Iruma à l’école des démons Vol.29 : Critiques

Grâce aux efforts de chacun et à certains sacrifices valeureux, le pire a pu être évité lors de l'arrache-coeur: la mission spéciale a été menée à bien, le proviseur Sully n'a pas été réveillé, et les différentes équipes ont pu fuir avant que les "ensaignants" ne rappliquent... Mais le plus dur est-il vraiment fait ? En effet, face à la situation, les enseignants de Babyls jouent leur dernier atout en lâchant dans la partie leurs deux plus redoutables éléments: Callego et Balam !

Pas question de souffler ne serait-ce qu'un peu, donc, dans la suite de cet arc: l'entrée en jeu des deux plus redoutables professeurs de Babyls accentue de plus belle l'intensité et le danger après la mission spéciale, si bien que certaines équipes qui comptaient se reposer ou même rester planquées ne vont pas forcément avoir le temps pour ça. Dans un début de tome assez tendu, les éliminations s'enchaînent de plus belle et le nombre d'équipes encore en lice se retrouve réduit en un rien de temps, et même si cela s'enchaîne de façon un peu trop linéaire et prévisible le but principal est accompli: on sent non seulement que la dernière ligne droite de l'arrache-coeur est désormais entamée, mais aussi que le plus dur reste à faire.

Le principal intérêt de volume est alors de voir comment chacune des équipes encore en lice continue de lutter. Et si l'on va éviter d'en dire beaucoup plus afin de ne pas révéler quelles trios sont toujours en jeu, on peut tout de même souligner certaines choses: l'efficacité du rythme toujours bien maintenu par Osamu Nishi, l'efficacité des petites notes d'humour (le duo Iruma-Callego sera décidément toujours chouette), la découverte plaisante de différents élèves de première année à la fois dans leurs designs inventifs que dans leurs personnalités parfois facilement attachantes (coucou Lonlon et Puco Puru), la place de leurs ainés de la classe anormale auprès d'eux pour les accompagner, les protéger et coopérer, la révélation de certains pouvoirs héréditaires et même d'un cycle du mal que l'on attendait impatiemment de voir à l'oeuvre... et, surtout, l'assez réussie montée de tension de la dernière partie du tome par l'intermédiaire d'une menace bien plus sérieuse qui éclate et que l'on n'attendait pas forcément si tôt.

La mission est donc soigneusement accomplie par la mangaka: cet arc de l'arrache-coeur reste très facilement prenant malgré un déroulement cette fois-ci un peu plus convenu dans la première partie, Nishi gère bien l'abord de ses personnages, la tournure des événements est on ne peut plus intrigante dans les dernières dizaines de pages... Il n'y a plus qu'à attendre avec un intérêt intact le 30e volume de l'oeuvre, qui marquera la fin de cet arc !