Library Wars - Love & War Vol.4 - Actualité manga

Library Wars - Love & War Vol.4 : Critiques

Toshokan Senso - Love & War

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 07 Février 2011

Nos héros du Corps des bibliothécaires sont parvenus à défendre contre les ASA les documents transférés par la médiathèque de documentation sur l'histoire de l'information. Mais alors que tout semble se passer pour le mieux, le commandant Inamine et Iku sont kidnappés par un groupe extrémiste en faveur de la loi d'amélioration ! Face à la situation, les différents membres du CB, d'Iku à Dojo en passant par Shibasaki, vont devoir tout donner pour localiser le lieu où se trouvent les kidnappeurs et mettre fin à leurs agissements. Et si le tout se résout finalement très facilement, trop facilement, l'intérêt du lecteur se penchera plus volontiers sur les souvenirs qu'a Dojo d'Iku lorsqu'il l'a rencontrée pour la première fois 5 ans auparavant. S'en suit un petit flashback qui confirme donc ce que tout lecteur avait déjà deviné en ce qui concerne l'identité du "prince charmant" d'Iku, mais qui a le mérite d'ouvrir quelques nouvelles portes dans le manga: maintenant que le lecteur a confirmation que le prince charmant en question n'était autre que Dojo, et alors qu'Iku l'ignore toujours, les situations cocasses se font plus pertinentes, notamment le passage où l'on revit l'embauche d'Iku qui parle de son prince charmant tout en ignorant qu'il se trouve sous ses yeux, ou encore les nombreuses allusions moqueuses des membres du CB envers Dojo.

La suite du tome, quant à elle, voit débarquer les parents d'Iku. Inquiets pour leur fille qui leur cache totalement le fait qu'elle fasse partie du corps de défense des bibliothécaires, ceux-ci viennent semer un peu la zizanie en rendant visite à notre héroïne, obligée de contrôler ses habitudes et ses pulsions face à eux. La dernière partie de ce tome reste donc mouvementée, et a surtout le mérite d'aborder de manière efficace la relation assez houleuse entre Iku et ses parents, le tout restant toujours servi par quelques bonnes doses d'humour, à l'image du passage où Komaki se retient de rire en entendant Iku tout déballer à ses parents.

A défaut d'enrichir le background autour de la lutte contre la loi d'amélioration et de nous offrir un contenu original, Kiiro Yumi parvient avec aisance, dans ce tome, à développer un peu plus les relations entre ses deux héros, mais aussi entre Iku et ses parents. L'ensemble des protagonistes restant très vivants et attachants, la lecture se suit à nouveau avec plaisir.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs