Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 31 Octobre 2013
Kayano et Takeru étaient partis rendre hommage au père de Kayano, qui n’était pas retournée sur sa tombe depuis bien longtemps. Ils s’y recueillent pendant que leurs parents respectifs sont en déplacement pour officialiser leur couple et leur futur mariage. Le petit inconvénient, c’est que les deux adolescents vont rester coincés par les intempéries. En effet, la pluie les empêche de reprendre le train, et ils sont coincés loin de chez eux, obligés d’aller s’abriter dans un hôtel en attendant que le trafic ne reprenne. Ils font alors le point, Takeru ne pouvant plus fuir la conversation avec Kayano. La jeune fille peut alors exprimer ses sentiments, et notamment sa peur de faire souffrir leurs parents. Leur amour rend les choses plus difficiles, et Kayano a trop peur de détruire sa mère qui a tout donné pour elle depuis la mort de son père. Enfin, pour la discussion sérieuse il faudra attendre que Kayano passe sa crise de panique classique dans les mangas de « on est dans la même chambre coincés tous les deux au secours pitié que va-t-il se passer j’ai des idées perverses ? »
Et là, gros problème. La mère de Kayano commence à comprendre, ou à redouter ce qu’il se passe. En effet, quand elle doit rentrer prématurément et découvre la maison vide, elle se demande ce qu’il se passe et où sont ses enfants. Et ce qu’ils font. Quand elle essaye de les joindre, rien de bien rassurant puisqu’au lieu d’expliquer juste les faits à savoir qu’ils sont allés ensemble voir le père de Kayano et sont restés bloqués, ils agissent en coupables et se cachent. Un virage important dans l’histoire qui met enfin à jour les problèmes de filiation et la relation qu’entretiennent nos deux héros, comme des frères et sœurs mais pas vraiment. C’est sûrement le meilleur tome de la série, puisqu’on pense vraiment que le résultat est inextricable et insoluble. L’auteur arrive pourtant à se démêler de tout ce problème, et nous offre une solution plutôt réussie. Bref, un très bon tome sur la fin même s’il est un peu moins agréable au début de par les clichés qu’il porte.