Orient - Samurai Quest Vol.16 - Actualité manga
Orient - Samurai Quest Vol.16 - Manga

Orient - Samurai Quest Vol.16 : Critiques

Orient

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 31 Mai 2023

Dans l'espoir d'extirper son ami Katsumi Amako des griffes des Chiens Noirs, Musashi se prépare au mieux, notamment en ayant demandé aux forgerons des Hojo de leur fabriquer des lames noirs pour lui et Kojirô. Mais pendant ce temps, Kojirô reste profondément troublé par ses retrouvailles surprenantes avec son père Jisai Kanemaki alias Seigen Toda. Pourquoi a-t-il autrefois combattu les oni sous la bannière des Uesugi ? Qu'a-t-il accompli exactement pour que tout le monde le considère comme un héros ? Quelle mission lui a-t-il donc confiée en lui demandant d'être le fourreau de la Déesse Obsidienne ? Afin d'y voir plus clair, le jeune garçon entreprend de questionner quelqu'un ayant forcément connu Seigen: Shishikado Hojo en personne...

"Sans lui, le Japon aurait été réduit à néant par le kishin noir."

Toute la première moitié de ce 16e volume se consacre alors à une discussion entre les deux garçons pour, au final, éclairer beaucoup de choses. Et en apprendre plus sur Seigen par le biais de Shishikado à un triple intérêt.
Tout d'abord, nous présenter la guerre dans laquelle Seigen a été impliqué autrefois, avec à la clé différentes informations sur les premières exactions des Chiens Noirs de la Confrérie de l'Obsidienne, la découverte plus prégnante de leur puissant et inquiétant leader Kazumasa Inuzuka, la capacité dingue qu'avait Seigen Toda, et un nouvel élément-clé à travers la "Famille du Fourreau".
Ensuite, apporter quasiment toutes les révélations nécessaires sur Seigen, ce personnage resté si longtemps énigmatique à nos yeux de lecteurs. on découvre enfin pourquoi il reste, encore aujourd'hui, considéré comme un véritable héros, y compris auprès de Shishikado sur qui il a eu un impact crucial dans sa plus tendre enfance.
Et enfin, approfondir également Shishikado lui-même, donc on entrevoit bien l'enfance pas toujours joyeuse, son lien avec son grand frère Ujiteru qui aurait dû prendre la relève du clan en tant qu'aîné, ses difficultés liées au sabre kitetsu, l'appréhension de son statut si rare de bushi blanc, et ce qui a fait naître en lui la volonté de reconstruire le clan Hojo.

Shinobu Ohtaka gère donc bien son coup avec cette phase riches en informations et où, pourtant, les choses restent toujours claires grâce à une narration qui permet de bien distiller ces révélations diverses... tout en amenant de plus belle de nouvelles énigmes dans l'esprit de Kôjirô, à la fois sur ce que son père a confié à Musashi et non à lui, et sur le dénommé Kazuchika Toda. Mais alors que la deuxième moitié du tome semblait presque vouée à être plus calme pour digérer toutes ces informations, c'est le moment que choisit Ohtaka pour nous prendre au dépourvu en même temps que ses personnages puisque, évidemment, les Chiens Noirs sont loin de rester inertes pendant ce temps-là. Avec une nouvelle menace de grande ampleur (surtout au vu de la personne apparaissant en dernière page) surgissant soudainement, la mangaka parvient à nous maintenir en haleine en relançant intelligemment son récit, et en nous laissant sur une seule envie: lire la suite au plus vite !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs