Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 15 Janvier 2024
Aoi est enfermé dans le corps de Sakura, et vice-versa. Seulement, l'adolescente n'a pas l'intention de récupérer son enveloppe charnelle, c'est même tout le contraire. Sous les traits d'un agent d'entretien, elle infiltre l'établissement afin de se rapprocher de Yume. Le voile se lève peu à peu sur la relation que les deux jeunes filles entretenaient autrefois, tandis qu'Aoi et Minazuki vont chercher à en savoir plus sur les intentions de Sakura...
Par son ambiance pesante et par le trait envoutant d'Akaza Samamiya, l'envie de poursuivre cette singulière lecture qu'est Mr. Mallow Blue est bien là. Avec ce deuxième opus, la mangaka confirme la capacité de son œuvre à nous transporter, en développant notamment des éléments narratifs prometteurs.
Il est assez délicat de chercher à ancrer la série dans une case précise. Sur fond de harcèlement scolaire, Mr. Mallow Blue s'apparente surtout à un drame humain profondément mélancolique et sur fond de mystères caractérisés par le fameux échange de corps, centre de l'intrigue, et par quelques-uns de ses personnages qui ne demandent qu'à être développés.
C'est le cas de Sakura, la véritable, et de sa tortionnaire, Yume. Contre toute attente, nous ne sommes pas sur une relation de bourreau et victime classique, puisque cette suite prend le temps de narrer les origines d'une relation vraiment singulière, presque onirique tant la jeune Sakura nous apparaît comme une adolescente irréelle et hors du temps. Mais pour le moment, il faut se concentrer de ce morceau de développement, qui n'apporte pas toutes les réponses désirées. Aussi, cette dimension nouvelle du scénario ne vient jamais relativiser les sévices subis par la demoiselle, mais cherche plutôt à enrichir l'ambiance particulière de l'œuvre en rendant des rapports humains de plus en plus complexes.
Au final, on est un poil moins intéressés par Aoi et Minazuki tant le segment centré sur Sakura s'accapare nos attentes et nous emporte par son atmosphère. Reste que le protagoniste du récit progresse lui aussi, et s'affirme comme un vrai détective dans cette trame où celle qui détient son corps s'apparente comme la clé de toute cette grande énigme. C'est aussi sa relation avec Minazuki qui vient nous saisir, tant celle-ci profite de l'ambiance globale du titre et du trait si expressif de l'autrice. Presque tout est question d'auras et d'esthétiques, ce qui réussit très bien à Mr. Mallow Blue sur ce qu'il décortique pour le moment !
Par son ambiance pesante et par le trait envoutant d'Akaza Samamiya, l'envie de poursuivre cette singulière lecture qu'est Mr. Mallow Blue est bien là. Avec ce deuxième opus, la mangaka confirme la capacité de son œuvre à nous transporter, en développant notamment des éléments narratifs prometteurs.
Il est assez délicat de chercher à ancrer la série dans une case précise. Sur fond de harcèlement scolaire, Mr. Mallow Blue s'apparente surtout à un drame humain profondément mélancolique et sur fond de mystères caractérisés par le fameux échange de corps, centre de l'intrigue, et par quelques-uns de ses personnages qui ne demandent qu'à être développés.
C'est le cas de Sakura, la véritable, et de sa tortionnaire, Yume. Contre toute attente, nous ne sommes pas sur une relation de bourreau et victime classique, puisque cette suite prend le temps de narrer les origines d'une relation vraiment singulière, presque onirique tant la jeune Sakura nous apparaît comme une adolescente irréelle et hors du temps. Mais pour le moment, il faut se concentrer de ce morceau de développement, qui n'apporte pas toutes les réponses désirées. Aussi, cette dimension nouvelle du scénario ne vient jamais relativiser les sévices subis par la demoiselle, mais cherche plutôt à enrichir l'ambiance particulière de l'œuvre en rendant des rapports humains de plus en plus complexes.
Au final, on est un poil moins intéressés par Aoi et Minazuki tant le segment centré sur Sakura s'accapare nos attentes et nous emporte par son atmosphère. Reste que le protagoniste du récit progresse lui aussi, et s'affirme comme un vrai détective dans cette trame où celle qui détient son corps s'apparente comme la clé de toute cette grande énigme. C'est aussi sa relation avec Minazuki qui vient nous saisir, tant celle-ci profite de l'ambiance globale du titre et du trait si expressif de l'autrice. Presque tout est question d'auras et d'esthétiques, ce qui réussit très bien à Mr. Mallow Blue sur ce qu'il décortique pour le moment !