Monster Musume - Everyday Life with Monster Girls Vol.3 : Critiques

La cohabitation avec une Lamia, une harpie, une centauresse et une slime se révélait déjà très animée et charmante pour Kimihito, et voici que désormais le jeune homme doit accueillir une cinquième pensionnaire : la jolie sirène Mero ! Et autant dire que la situation risque de faire criser Miia de jalousie, car là où elle ne considérait pas les autres semi-humaines comme des rivales amoureuses sérieuses, elle a un tout autre avis sur la belle fille-poisson... Mais Mero, elle, qu'en pense-t-elle ?

L'arrivée de Mero s'annonçait déjà mouvementée, et ça ne manque pas, essentiellement grâce à l'extrême jalousie d'une Miia bien campée ! Ainsi, toujours en saupoudrant son récit d'une bonne pointe d'érotisme, Okayado sait surtout rendre son récit bien vivant et amusant, même s'il ne va pas toujours chercher ses idées très loin (le coup de la jalousie, c'est un classique). En revanche, là où l'auteur parvient à étonner un peu plus en bien, c'est par la nature très particulière de la romance que Mero souhaite vivre ! Ainsi, on peut dire que l'installation de la sirène aux allures de princesse est réussie... mais pas question pour l'auteur de s'arrêter là !

En effet, ce moment n'occupe que le premier chapitre, soit le quart du tome, et le chapitre suivant poursuit à vive allure l'entrée en scène de nouvelles filles-monstres, avec pas moins de 4 nouvelles têtes d'un coup : une zombie, une ogresse, une cyclope, et une doppelgänger, auxquelles Okayado offre un rôle différent des autres demoiselles de la série (elles ne deviendront pas des colocataires de Kimihito, et forment une unité spéciale au service de Smith), et qui ne font pour l'instant qu'entrer en scène au fil d'une petite mission assez fun (surtout grâce aux motivations débiles des orcs). Ces miss ne manquent pas de charme, mais on attend surtout de les voir mieux mises en avant par la suite.

Mais ce ne sera pas pour ce tome-ci, puisque la deuxième moitié du volume revient sur les colocatrices de Kimihito, et plus spécifiquement sur cette chère Sû qui se retrouve à devoir soigner notre héros malade, puis sur Papi qui est confrontée à une spécificité un peu gênante propre à son espèce : elle s'apprête à pondre un oeuf ! Okayado flirte parfois de près avec le mauvais goût, heureusement sans tomber dedans, et on constate qu'il a a à coeur d'exploiter assez loin son concept, surtout via le cas de l'oeuf de Papi (n'oublions pas qu'elle est mi-oiseau, donc ovipare) ici, comme ce fut le cas avec la mue de la fille-serpent Miia précédemment. De plus, le chapitre sur les soins de Sû permet d'entrevoir quelques évolutions chez cette attachante slime qui s'habitue un peu plus à sa nouvelle vie, tandis que le passage sur l'oeuf de Papi apporte un certain danger via un "journaliste" peu scrupuleux" et laisse entrevoir, dans les dernières pages, une nouvelle fille-monstre d'ores et déjà prometteuse...

Les nouvelles têtes débarquent à vitesse grand V dans ce troisième tome, et si dans certains cas on attend clairement d'en voir plus, dans d'autres Okayado confirme qu'il sait bien exploiter les originalités de son récit. Le résultat sait être à la fois frais, assez drôle et un brin coquin.