Kenshin - le vagabond - Perfect Edition Vol.14 - Actualité manga
Kenshin - le vagabond - Perfect Edition Vol.14 - Manga

Kenshin - le vagabond - Perfect Edition Vol.14 : Critiques

Ruroni Kenshin

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 03 Mars 2015

Encore une fois partagé en deux grandes parties, servies par une excellente transition, ce volume de Kenshin maintient une trame narrative de haute volée. Comme dans le tome précédent, les rebondissements sont nombreux et surprenants pour tout nouveau lecteur du manga.


La première partie est consacrée à la dernière passe d'armes entre Kenshin et Shishio. On sent que l'auteur a bien travaillé sa mise en page, avec des planches superbes et des dernières attaques claires et fluides, loin des super techniques spéciales tourbillonnantes des tomes antérieurs. Signalons la puissance graphique et narrative émanant de cette dernière phase du combat, incontestablement ce que l'auteur a fait de mieux depuis le tout premier tome. De plus, votre serviteur ayant lu un certain nombre de shonens avant ce tome de Kenshin (je dirais plus de 500 volumes, au moins), je peux vous assurer que nous avons là une des meilleures conclusions à un combat entre deux grands ennemis dans un shonen. Tout y est. De la tension, de la violence, chacun luttant pour ce qu'il croit juste.


Une fois le combat terminé, la tension ne retombe pas aussitôt, puisqu'il faut sortir de l'arène...ce qui donnera lieu à un dernier gros rebondissement. Après ça, l'auteur fait les choses bien, très bien même. D'autres mangakas devraient en prendre de la graine. Nobuhiro Watsuki conclut à la fois son arc comme s'il s'agissait de la fin de son manga, en soignant bien chaque détail. Combien de shonens font ça, honnêtement ? Combien de fois avez-vous été frustrés de voir les différents personnages relégués aux oubliettes, par pure facilité/fainéantise/manque de place ? Ce volume de Kenshin s'impose comme un modèle, puisque l'auteur s'attarde sur chacun de ses personnages, les principaux comme les secondaires, leurs sentiments comme leur destin, avant d'ouvrir un nouvel arc. Tout en livrant une très belle conclusion à un arc narratif plus que plaisant, l'auteur se permet donc de glisser habilement et en toute logique vers un nouveau. Les moyens employés montrent qu'il sait où il va : le nouvel arc sera celui où le passé de Kenshin ressurgira, comme dans les premiers tomes. On devrait avoir une explication à la balafre sur sa joue. De plus, un ennemi totalement anodin révèle sa vraie identité. Que c'est bien joué !


Après le traditionnel banquet de victoire et le retour à Tokyo, deux occasions de revenir à de l'humour à grands coups de super deformed (même s'il faut bien avouer que Misao et Okina sont un peu lourdingues) et de « Oyo », l'auteur lance sa nouvelle histoire. On aperçoit les nouveaux ennemis, dont le nouveau big boss, et c'est là que se situe la seule déception de ce volume : ceux-ci paraissent totalement excentriques, et n'ont pas la classe de ceux de l'arc précédent...à voir dans les prochains tomes si l'auteur nous fera mentir !


En plus de tout cela, notons aussi deux choses. D'abord, il y a l'attention particulière portée sur Yahiko, un personnage qui devrait s'émanciper et monter en puissance dans le nouvel arc, s'éloignant de son statut de « boulet » niais. Ensuite, il y a Sojiro et Aoshi, deux personnages phares de l'arc précédent...dont on peine à croire que l'auteur se séparera si facilement, à notre plus grand plaisir !


Un tome vraiment dense et complet, l'auteur terminant un arc avec beaucoup de rigueur et en ouvrant un autre avec beaucoup de suspense. Grande maîtrise. Grand shônen.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
RogueAerith
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs