Magical Girl Holy Shit Vol.12 - Manga

Magical Girl Holy Shit Vol.12 : Critiques

Machigatta ko wo Mahou Shoujo ni Shite Shimatta

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 27 Décembre 2024

Après les récents événements, une vie à peu près normale semble pouvoir reprendre pour nos héroïnes. Ici Kayo vaque à ses occupations en ne manquant aucune occasion de se mettre en pétard, là Nako est contente de retrouver des moments de vie ordinaires sans pour autant oublier son désir de sauver ses camarades du lycée Shindô... Mais il va de soi que dans Magical Girl Holy Shit les moments de répit ne sont jamais longs, et on l'avait encore bien senti dès les dernières pages du volume précédent, où Masanido et sa bande se retrouvaient dans une situation très critique. A présent, les voici comme possédés, ayant perdu le contrôle de leur corps. Et malheureusement, ils ne seront pas les seuls à subir ça...

Très vite, ce tome orienté action à 100% lance alors un nouvel affrontement d'ampleur et qui pourrait être particulièrement délicat puisque, cette fois-ci, Kayo mais aussi Annabelle devront se battre contre Masanido et sa bande, mais aussi contre Nako et Kyôka qui ont également vite fait de perdre le contrôle. Et face à l'idée de devoir taper sur ses amis dans l'espoir de les faire redevenir eux-même, notre héroïne... reste totalement fidèle à elle-même ! C'est sans doute de là que provient le fun principal de ce volume: la mise en scène de l'action reste, comme souvent, assez anarchique de la part de l'auteur, ce qui peut plaire ou non tant il peut y avoir une impression de bordel (ce qui, dans le fond, colle très bien à l'esprit de l'oeuvre), cependant Souryu compense très bien ça par le côté bien bourrin et régressif, chose que Kayo incarne parfaitement en n'hésitant pas à cogner au maximum, comme une furie bien bourrine, y compris sur ses amis qui pourraient très largement en mourir s'ils l'anavaient pas là une étrange capacité de régénération.

Pour tout fan de l'oeuvre et plus généralement d'action bourrine et régressive, le résultat est bien là, d'autant que l'auteur pimente les choses à travers quelques détails (le principe de fusion, le rapport de Monsieur Monstre à son frère...) et, tout simplement, via une question: est-il seulement possible de vaincre des ennemis se régénérant indéfiniment et dont l'identité exacte est incertaine, sans risquer de vraiment tuer Masanido et les autres ? A tout ceci s'ajoutent des toutes dernières pages très intrigantes, et on obtient une lecture toujours aussi efficace dans son genre.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs