Iruma à l’école des démons Vol.6 - Actualité manga
Iruma à l’école des démons Vol.6 - Manga

Iruma à l’école des démons Vol.6 : Critiques

Mairimashita! Iruma-kun

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 23 Mars 2021

Lui qui voulait passer inaperçu dans ce monde de démons, le jeune humain Iruma, à force d'être serviable et gentil avec son entourage, a encore attiré tous les regards sur lui en venant en aide à Kerori/Kuromu, via un concert triomphal. Et après ça, le quotidien de notre héros ne risque certainement pas de se calmer puisque, bientôt, il a la surprise de voir s'animer la bague magique que lui a confiée son grand-père ?! La bestiole qui en sort est la première étonnée de pouvoir parler et d'avoir une conscience, et c'est d'autant plus surprenant que personne ne croit Iruma, pas même Sullivan: il ne s'agit que d'une bague accumulant la magie, normalement une telle matérialisation est impossible, et en plus Iruma est le seul à pouvoir voir la bestiole. Alors, pour cerner le pourquoi du comment, notre héros va devoir essayer de comprendre depuis quand cette créature a une conscience... Si le passage reste assez rapide, il s'avère non seulement fun dans ses notes d'humour (notamment grâce à la créature), mais aussi intéressant en installant un nouveau personnage important en Alikred (dont le design est aussi simple qu'efficace), et en permettant d'évoquer 2-3 petites choses sur le fonctionnement de la magie, qui se base sur l'imagination et le désir.

Néanmoins, ce problème serait presque moindre à côté de ce qui attend Iruma ensuite, notre héros attirant toujours plus l'intérêt d'une personne en particulier: Amélie, notre chère présidente du Bureau des élèves. Ayant assisté à son concert, la jeune fille a cru reconnaître Iruma sous ces vêtements de fille, et se pose alors quelques questions à son sujet... Un excellent petit quiproquo vestimentaire plus loin, et la voici alors décidée à le remettre sur le "droit chemin" par un moyen: le pousser à intégrer le Bureau des élèves ! D'autant que maintenant que Kiriwo n'est plus là, son précédent club est temporairement suspendu...

Voici donc Iruma dans le BDE, ce qui, forcément, ne peut qu'attirer encore plus l'attention sur lui ! Mais au-delà de ça, ce quo'n appréciera en premier lieu, c'est de pouvoir découvrir un peu plus, de l'intérieur, ce fameux Bureau des élèves, et son fonctionnement... hum, spartiate ? Iruma en fera les frais, non sans humour comme toujours dans la série. Mais ce que l'on retiendra avant tout, c'est qu'Amélie est décidément une fille forte, sur qui on peut compter. Elle a beau être également une jeune fille pleine de sensibilité (sa passion pour "Souvenirs d'un premier amour" le montre bien !), l'héritière de la famille Azazel sait montrer à chaque instant son efficacité pour régler en un rien de temps les problèmes, sa force, son charisme... et pourtant, même elle n'est pas à l'abri du danger, chose que nous montrera toute la dernière partie du volume.

Il faut toutefois bien se dire que, Iruma à l'école des démons oblige, le danger en question reste surtout un vecteur d'humour, que ce soit par la personnalité assez excentrique de l'"adversaire" de nos héros, ou plus encore par la façon dont on redécouvre une Amélie métamorphosée, à des années-lumière de ce qu'elle est d'habitude ! On s'amuse facilement de voir la présidente comme on ne l'a jamais vue, tout comme on s'attache d'autant plus à elle, encore plus quand on voit que, comme le dit son entourage, elle est mignonne tout plein ainsi. Mais ce qui ressort le plus de tout ça est le rapport qu'Iruma a avec Amélie, et ce que le garçon apporte à la démone. Face à une Amélie craintive, faible, empotée, n'ayant plus aucune confiance en elle, que pourra faire Iruma pour l'aider ? Avec le naturel qu'on lui connaît, il aura des paroles simples mais assez justes. Ce qui, à l'arrivée, pourrait même faire prendre enfin conscience à Amélie d'une chose importante sur sa manière de voir notre héros...

Si Amélie s'affiche sur la jaquette, ce n'est donc pas pour rien: ce tome est à la gloire de la présidente du BDE, qui en ressort encore plus attachante et intéressante, d'autant que son évolution ne devrait pas s'arrêter là au vu de la postface d'Osamu Nishi. C'est donc avec un intérêt décuplé que l'on attendra la suite !
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.25 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs