Monkey Peak Vol.4 : Critiques

Dans le refuge, face aux actes de plus en plus brutaux d'Anzai qui s'est imposé en leader et qui est décidé par tous les moyens à débusquer l'éventuel allié du singe, deux groupes ont fini par se former, et celui composé de Miyata, Rin, Hasegawa et Okajima a décidé de reprendre la route et d'aller franchir le passage de "la marche du crabe". Hélas, le singe les prend à parti en plein dans le passage, Hasegawa est porté disparu, et les trois autres sont mal partis... jusqu'à ce que Saotome débarque avec la ferme attention de sauver ses trois compagnons !

Koji Shinasaka et Akihiro Kumeta poursuivent leur récit sans faillir, en offrant ce qu'il faut de petites avancées, de nouvelles informations et de morts brutales. On pourra éventuellement reprocher aux auteurs d'étirer un peu la situation du côté du groupe d'Anzai, ou encore d'offrir quelque chose de très superficiel dans le petit approfondissement d'Okajima. Néanmoins, dans le premier cas on cerner quand même à quel point la situation éprouvante continue de diviser les personnages, et dans le deuxième cas les deux mangakas ont au moins le mérite de travailler un peu plus Okajima et de lui offrir un petit rôle assez intéressant dans son genre.

Pour le reste, on appréciera certains événements durs, le côté intrigant de l'aîné des Yagi, et la confirmation du lien fort entre Miyata et Saotome. Sinon, Shinasaka et Kumeta jouent toujours aussi efficacement sur un parfum de tension et de danger qui reste permanent, que ce danger vienne du singe ou tout simplement de la rudesse des conditions climatiques, entre les montagnes escarpées dont on ne peut descendre facilement et le froid de plus en plus traître... Et puis, difficile de ne pas être pris par la nouvelle donne concernant le singe, une nouvelle donne qui, forcément, risque de compliquer encore plus la situation !

Affaire à suivre, donc, pour ce divertissement qui continue de bien accomplir son rôle, les auteurs parvenant globalement à apporter ce qu'il faut niveau avancées et ambiance.