Kurosagi - Livraison de cadavres Vol.11 - Actualité manga
Kurosagi - Livraison de cadavres Vol.11 - Manga

Kurosagi - Livraison de cadavres Vol.11 : Critiques

Kurosagi Shitai Takuhaibin

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 16 Novembre 2012

On n'y croyait plus : après une pause de quasiment trois ans qui laissaient envisager de plus en plus l'abandon de la série par l'éditeur, Kurosagi revient enfin avec une couverture qui ne passe pas inaperçu, pour un fond au meilleur de sa forme.

En effet, comme pour marquer involontairement le retour de la série en France, ce onzième tome renferme l'une des histoires les plus morbides et ambitieuses de la série depuis longtemps. Intégrés dans une école sujette à d'étranges annonces de meurtres, les membres de Kurosagi font la connaissance d'un gamine taciturne, qui semble cacher bien des choses... Est-elle vraiment l'assassin de sa propre mère, morte quelques années plus tôt ? Que cache tout ceci ?

Qu'on se le dise, Eiji Otsuka et Housui Yamazkai n'ont rien perdu de leur talent, le premier croquant des dialogues savoureux tandis que le deuxième offre des planches variant entre le glauque, le morbide et l'humoristique. Dans le fond, on devine assez rapidement comment va tourner l'étrange affaire de cette école, et c'est alors l'expérience des deux auteurs dans le genre qui nous régale. Se suivant avec fluidité, l'histoire regorge de petite pépites d'humour noir, les membres de Kurosagi ayant leur manière bien à eux de traiter la mort. Et en prime, c'est également l'occasion de voir un peu plus sur le devant de la scène Sasayama. Quant au coup de crayon de Yamazaki, il offre des scènes mémorables, des visages mornes ou totalement glauques selon les personnages, qui contribuent à l'ambiance décalée. Dans tous les cas, la petite palette de personnages secondaires est ici très réussie.

Quant à l'histoire de deux chapitres clôturant ce tome, elle est aussi un régal de part ses situations aussi morbides qu'extraordinaires, voire un peu extrêmes dans la façon qu'ont les auteurs d'aborder la question du dopage... Une façon bien à eux !

Retrouver enfin Kurosagi après quasiment trois ans d'absence est donc un plaisir non-dissimulé. Les deux histoires restent assez classiques mais bien exploités, l'humour noir et les instants glauques font des ravages, portés par des personnages bien campés, qu'il s'agisse des protagonistes secondaires ou des membre toujours aussi excellents de la société de livraison de cadavres.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs