidèles à l’œuvre, surtout lorsque celle-ci est paru il y a déjà 5 ans de cela. Même si on trouvera gros et trop facile la résolution définitive de la problématique de la mère du héros, par l’intermédiaire de coups de théâtres quelque peu téléphonés et exagérés, cela n’enlèvera pas pour autant au charme des sentiments véhiculés, même si parfois un poil trop naïf mais on ne change pas ce qui a fait la marque de fabrique pendant autant de tomes de la série. Des sentiments qui vont achever une bonne fois pour toute le récit et rien ni personne ne seront mis sur le côté. Le lecteur prendra beaucoup de satisfaction en apprenant le devenir de tous les personnages et comment les petits éléments non résolus finiront, tout cela sous une cascade d’émotions et de choses plus mignonnes et étincelantes que jamais. Les personnages d’Otomen des plus attachants seront fidèles à eux-mêmes de bout en bout. Ainsi, le dernier volume n’est pas dénué de défauts mais il a le mérite de rester fidèle à l’esprit de la série et de clôturer comme il se doit dans un magnifique et amusant épilogue le titre.

En somme, que faut-il demander de plus qu’une fin exploitant tout ce qui a fait le succès de l’œuvre, les otomens, l’humour, les sentiments, la naïveté mignonne, l’amour, les petites histoires typiquement otomesques, ... Une fin ayant en plus la vertu d’être complète, amusante et prenant le temps de se conclure sans oublier aucun des personnages de la galerie constituant le récit.