One-Punch Man Vol.21 - Actualité manga
One-Punch Man Vol.21 - Manga

One-Punch Man Vol.21 : Critiques

One Punch Man

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 16 Septembre 2020

Chronique 2 :

Le "commando" qui doit mener l'assaut au sein de l'antre des monstres pour libérer l'otage fait face à un bataillon de monstres, nombreux et puissants, qui commence à les mettre en difficulté...jusqu'à ce que les classe S se décident à intervenir et rappel à tous, héros comme monstres, qu'ils sont absolument surpuissants!
Ainsi, comme prévu les meilleurs parmi les héros pénètrent au sein même des ténèbres...mais ici l'opposition ne sera pas la même...

Le tome précédent avait passé pas mal de temps à nous présenter de nombreux personnages, des héros de classe inférieur à A...certains sortaient leur épingle du jeu et possédaient un charisme certain...mais au final tout ça pour quoi? Pour les décrédibiliser en les opposant à un monstre redoutable: "Rhino Féroce". Ce dernier se joue d'eux sans le moindre problème jusqu'à ce que les classes S entrent en scène! Ils pètent la classe et viennent à bout de leurs adversaires sans le moindre soucis, y compris celui qui a malmené les autres héros précédemment.
Le procédé est usé et archi usé, de la sorte on insiste bien sur le fossé qui sépare les classes S des autres personnages, leur puissance est ainsi démontrée et incontestable...mais les auteurs usent et abusent de ce procédé à chaque volume. Et puis on a aussi (et surtout) le sentiment que tout ce qui a été fait dans le tome précédent, non seulement n'a servi à rien, mais n'était là que pour gagner du temps...parce que les auteurs ne savent plus trop quoi raconter!
Le fait qu'une nouvelle fois Saitama (qui rappelons le pour ceux qui auraient en toute logique pu l'oublier, est le personnage principal) soit absent parce que de part le concept même de la série, il annihile toute tentative de scénario et de dramaturgie, continue de démontrer que les auteurs ne savent pas comment raconter leur histoire tout en gérant les personnages.

Attention, cela ne veut pas dire qu'on s'ennuie, bien au contraire, c'est terriblement plaisant de voir les classe S briller de la sorte, les quelques affrontements mis en scène avant de pénétrer dans l'antre des démons sont impressionnants, de même que ceux qu'on va suivre une fois à l'intérieur! La différence c'est que le niveau des adversaires est tout autre et que les enjeux sont beaucoup plus importants!
En premier lieu c'est Flashy Flash qui va briller (sans jeu de mots) face à deux assassins de son clan qu'on avait déjà croisé (et dont le sort est un peu trop vite réglé pour le coup), avant qu'on s'attarde sur Chenapon et qu'on comprenne pourquoi il est aux cotés des héros de rang S!

Les deux affrontements sont palpitants et vraiment intéressants à suivre, on se prend au jeu et on espère que tout ne se réglera pas en un seul coup de poing...mais il faut reconnaître que cette phase commence à traîner en longueur, même si le présent tome fait pas mal avancer les choses.


Chronique 1 :

Saitama a beau s'afficher en grand sur le devant de la jaquette de ce 21e volume, il ne faut une nouvelle fois pas compter sur sa présence, pas même le temps d'une case. Ni sur celle de Garoh, d'ailleurs. Car ici, la bataille continue d'avoir lieu du côté des autres héros face à certains monstres potentiellement puissants, pour un résultat... eh bien, qui commence sérieusement à lasser.

Une grosse partie du volume continue donc sur des affrontements où certains héros se frottent à une poignée d'ennemis monstrueux, aboutissant à une déferlante d'action plutôt lambda. Pas que ce soit mauvais, loin de là, mais il y a juste une impression de banalité qui s'ancre en nous face au déroulement ici présent, quand on repense à certains combats plus épiques dans les tomes précédents et qui parvenaient surtout à fort bien mettre en valeur des héros "secondaires" (aaaah, Batte-man !). Mais ici, c'est lisse, car tandis que nombre de héros comme Atomic Samouraï, Capitaine Mizuki ou Super Black Brillant ont à peine le temps d'être en vue sur 2-3 pages chacun, Flashy Flash vient s'accaparer quelques dizaines de pages pour un affrontement finalement peu intéressant. Certes, on a enfin l'occasion de mieux voir en action de héros rapide et méticuleux dont les qualités reposent beaucoup sur la rigueur et l'entraînement, mais en face de lui les adversaires se révèlent finalement plutôt basiques et n'ont que peu d'intérêt. Surtout, dans tout ça, Yûsuke Murata est en panne sèche d'idées pour renouveler sa mise en scène: ça reste dense, ça oui, et foncièrement bien gratté, mais il n'y a aucune fulgurance tel que le dessinateur a souvent pu en montrer par le passé, et c'est un constat qui perdure régulièrement depuis déjà quelques tomes. La combat de Flashy Flash en est un excellent exemple, avec son accumulation de coups lambda, tout juste sauvée par quelques pleines pages qui en jettent assez vers la fin.

Heureusement, on finit par se réveiller grâce aux agissements d'un autre personnage: Petit Empereur. Pendant que ses compagnons combattent, le petit tacticien en profite pour s'infiltrer dans le camp ennemi en vue de libérer Chenapon, mais pas que: au fil de sa progression, il retrouve ce qu'il reste du Knight en amenant une nouvelle interrogation, puis plus tard il est amené à s'interroger un petit peu plus sur le mode de vie et l'origine des monstres, même si c'est très bref et que dans l'immédiat ça n'apporte rien. Mais surtout, le petit gaillard permet enfin une avancée plus concrètement concernant la libération de Chenapon, et il régale assez dans sa façon de surclasser certains monstres sans même les calculer, grâce à sa panoplie de gadgets. Enfin, ce sont aussi les quelques monstres se trouvant sur son chemin qui, pour certains, séduisent un peu plus, que ce soit pour leurs spécificités ou pour leur design assez élaboré. Enfin, on retrouve une mise en scène un peu plus inspirées, tirant bien parti des machines ainsi que du cadre souterrain pour offrir quelques bonnes montées de tension, jusqu'à une dernière page critique pour Petit Empereur qui devra peut-être, pour s'en sortir, réaliser la "spécialité de Saitama...

En somme, on a droit à 145 premières pages franchement basiques et s'étirant beaucoup trop, puis à 80 dernières pages plus intéressantes et où Murata semble retrouver un minimum d'inspiration dans ses visuels. Il s'agit au final d'un volume certes épais avec ses 230 pages, mais qui alterne entre le peu intéressant et le prenant. Mais dans tous les cas, un constat s'impose: cette partie commence sérieusement à être trop longue, il y a des rallonges dans tous les sens et la lassitude guette plus d'une fois, alors espérons que le prochain volume sera à la hauteur des attentes.
   

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

14 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs