Mokke Vol.9 - Actualité manga

Mokke Vol.9 : Critiques

Mokke

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 28 Mai 2015

Séparée de sa grande soeur Shizuru, Mizuki a appris à ne plus compter sur elle et est devenue plus forte... Mais en est-il de même pour Shizuru ? Dans son lycée en ville, la jeune fille échoue à nouer un vrai contact avec Tôko, camarade de classe solitaire qui a le même don de vision qu'elle, et qui lui conseille d'arrêter de se mêler des affaires des autres. Shizuru ne sait plus trop où elle en est, d'autant qu'après avoir voulu venir en aide à Momose, elle s'est attirée les foudres de cette dernière... Doit-elle vraiment arrêter de se soucier des autres et éviter de rendre son pouvoir utile à celles qui l'entourent ?


Cet épais volume de 250 pages sonne la conclusion de Mokke, avec une dernière ligne droite se centrant avant sur Tôko et Shizuru. Dans le volume précédent, nous laissions l'aînée de nos héroïnes triste, meurtrie et ne sachant plus quoi faire, et c'est avec une volonté de réparer les dégâts que nous la retrouvons, tout d'abord en repartant au contact de Momose dans le premier chapitre, puis aussi et surtout en venant en aide à Tôko. Car cette dernière, derrière ses allures solitaires et froides, cache en réalité un passé douloureux traduisant un cruel manque de confiance envers les autres. Et quand sa grand-mère s'éteint, Tôko n'est pas loin de sombrer, possédée par un redoutable yôkai...


Malgré la sincérité de sa démarche, Shizuru parviendra-t-elle à venir en aide à Tôko et à s'en faire une amie ? Nous découvrons l'enfance difficile de cette dernière, une enfance plombée par son pouvoir et par une relation complexe avec son aïeule, et nous devinons que la tâche de Shizuru sera ardue. Il lui faudra bien l'aide de son grand-père, mais aussi le soutien de sa petite soeur, chez qui la lycéenne a tout le loisir de constater un réel gain de maturité et de force, comme le montre son statut de senpai du jeune Atsumi...


Sans bouleverser le rythme calme de sa série, Takatoshi Kumakura parvient à offrir un final réussi, car il concrétise en quelque sorte les évolutions des héroïnes, qui ont dû lentement mais sûrement apprendre à vivre avec leur pouvoir. Après Mizuki, c'est au tour de HSizuru de connaître cette concrétisation à travers son lien avec Töko, et c'est avec satisfaction que l'on peut alors refermer ce dernier volume, d'autant que les dernières pages nous permettent de revoir plusieurs visages croisés pendant la série, et que le petit bonus de 4 pages en couleurs est aussi plaisant qu'amusant.


Si vous aimez les récits au rythme lent, ainsi que les ambiances champêtres et ésotériques portées par les légendes du Japon folklorique, Mokke, malgré quelques coups de mou trop flagrants, a toutes les chances de vous plaire.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs