Mon coloc d'enfer Vol.1 - Actualité manga
Mon coloc d'enfer Vol.1 - Manga

Mon coloc d'enfer Vol.1 : Critiques

Living no Matsunaga san

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 27 Juin 2019

Un vent de fraîcheur frappe l’édition Pika cet été ! Si bien que nous avons une nouvelle recrue dans l’univers de la BD japonaise ; Keiko Iwashita. Mon coloc d’enfer, classé dans la catégorie Cherry Blush des shôjo Pika. Comptant déjà 6 volumes parus dans son pays d’origine, en plus d’avoir un synopsis attirant, l’œuvre se faisait grandement attendre depuis son annonce !

Par le biais de Miko, une adolescente contrainte à déménager dans la Share House de son oncle, nous en apprendrons plus sur le quotidien de la colocation entre de parfaits inconnus. Enfin, pas si inconnus que cela puisque les cinq colocataires (ainsi que le chat de la Share House) résidant ici n’ont plus de secret ! C’est avec grand plaisir qu’ils accueillent l’adolescente dans leur monde d’adultes. Parmi eux, Jun Matsunaga, un designer free-lance, apparaît très souvent dès que Miko vaque à ses occupations importantes ou non. Il est, comme dirait-on, la personne qui va changer la vie cette lycéenne.

D’entrée, on constatera directement les acteurs plus ou moins important de l’histoire. Selon l’avancée et la tournure des chapitres certains colocataires font leur discours ici où là, alors qu’un autre, comme Jun, est quasiment présent sur toutes les planches. Que cela soit dans les pensées de Miko ou bien passant des heures dans le salon commun, il pointe le bout de son nez dès qu’il entend, ne serait-ce, qu’un éternuement d’elle.
Carrément contraire à sa personnalité habituelle, les colocataires sont surpris de voir ce personnages si bienveillant et démonstratif à l’égard de la demoiselle alors qu’il est d’humeur négative 98 % du temps. On peut donc supposer, avec les différentes scènes lues et celles à venir, que Miko va essayer de maîtriser le tempérament de son compagnon. Au final, il est assez charmant, alors pourquoi pas tenter de s’approcher petit à petit de lui ?

Keiko Iwashita offre un spectacle inédit pour sa protagoniste qui va devoir changer ses habitudes ! Assez maladroite et totalement innocente, elle va devoir faire son propre linge, la cuisine mais surtout, apprendre à vivre en communauté ! Des tas de frayeurs qu’elle est obligée de vaincre si elle veut pouvoir vivre tranquillement. Et cela passe par le fait d’en finir avec sa timidité parfois trop prenante. Fréquenter des garçons ? Jamais, pourtant elle doit accepter que trois messieurs cohabitent avec elle. Même si le hasard fait qu’elle tombe nez-à-nez sur un Jun à moitié nu tout les matins...

Une première œuvre pour l’auteure. Cela laisse donc, de la place à un monde, une façon d’écrire, des dessins inédits et un style nouveau pour les lecteurs. Et elle s’en sort plus que bien ! D’une part, sa maîtrise du mignon dit « Kawaï » est une belle découverte car l’esprit adulte du scénario bascule par moment à une jeunesse hilarante. Sans parler des traits raffinés qui sculptent délicatement les pages au fil de la lecture. C’est un agréable festin rempli de décors, détails et d’échanges qui se partage ! L’effort livré est de taille puisque nous ressentons le besoin de lire la suite et de dévorer l’intégralité de l’oeuvre.

Notons aussi que l’éditeur, Pika, à fait un effort sur la jaquette ; elle est au goût du jour, mignonne, sans en faire de trop. Un équilibre qu’on ne retrouvait pas vraiment sur la version Japonaise puisque des écritures partent dans toutes les directions ! L’impression est de qualité assez basique, celle que nous sommes habitués à avoir de leur part. Ainsi qu’une traduction parfaite réalisée par Léa Le Dimna, aucune faute ou tournure bizarre n’apparaît ici.

C’est donc un bon commencement malgré le fait que nous soyons légèrement déçus que certains personnages ne soient pas davantage mis en avant… La fin du tome réserve une surprise à laquelle on ne s’attendait pas forcément. L’œuvre plaît, provoque des sourires à certaines planches lues et arrive à nous prouver que l’auteure est talentueuse ! Si la suite réserve également des surprises sans tomber dans une routine quotidienne, c’est avec grand plaisir que nous la lirons.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koalam
16.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs