Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 06 Octobre 2021
Après bien des péripéties, le pan mis au point par Kuroko Usami, la stratège du clan Uesugi, porte enfin ses fruits en ayant raison de la tactique ennemie orchestrée par Seiroku Inukawa: en pouvant prendre par surprise ce dernier, Kanetatsu Naoe parvient à briser sa lame kitetsu, et les troupes principales de l'armée Uesugi peuvent donc à nouveau se lier. A présent, la stratégie à adopter semble assez évidente au premier abord: tandis que les soldats noirs vont pouvoir partir à l'assaut de l'île, les forces de Kuroko se préparent à aller secourir Tatsuomi Uesugi, qui est toujours vivant, retenu prisonnier par Yatarô Inuda. Après quoi, il faudra enfin aller couper les huit cornes du kishin Yamata no Orochi... Mais tout peut-il se passer aussi simplement ? En effet, les trois "chiens noirs" de la Confrérie de l'obsidienne sont toujours debout, prêts à mettre des bâtons dans les roues de nos héros. Seiroku Inukawa a beau avoir subi un revers, il est très loin d'avoir dit son dernier mot face à Kanetatsu Naoe. Parti traquer Musashi pour mettre la main sur la Déesse Obsidienne, le mystérieux et surpuissant Shirô Inukai doit être arrêté au plus vite avant que le pire n'arrive, et le clan Takeda vient bientôt lui barrer le passage. Quant à Musashi, en tant que détenteur de la Déesse Obsidienne, il se voit bientôt confier une mission de première importance qui, à terme, le placera une nouvelle fois face à celui qui l'a vaincu peu de temps auparavant: Yatarô Inuda...
Après un 9e volume particulièrement intense, ample et bien mené, ce tome 10 d'Orient va globalement suivre un schéma plus classique, en étant avant tout porté par les 2 premiers combats phares contre les 3 "chiens noirs". Un schéma somme toute classique où l'on va suivre, l'un après l'autre, les deux affrontements... et où, pourtant Shinobu Ohtaka est loin de se limiter à trop de linéarité: en effet, les avancées de la situation sur les différents fronts de la bataille poussent assez régulièrement Kuroko Usami à adapter ses plans, à revoir un peu sa stratégie, à confier de nouvelles missions à certains personnages ou certains groupes, pour une bataille riche où les nombreux personnages ne campent jamais sur leur position.
Concernant les deux combats phares de ce tome, à savoir Kanetatsu Naoe contre Seiroku Inukawa et Naotora Takeda (soutenu par son clan) contre Shirô Inukai, ils tiennent toutes leurs promesses pour différentes raisons, à commencer par la confrontation entre lames de différentes couleurs, qui nous permet de cerner un peu plus des spécificités de chacune de ces couleurs. La lame rouge de Naoe, à la très puissante force de destruction mais à la portée limitée, pourra-t-elle faire face à la lame jaune d'Inukai, bien moins puissante mais à très grande portée ? Que pourra faire Takeda, doté de la couleur bleue qui est la plus commune de toutes, face à un Inukai dont la couleur est si particulière qu'elle est réputée comme la plus puissante et la plus rare possible ? L'autre qualité vient des capacités ennemies en elles-mêmes: Inukawa et surtout Inukai dévoilent des puissances assez folles des capacités que rien ou presque ne semble capable de contrer, ce qui est l'occasion non seulement de poser des adversaires très coriaces, mais aussi d'offrir un certain sens du spectacle et de montrer que Shinobu Ohtaka a décidément de la ressource côté pouvoirs d'ampleur. Enfin, c'est la mise en valeur de Naoe et de Takeda qui brille ici, les deux hommes ne lâchant rien et puisant leur détermination dans des motivations suffisamment profondes. Kanetatsu est bien décidé à faire honneur à l'héritage que lui a laissé Tatsuomi Uesugi, à honorer la confiance qu'il a toujours placé en lui en protégeant autant que possible son clan, ses proches, sa "famille". Quant à Naotora, dont on dit qu'il est le seul à pouvoir faire face à Inukai, sera-t-il à la hauteur, lui qui, à l'instar de tout son clan, possède la couleur bleue réputée comme la plus commune et la moins intéressante ? En plus de proposer un combat au goût de vengeance personnelle puisque Inukai lui a déjà fait beaucoup de mal par le passé, le charismatique leader du clan Takeda saura peut-être démontrer toute la valeur que peut aussi avoir une lame bleue, sitôt que ses capacités sont développées à fond et qu'elle peut compter sur le soutien d'autres lames bleues.
On reste donc facilement happé par ces deux affrontements... en attendant désormais le troisième, qui est forcément le plus attendu puisqu'il impliquera directement notre héros Musashi, pour qui l'heure sera peut-être venue de faire ses preuves au sein d'une bataille de très grande ampleur où il a tout à prouver. Pour l'heure, les doutes subsistent. Le clan Shimazu, que lui et son escouade sont censés épauler, ne semble rien attendre d'eux, en provoquant même une rébellion de Katsumi qui est ben décidé à être utile. Et puis, Musashi lui-même reste dans l'incertitude: sera-t-il capable de vaincre Yatarô Inuda ? Lui qui, depuis sa première défaite contre cet infâme enemi, n'a pas l'impression d'avoir progressé... Mais dans tous les cas, pas question de fuir: il est déterminé à tout faire pour sauver Michiru.
Ajoutons à tout ça d'autres attentes (les avancées parallèles des autres factions pour récupérer l'île et vaincre le kishin, le rôle futur de l'unité blanche où se trouvent Kojiro et Tsugumi...), et l'on obtient un volume très orienté action, intense, rythmé, qui augure du meilleur pour le prochain tome.
Après un 9e volume particulièrement intense, ample et bien mené, ce tome 10 d'Orient va globalement suivre un schéma plus classique, en étant avant tout porté par les 2 premiers combats phares contre les 3 "chiens noirs". Un schéma somme toute classique où l'on va suivre, l'un après l'autre, les deux affrontements... et où, pourtant Shinobu Ohtaka est loin de se limiter à trop de linéarité: en effet, les avancées de la situation sur les différents fronts de la bataille poussent assez régulièrement Kuroko Usami à adapter ses plans, à revoir un peu sa stratégie, à confier de nouvelles missions à certains personnages ou certains groupes, pour une bataille riche où les nombreux personnages ne campent jamais sur leur position.
Concernant les deux combats phares de ce tome, à savoir Kanetatsu Naoe contre Seiroku Inukawa et Naotora Takeda (soutenu par son clan) contre Shirô Inukai, ils tiennent toutes leurs promesses pour différentes raisons, à commencer par la confrontation entre lames de différentes couleurs, qui nous permet de cerner un peu plus des spécificités de chacune de ces couleurs. La lame rouge de Naoe, à la très puissante force de destruction mais à la portée limitée, pourra-t-elle faire face à la lame jaune d'Inukai, bien moins puissante mais à très grande portée ? Que pourra faire Takeda, doté de la couleur bleue qui est la plus commune de toutes, face à un Inukai dont la couleur est si particulière qu'elle est réputée comme la plus puissante et la plus rare possible ? L'autre qualité vient des capacités ennemies en elles-mêmes: Inukawa et surtout Inukai dévoilent des puissances assez folles des capacités que rien ou presque ne semble capable de contrer, ce qui est l'occasion non seulement de poser des adversaires très coriaces, mais aussi d'offrir un certain sens du spectacle et de montrer que Shinobu Ohtaka a décidément de la ressource côté pouvoirs d'ampleur. Enfin, c'est la mise en valeur de Naoe et de Takeda qui brille ici, les deux hommes ne lâchant rien et puisant leur détermination dans des motivations suffisamment profondes. Kanetatsu est bien décidé à faire honneur à l'héritage que lui a laissé Tatsuomi Uesugi, à honorer la confiance qu'il a toujours placé en lui en protégeant autant que possible son clan, ses proches, sa "famille". Quant à Naotora, dont on dit qu'il est le seul à pouvoir faire face à Inukai, sera-t-il à la hauteur, lui qui, à l'instar de tout son clan, possède la couleur bleue réputée comme la plus commune et la moins intéressante ? En plus de proposer un combat au goût de vengeance personnelle puisque Inukai lui a déjà fait beaucoup de mal par le passé, le charismatique leader du clan Takeda saura peut-être démontrer toute la valeur que peut aussi avoir une lame bleue, sitôt que ses capacités sont développées à fond et qu'elle peut compter sur le soutien d'autres lames bleues.
On reste donc facilement happé par ces deux affrontements... en attendant désormais le troisième, qui est forcément le plus attendu puisqu'il impliquera directement notre héros Musashi, pour qui l'heure sera peut-être venue de faire ses preuves au sein d'une bataille de très grande ampleur où il a tout à prouver. Pour l'heure, les doutes subsistent. Le clan Shimazu, que lui et son escouade sont censés épauler, ne semble rien attendre d'eux, en provoquant même une rébellion de Katsumi qui est ben décidé à être utile. Et puis, Musashi lui-même reste dans l'incertitude: sera-t-il capable de vaincre Yatarô Inuda ? Lui qui, depuis sa première défaite contre cet infâme enemi, n'a pas l'impression d'avoir progressé... Mais dans tous les cas, pas question de fuir: il est déterminé à tout faire pour sauver Michiru.
Ajoutons à tout ça d'autres attentes (les avancées parallèles des autres factions pour récupérer l'île et vaincre le kishin, le rôle futur de l'unité blanche où se trouvent Kojiro et Tsugumi...), et l'on obtient un volume très orienté action, intense, rythmé, qui augure du meilleur pour le prochain tome.