Maison du soleil (la) Vol.9 : Critiques

Les coeurs se troublent toujours plus dans La maison du soleil, à commencer par celui de Mao, qui vient de recevoir un baiser inattendu de Hiro. Qu'est-ce que cet acte signifie exactement ? L'aime-t-il autant qu'elle l'aime ? Face à ça, la jeune fille décide toutefois de ne pas se faire trop d'illusions, et de rentrer quelques jours chez son père pour prendre du recul. Quant à Hiro, il a désormais un peu plus conscience de ses sentiments réels... mais peut-il les affirmer si facilement ? Après tout, cela pourrait briser son rêve de voir tout le monde revenir habiter dans la maison.

Mais Mao et Hiro sont loin, très loin d'être les seuls personnages en vue dans ce volume, car comme toujours dans la série, chacun continue d'évoluer, à son rythme. Mais Daiki est un peu le point central. Retrouvant une Sugimoto en plein chagrin d'amour et se demandant si elle pourra vraiment oublier Hiro puisqu'elle travaille tous les jours avec lui, l'adolescent se demande alors comment lui-même réagirait face à un refus de Mao. Serait-il capable de continuer à vivre dans la maison où elle est ? Puis ce sont deux autres personnages qui ont un impact sur lui, tout comme il a un impact sur eux via ses petits conseils: Chii-chan et Oda, dont la relation franchit un très grand pas, et qui nous offrent l'une de scènes les plus choux du volume. Alors qu'elle parait comme une outsider face à Mao pour s'accaparer les sentiments d'Oda, Chii-chan a osé se déclarer franchement en sachant d'emblée que c'était peine perdue, et aujourd'hui voilà que son courage paie... Daiki devrait-il suivre son exemple ?

Avec, en plus, la promesse intéressante d'un "voyage en famille" qui pourrait affirmer encore un peu l'évolution du lien de Mao avec son père et sa belle-mère, ce volume est vraiment joli et continue de bien faire avancer le récit, essentiellement sur le plan sentimental. Tandis que Daiki, troublé et conscient qu'il pourrait briser certains rêves, franchit à son tour un grand pas, on reste surtout séduit par la manière dont chacun des personnages s'influence, et par la douceur que la mangaka Taamo distille toujours dans ses planches.