Otomen Vol.16 : Critiques

Un metteur en scène du club de théâtre propose à Ariake de jouer dans la pièce « Princesse Kaguya », en acceptant, il y entraînera le reste de ses compagnons dont Miyakozuka et Asuka. Ils vont devoir improviser pour pouvoir interpréter cinq Seigneurs rivaux qui devront essayer de gagner le cœur de la Princesse (jouée par Miyakozuka) par l’intermédiaire de diverses épreuves. Toutefois, notre héros est loin de se rendre compte qu’au fond de la pièce, une personne qu’il connait bien, rongée par une amertume qui s’est tout juste réveillée et qui a tendance à se renforcer, contemple la pièce.

Sans que l’épisode de la Princesse kaguya soit passionnant ou exceptionnel, on passera cependant un assez bon moment puisque ce sera l’occasion pour tous nos otomens de dévoiler tout leur potentiel et toute la fidélité de leur principe. Mais toute notre attention sera surtout posée sur la mère d’Asuka qui avait découvert, dans les précédents volets, la vérité qu’elle craignait par dessus tout concernant son fils, à savoir que c’est un otomen. Il n’est alors pas étonnant que celle-ci soit à nouveau assaillie par les mauvais souvenirs de son passé, lorsque son mari lui avait révélé qu’il voulait en réalité être une femme. Aya Kanno alterne bien entre les sentiments noirs, certes, mais compréhensibles de la mère et la mise en place du plan machiavélique de cette dernière, ayant pour but de menacer le présent bonheur de nos otomens. L’intrigue finale que l’on appréhendait depuis déjà un petit temps s’est enfin mise en mouvement, pour notre plus grand plaisir, et on ne doute pas que les événements futurs ne seront que plus haletants.

Ainsi, Otomen a eu des hauts et des bas depuis ses débuts mais il y a une chose irréfutable qui fonde tout l’intérêt et la qualité de l’œuvre : une fois qu’Aya Kanno est sérieuse, la trame d’Otomen ne peut qu’être intéressante et jouissive à la lecture. En avant donc pour le dernier arc final de la série !