Magical Girl Holy Shit Vol.5 - Actualité manga
Magical Girl Holy Shit Vol.5 - Manga

Magical Girl Holy Shit Vol.5 : Critiques

Machigatta ko wo Mahou Shoujo ni Shite Shimatta

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 28 Août 2019

"- Alors je suis né pour souffrir...
- Oh que ouais, p'tite merde !!"


Elle a beau se battre les steaks de toutes ces histoires de magical girl et de fin du monde (vu qu'elle, elle ne pense qu'à mettre des pains dans les faces, à cloper... ou à manger des desserts), Kayo est devenue tellement puissante que même les gentils commencent à avoir peur de cet électron libre, à tel points qu'ils cherchent à s'associer aux méchants (en gros) pour l'empêcher de devenir encore plus dangereuse. Le plan est alors clair (ou pas): tâcher de faire de Nako, l'intello à gros nichons devenue elle aussi une magical girl, une demoiselle encore plus puissante que Kayo, en la poussant à faire parler toute la puissance qui réside en elle. Et pour a, quoi de mieux que de s'en prendre à ce cher Masanido, divin cuisinier quand il 'est pas un loubard ridicule, et dont Nako s'est invraisemblablement éprise ? Pour ce faire, les stremons n'hésitent pas à exploiter lune des faiblesse de Masanido, en faisant réapparaître devant lui ses "frérots" censés être morts afin de la maraver. Mais dans Magical Girl Holy Shit, rien ne se passe jamais comme prévu, et la situation va encore complètement partir en vrille...

Vous l'aurez compris, ce 5e tome met encore essentiellement à l'honneur le plus cool (si si) des loubards (ou, en tout, le loubard à la plus longue banane du monde), dans un récit qui va crescendo en déferlement d'action et d'imprévus aussi improbables qu'imprévus... et bourrins, ça va de soi. Entre les retrouvailles musclées avec ses racailles de frérots et son désir de tout faire pour sa "tendre" Kayo, notre loubard préféré brille dans ce volume, que ce soit lors de scènes d'action qui cette fois-ci sont assez limpides et bien acharnées, ou dans ses relations avec son entourage, notamment sa relation fraternelle avec ses vieux potes qui joue très bien sur les bons clichés de loubards. Le tout, évidemment, sous les yeux d'une Nako qui s'inquiète, d'un Myu qui s'en prend éternellement plein a quiche de toutes les façons possibles par sa maîtresse, et d'une Kayo en très grande forme et fidèle à elle-même, entre son franc-parler pas du tout délicat, ses mandales, son je m'en foutisme de tout (elle veut juste ses parfaits de la part de Masanido, alors il a intérêt à se grouiller de finir sa baston)... Et pourtant, entre toute ses frasques qui ne font jamais dans la dentelle, notre "héroïne" pourrait également continuer de montrer, même très (très très, faut pas déconner) brièvement, ses bons côtés, vis-à-vis de ses "torts" (même si elle n'a jamais tort), de Masanido... Quant à Masanido lui-même, sa situation évolue bien aussi, que ce soit côté magique (hem), ou côté potes avec des retrouvailles peut-être plus vraies que prévu.

Bref, la comédie bourrine et vulgaire de Souryu s'offre ici un très bon volume ! Et au bout des plans complètement foireux de ce tome, c'est encore un nouveau personnage qui apparaît, en ne manquant pas d'intriguer... Qui est-elle ? Que veut-elle ? Et, plus important encore, où se procurer en France le t-shirt "Holy Shit" ?


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs